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MessageSujet: petit conte...........   textes EmptyDim 13 Oct - 19:34


Arthémis



Dans une forêt que l'on disait enchantée à cause des murmures qui s'élevaient,comme si les arbres se parlaient
entre eux, comme si les animaux se comprenaient, comme si rien ne troublait jamais la sérénité de cette forêt.
Dans son centre un joli étang calme et coloré par les lueurs du soleil ou de la lune, abritait multiples petits animaux ,
poissons et grenouilles et autres volatiles.Et tous les habitants de ce bois venaient s'y désaltérer.

Une jolie jeune fille ,connue et aimée de la forêt ainsi que de toutes les espèces la peuplant,venait chaque jour s'assoir
sur la rive du lac et de sa voix douce et juste enchantait le monde forestier. Pendant des heures,qu'elle rendait magiques
la forêt l'écoutait dans un grand respect.


Mais un jour la belle ne vînt plus. Tout le monde était triste. Les murmures joyeux devinrent sanglots et gémissements.
La vie était tout autre. Le charme de la forêt était rompu.Si bien que plus personne ne la disait enchantée.
Les arbres ne parlaient plus et même perdaient leurs feuilles.Les animaux ne sortaient plus.
Le lac était devenu terne et froid.Et le silence était si pesant qu'il en devenait insupportable.

Puis un jour , des rossignols se mirent à chanter fort, très fort , si fort que la forêt se réveille.
< la voila ! la voila! Elle est revenue! Ecoutez Ecoutez .>
La forêt est en effervescence, fous de joie les animaux se mirent à courir en direction de l'étang aussi vite qu'ils purent,
très impatient de revoir leur fée.

Tout à coup , une mélodie s'élève, un chant encore plus merveilleux , des notes cristallines et enchanteresses
d'une douceur pure et céleste. Subjuguez ,chacun s'arrête net pour écouter ce moment de bonheur.

A nouveau la forêt sourit, parle, murmure. De nouveau enchantée par cette muse à la voix divine. Jeune fille,
muse ou fée on ne su jamais la raison de son absence. L'important était qu'elle soit là et qu'elle aille bien.
Mais depuis son retour la forêt l'appelle 'Arthémis' comme la déesse de la musique.La forêt et son peuple
avait compris combien elle était précieuse grâce au manque qu'elle avait suscité.
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MessageSujet: petit conte (suite)   textes EmptyDim 13 Oct - 19:35

L'avion


Il était une fois un gros oiseau blanc posé sur le sol, qui regardait virevolter une hirondelle, l'écoutait chanter
gaiement, jouer au gré du vent puis se poser pour zinzinuler tout son soûl
afin de repartir de plus belle,se laissant porter dans l'air doux
de ce matin d 'été.
L'oiseau blanc était triste car il aurait aimé se sentir aussi léger que l'hirondelle et il ne pu s'empêcher de laisser
échapper un énorme soupir accompagné d'une petite larme.


-
Alors l'avion dans un sanglot explique:
le ventre de bagages ou de caisses ou de passagers .
Des centaines de passagers parfois et pour finir on me gorge
de kérozène jusqu'à plus soif ce qui fait que je suis bien trop lourd pour m'amuser du vent.

Ahhh je comprend dit l'hirondelle tu es un avion !!!
Oui admit il redoublant de larmes.
Ecoute dit l'oiseau je veux te faire connaître cette sensation
car tu me fais de la peine.
Alors l'hirondelle se mit à chanter très très fort et bientôt des dizaines et des dizaines d'autres petites bêtes volantes
arrivèrent. Il y avait là des mésanges,des hirondelles, des étourneaux,
des moineaux et bien d 'autres espèces,tous,ils étaient présent
pour redonner le sourire à l'avion triste.

Et devinez ce qu'ils firent ???
Les petits oiseaux se dispersèrent sous la surface de l'avion
et le soulevèrent dans les airs ,haut très haut, s'amusant dans l'air,
faisant des voltiges folles.L'avion riait,et même hurlait de peur
car il ne connaissait pas cette formidable sensation.
Il se sentait ivre de bonheur en caressant les nuages.

Puis la joie cessa,les oiseaux fatigués le posèrent sur le sol tout en douceur.
< Cela ta plu lui demande l'hirondelle ?
< Oui c'était merveilleux!jamais je n'oublierai ce moment féerique.
Grâce à toi et tes amis je me suis senti léger comme un oiseau .>

Tous les oiseaux firent une ronde autour de lui pour lui dire
au revoir de leur plus beau chant, ce qui donnait une joyeuse
mélodie avec ce mélange d'espèces, et tous repartirent dans le ciel.

L'hirondelle à son tour vient dire au revoir à l'avion mais
lui promit de revenir chaque jour lui rendre une petite visite
en souvenir de leur instant magique.

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MessageSujet: les mésanges   textes EmptyDim 13 Oct - 19:36

Les mésanges

C'est une mésange au joli plumage jaune et noir qui ,virevoltant d'arbre en arbre dans le jardin, croise un monsieur mésange bleue.
Tout de suite il tombe amoureux de la jolie dame jaune. S'amusant dans le vent à ses côtés , frôlant ses ailes ,
lui mettant des petits coups de bec tendre.
Lilie était heureuse , elle riait et son coeur battait très fort pour ce monsieur mésange.
ce moment de bonheur toute la vie.>
Lilie était tellement heureuse qu'elle pensait que son coeur allait exploser, elle allait dire oui quand soudain
une pensée lui vint à l'esprit. Ses yeux devinrent humide,son air grave et son sourire s'effaca.
il va nous regarder et nous juger !>
juste pour nous et oublions le peuple et leurs commérages.
Lilie réfléchit longuement et se dit
Ouiiiiiii oui oui crie t 'elle en s'envolant , oui oui oui zinzinule t'elle à tue tête. Dudule heureux la rejoint pour
vivre ensemble ce moment extraordinaire.

Non loin du jardin Lilie repère une boîte à lettre et dit à Dudule :

Peu de temps après , elle commence à construire son nid douillet .Mousse, plumes et crins formaient un épicentre
très confortable où elle déposa huit oeufs.
Pendant que Lilie couve Dudule monte la garde en chantant pour sa belle mésange jaune. Quand elle sort du nid pour se
dégourdir les ailes c'est toujours un moment idyllique .
Deux semaines plus tard les oeufs éclorent et il naquit quatre petites mésanges jaunes et quatre petites mésanges bleues.
Lilie et Dudule étaient fous de joie et très fier de leurs oisillons. Très vite les bébés grandissent et sont en age de quitter
leurs parents.

Notre couple reprirent alors leurs vols, plus amoureux que jamais .Chaque jours LIlie se félicitait d'avoir écouté son coeur.
Vivre avec Dudule était un bonheur de chaque jour, malgré leurs couleurs respectives.
Faire fi des commentaires du peuple mésanges était pour elle la meilleur façon de vivre leur amour.
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MessageSujet: petit conte   textes EmptyLun 14 Oct - 19:31

Les fées

Il était une fois une veuve qui avait deux filles : l'aînée lui ressemblait si fort d'humeur et de visage, que, qui la voyait, voyait la mère. Elles étaient toutes deux si désagréables et si orgueilleuses, qu'on ne pouvait vivre avec elles. La cadette, qui était le vrai portrait de son père pour la douceur et l'honnêteté, était avec cela une des plus belles filles qu'on eût su voir. Comme on aime naturellement son semblable, cette mère était folle de sa fille aînée, et, en même temps avait une aversion effroyable pour la cadette. Elle la faisait manger à la cuisine et travailler sans cesse.

Il fallait, entre autres choses, que cette pauvre enfant allât, deux fois le jour, puiser de l'eau à une grande demi lieue du logis, et qu'elle rapportât plein une grande cruche. Un jour qu'elle était à cette fontaine, il vint à elle une pauvre femme qui lui pria de lui donner à boire.

-" Oui, ma bonne mère, " dit cette belle fille. Et, rinçant aussitôt sa cruche, elle puisa de l'eau au plus bel endroit de la fontaine et la lui présenta, soutenant toujours la cruche, afin qu'elle bût plus aisément. La bonne femme, ayant bu, lui dit : " Vous êtes si belle, si bonne et si honnête, que je ne puis m'empêcher de vous faire un don. Car c'était une fée qui avait pris la forme d'une pauvre femme de village, pour voir jusqu'où irait l'honnêteté de cette jeune fille. Je vous donne pour don, poursuivit la fée, qu'à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche ou une fleur, ou une pierre précieuse. "

Lorsque cette belle fille arriva au logis, sa mère la gronda de revenir si tard de la fontaine. " Je vous demande pardon, ma mère, dit cette pauvre fille, d'avoir tardé si longtemps " ; et, en disant ces mots, il lui sortit de la bouche deux roses, deux perles et deux gros diamants. " Que vois-je là ! dit sa mère toute étonnée ; je crois qu'il lui sort de la bouche des perles et des diamants. D'où vient cela, ma fille ? (Ce fut là la première fois qu'elle l'appela sa fille.) La pauvre enfant lui raconta naïvement tout ce qui lui était arrivé, non sans jeter une infinité de diamants. " Vraiment, dit la mère, il faut que j'y envoie ma fille. Tenez, Fanchon, voyez ce qui sort de la bouche de votre sœur quand elle parle ; ne seriez-vous pas bien aise d'avoir le même don ? Vous n'avez qu'à aller puiser de l'eau à la fontaine, et, quand une pauvre femme vous demandera à boire, lui en donner bien honnêtement. - Il me ferait beau voir, répondit la brutale, aller à la fontaine ! - Je veux que vous y alliez, reprit la mère, et tout à l'heure. "

Elle y alla, mais toujours en grondant. Elle prit le plus beau flacon d'argent qui fut au logis. Elle ne fut pas plus tôt arrivée à la fontaine, qu'elle vit sortir du bois une dame magnifiquement vêtue, qui vint lui demander à boire. C'était la même fée qui avait apparu à sa sœur, mais qui avait pris l'air et les habits d'une princesse, pour voir jusqu'où irait la malhonnêteté de cette fille. " Est-ce que je suis ici venue, lui dit cette brutale orgueilleuse, pour vous donner à boire ? Justement j'ai apporté un flacon d'argent tout exprès pour donner à boire à Madame ! J'en suis d’avis : buvez à même si vous voulez. - Vous n'êtes guère honnête, reprit la fée, sans se mettre en colère. Eh bien ! puisque vous êtes si peu obligeante, je vous donne pour don qu'à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche ou un serpent, ou un crapaud. "

D'abord que sa mère l'aperçut, elle lui cria : " Eh bien ! ma fille ! - Eh bien ! ma mère ! lui répondit la brutale, en jetant deux vipères et deux crapauds. - O ciel, s'écria la mère, que vois-je là ? C'est sa sœur qui est en cause : elle me le paiera " ; et aussitôt elle courut pour la battre. La pauvre enfant s'enfuit et alla se sauver dans la forêt prochaine. Le fils du roi, qui revenait de la chasse, al rencontra et, la voyant si belle, lui demanda ce qu'elle faisait là toute seule et ce qu'elle avait à pleurer ! " Hélas, Monsieur, c'est ma mère qui m'a chassée du logis. " Le fils du roi, qui vit sortir de sa bouche cinq ou six perles et autant de diamants, lui pria de lui dire d'où cela lui venait. Elle lui conta toute son aventure. Le fils du roi en devint amoureux ; et, considérant qu'un tel don valait mieux que tout ce qu'on pouvait donner en mariage à une autre, l'emmena au palais du roi son père, où il l'épousa.

Pour sa sœur, elle se fit tant haïr, que sa propre mère la chassa de chez elle ; et la malheureuse, après avoir bien couru sans trouver personne qui voulut la recevoir, alla mourir au coin d'un bois.

Charles Perrault - Contes (1695)
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MessageSujet: Re: textes   textes EmptyLun 14 Oct - 19:33

textes E0b48992

L’éléphant et le chien !
Ecoutes attentivement l’histoire d’un éléphant – l’éléphant royal – qui appartenait au roi et avait l’honneur de mener les parades royales. Son nom était Rajah et il vivait entouré d’un grand luxe. Mais cela ne le rendait pas heureux, parce que comme il était le seul éléphant royal, souvent il se sentait très seul, sans personne pour lui tenir compagnie. Jusqu’à ce qu’un jour il s’est fait un ami   !
Chaque jour, à la tombée de la journée, Rajah prenait un long et rafraîchissant bain juste avant que son cornac ne lui serve le dîner. Après le repas, il marchait dans ses pièces et il admirait le coucher du soleil. Alors, quand les étoiles scintillantes prenaient leur place dans le ciel velouté, il allait se coucher.
Cependant, un jour, à la tombée de la nuit, venait-il de dîner, il s’est rendu compte qu’un petit chien blanc l’observait par la grille de la cour. Le chien était très maigre et avait l’air affamé.
« M. l’Eléphant, excusez-moi — a dit le petit chien d’une voix douce — excusez-moi de vous déranger, mais est-ce que vous permettez que je mange vos restes  ? J’ai tellement faim.
— Bien sûr », répondit gentiment Rajah. Alors, le petit chien se glissa sous la porte et se précipita vers la gamelle de l’éléphant pour manger les restes ; il les avala en un clin d’œil, puis remercia l’éléphant et s’enfonça dans la nuit en gambadant. La même chose se produisit le lendemain, puis le surlendemain, jusqu’à ce qu’un soir, voyant arriver le chien, Rajah lui dise : « Mon ami, voudrais-tu venir partager chaque soir mon dîner ? Je vis seul, et ta compagnie me ferait grand plaisir. »
Ne se tenant plus de joie, le petit chien accepta avec enthousiasme cette aimable proposition. Un gigantesque éléphant assis auprès d’un petit chien blanc avec lequel il dînait – quel étrange spectacle ils offraient !
Cependant, le cornac estimait que le petit chien blanc n’était pas un compagnon convenable pour un éléphant royal, et tous les soirs, il faisait de son mieux pour le chasser. Mais, à la grande satisfaction de l’éléphant, son petit compagnon persistait à revenir. Et comme le cornac était paresseux, il ne tarda pas à renoncer à l’éloigner et lui permit de rester.
Rajah et Flocon de Neige (c'est ainsi que l’éléphant avait baptisé le chien), ne tardèrent pas à devenir inséparables. Quand l’éléphant allait prendre son bain le soir, le chien l’accompagnait et ils jouaient ensemble dans l’eau. Après quoi ils dînaient en parlant inlassablement, comme font les amis. Ils riaient aussi beaucoup, bien sûr. Puis quand venait l’heure de se coucher, Flocon de Neige se pelotonnait à côté de Rajah. C’était une grande amitié.
Mais un jour, un fermier qui s’en revenait des champs vit les deux animaux jouer ensemble ; il aborda le cornac et lui dit : « Ce petit chien a l’air très intelligent ; j’aimerais beaucoup l’acheter. Combien en voulez-vous ? » Voyant là l’occasion rêvée de se débarrasser enfin du petit chien tout en arrondissant sa fin de mois, le cornac fit affaire avec le fermier, qui emmena aussitôt Flocon de Neige.
Le départ de son ami plongea Rajah dans une grande solitude et une grande tristesse. Il perdit peu à peu l’appétit ; il n’avait pas envie de manger seul. En fait, il n’avait pas envie de grand-chose. Il se contentait de rester là, à regarder par la clôture la direction dans laquelle le petit chien était parti. Quand arrivaient le soir et l’heure du bain, Rajah refusait d’aller dans l’eau, et il ne remarquait même pas le coucher de soleil et les étoiles qui brillaient dans le ciel nocturne dégagé.
Après une semaine de cet étrange comportement, le cornac commença à s’inquiéter vraiment pour lui. Il en parla donc au roi, qui envoya son propre médecin examiner Rajah. Le médecin ausculta soigneusement l’éléphant. « Eh bien, je ne lui trouve absolument rien, dit-il finalement. Cet éléphant n’a pas l’air malade, il semble juste très triste.
— Oui, en effet, répondit le cornac.
— Humm  ... En général, poursuivit le médecin avec sagesse, quand les personnes et les animaux sont tristes, il y a toujours une bonne raison. Est-il arrivé quelque chose ces derniers temps ? Y a-t-il eu des changements dans sa vie ?
— Pas vraiment  ... Quoique  ... il avait l’habitude de jouer chaque soir avec un petit chien tout maigre qui a été acheté récemment par un fermier du coin.
— Quand cela est-il arrivé ? s’enquit le médecin.
— Oh ! cela doit faire presque une semaine, maintenant, répondit le cornac d’un air penaud.
— Et quand a-t-il cessé de manger et de prendre son bain ? demanda le médecin.
— Humm  ... À cette époque, je présume, répondit le cornac, visiblement gêné de ne pas avoir fait la relation.
— Eh bien, nous y sommes ! Il doit être triste parce que son ami lui manque !
— Oh ! mon Dieu, si seulement je n’avais pas été tellement pressé de vendre le petit chien ! Je trouvais qu’ils formaient un couple si bizarre, tous les deux ! Je vais essayer de le retrouver, mais pour être honnête, j’ignore où habite le fermier », dit le cornac tout penaud.
Quand le médecin rapporta cette nouvelle au palais, le roi fit savoir dans tout son royaume qu’une récompense serait offerte à qui ramènerait le chien. Apprenant cela, le fermier se mit immédiatement en route avec Flocon de Neige pour aller réclamer sa récompense.
Dès qu’ils franchirent les portes du palais, Flocon de Neige aperçut son ami Rajah et, aboyant de joie, il courut vers lui aussi vite que ses petites pattes le lui permettaient. Revoir son petit compagnon rendit l’éléphant fou de joie. Il le souleva à l’aide de sa longue trompe, le déposa au sommet de sa tête et se mit en route pour aller prendre son bain. Ce soir-là, les deux amis partagèrent de nouveau leur dîner et Rajah recommença à être heureux. Le lendemain, le cornac fit fabriquer une gamelle spécialement pour Flocon de Neige afin de lui signifier qu’il était invité à rester pour toujours. Au cours de la procession suivante, les gens s’émerveillèrent à la vue du petit chien blanc assis sur la tête de l’éléphant qui menait le cortège royal.

moralité :  
                                                   
Nous avons tous besoin d’amis avec qui partager des moments et des souvenirs précieux, et capables de nous aider dans les moments difficiles. Le sage sait qu’il est possible de trouver un ami même parmi les êtres les plus différents de soi.
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MessageSujet: joli conte   textes EmptyLun 14 Oct - 19:35


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LE BERGER AU YEUX D'ÉTOILES ...

Il était une fois un roi si puissant que chaque fois qu'il éternuait tous les habitants du royaume devaient dire : «A vos souhaits ! Dieu vous bénisse !»
Quand il était enrhumé, on n'entendait pas d'autres mots à travers son royaume que «A vos souhaits ! Dieu vous bénisse !»
Tous faisaient ainsi excepté le berger aux yeux d'étoiles. Le roi ayant eu vent de cela, se mit en colère et fit appeler le berger.
Celui-ci se présenta devant le roi qui se tenant sur son trône était très furieux.
«Dis tout de suite: A mes souhaits ! Dieu me bénisse !» cria-t-il.
«A mes souhaits ! Dieu me bénisse !» dit le berger aux yeux d'étoiles.
«A moi, à moi, misérable que tu es !» cria le roi.
«A moi, à moi, Majesté !» répondit le berger.
«Mais à mes souhaits, aux miens ! Dis immédiatement : A vos souhaits ! Dieu vous bénisse, Votre Majesté !» hurla à pleins poumons le roi, hors de lui.
«Quoi qu'il arrive, moi, je ne le dirai pas tant que je n'épouserai pas la Princesse», riposta le berger.
La Princesse, elle-même, se trouvait dans la pièce, et se tenait assise sur un petit trône.
Elle appréciait beaucoup ce courageux berger cependant elle ne fit pas entendre qu'elle ne l'épouserait pas.
Par contre, le roi, pris d'une colère noire, ordonna aussitôt que le berger soit emprisonné dans la cellule de l'ours blanc.
Les soldats le saisirent et s'exécutèrent. Mais quand l'ours aperçut les yeux d'étoiles du berger, il recula et se recroquevilla dans le coin opposé de la cellule.
Pour rien au monde il n'aurait osé toucher au berger.
Le lendemain, le chambellan vint pour ramasser les os du berger et vit que celui-ci se portait comme un charme. Il reconduisit le berger devant le roi.
«Alors, misérable que tu es ! Et maintenant que tu es passé si près de la mort, vas-tu enfin dire :A mes souhaits ! Que dieu me bénisse !»
Le berger rétorqua :
«Mais mourir dix fois ne me fait pas peur à moi ! Je le dirais à la seule condition que vous me donniez la main de la Princesse.»
«Eh bien, tu vas donc mourir dix fois !»
Le roi ordonna que le berger soit jeté en prison dans la cellule des hérissons géants. Les soldats s'exécutèrent mais dès qu'ils refermèrent la porte,
Le berger sortit une flûte de la manche de son manteau brodé et joua si bien que les hérissons se mirent à danser bras dessus, bras dessous.
Le lendemain, le chambellan vint voir s'il restait des os. Mais le berger jouait encore de la flûte et les hérissons dansaient toujours.
Il n'y avait rien d'autre à faire que de le reconduire devant le roi qui lui dit :
«Alors, misérable que tu es ! Maintenant que tu es passé si près de la mort, vas-tu enfin dire : A mes souhaits ! Que dieu me bénisse !
-Mais moi, mourir cent fois ne me fait même pas peur ! Je le dirais à la seule condition que vous me donniez la main de la Princesse.
-Eh bien, tu vas donc mourir cent fois !» cria le roi dans une immense colère et il ordonna que le berger soit jeté dans un gouffre dont les murs étaient hérissés de faux.
Les soldats se saisirent du berger. Mais avant d'être jeté dans le gouffre aux faux, il les pria de s'écarter un instant pour y jeter un oeil. Peut-être reviendrait-il sur sa décision ?
Les soldats sortirent et le laissèrent seul dans le cachot, devant le gouffre.
De son côté, il dressa sa masse hérissée de pointes et la déguisa de son manteau brodé et de son chapeau, puis cria aux soldats qu'il ne changerait pas d'avis.
Ceux-ci rentrèrent à nouveau,saisirent la masse habillée du manteau et du chapeau et la jetèrent dans le gouffre pensant qu'il s'agissait du berger alors que celui-ci s'était caché dans un coin du cachot.
Le lendemain, le chambellan arriva avec sa lanterne et faillit tomber à la renverse en apercevant le berger. Il le reconduisit devant le roi dont la colère ne cessa d'augmenter.
Il posa tout de même la question au berger :
«Alors maintenant que tu es revenu du centième cercle de la Mort, vas-tu dire enfin : A mes souhaits ! Dieu me bénisse !»
Mais le berger répondit sèchement :
«Je ne le dirais pas tant que vous ne me donnerez pas la main de la Princesse !»
Le roi finit par comprendre qu'il n'arriverait pas à tuer le berger et fit atteler le carrosse royal. Le berger prit place à ses côtés et le roi donna l'ordre d'être conduit dans la Forêt d'argent.
Une fois arrivé, il dit au berger :
«Vois-tu cette Forêt d'argent ? Je te la donne si tu dis : A mes souhaits ! Dieu me bénisse !»
Mais le courageux berger s'entêta et donna la même réponse :
«Je ne le dirais pas tant que vous ne me donnerez pas la main de la Princesse !»
Le roi donna l'ordre d'être conduit au Château d'or.
Une fois arrivé, il dit au berger :
«Vois-tu ce Château d'or ? Je te l'offre ainsi que la Forêt d'argent pourvu que tu me dises : A mes souhaits ! Dieu me bénisse !»
Mais le berger répéta inlassablement :
«Je ne le dirais pas tant que vous ne me donnerez pas la main de la Princesse !»
Ils poursuivirent leur route jusqu'au Lac de diamant. Le roi dit :
«Vois-tu ce Lac de diamant ? Je te l'offre ainsi que le Château d'or et la Forêt d'argent pourvu que tu me dises : A mes souhaits ! Dieu me bénisse !»
Mais le berger répéta sans cesse :
«Non, non, je ne le dirais pas tant que vous ne me donnerez pas la main de la Princesse !»
Le roi finit par comprendre qu'il n'y avait rien à tirer du berger. Il poussa un grand soupir et dit :
«Sacrebleu ! Je te donne la main de ma fille mais alors dis-moi tout de suite : A vos souhaits ! Dieu vous bénisse !»
«Bien sûr, bien sûr, je vous le dis ! Pourquoi je ne le ferais pas ?»
Le roi s'en réjouit et annonça à tous les habitants du royaume que sa fille allait se marier.
La Princesse, qui avait éconduit tant de prétendants, était désormais la plus heureuse au monde car elle était tombée sincèrement amoureuse du berger aux yeux d'étoiles.
Ils donnèrent un si grand repas de noces que tout le pays buvait, mangeait et dansait.
Mais c'est au palais royal que fut célébrée la plus belle fête, que se joua la meilleure musique et que l'on servit les meilleurs plats.
Quand le garçon d'honneur présenta la tête de porc au raifort, le roi plaça le plat devant lui pour le partager, comme il se doit avec tous les invités, quand soudainement l'odeur du raifort le fit éternuer :
«A vos souhaits ! Dieu vous bénisse!» cria le premier le berger. Le roi s'en réjouit tellement qu'il tomba de son siège et mourut sur-le-champ.
C'est ainsi que le berger aux yeux d'étoiles devint le roi. Il devint même un excellent roi qui jamais n'imposait à son peuple de lui présenter ses voeux à contre coeur.
Cependant, tous lui souhaitaient tout le bien possible de tout leur coeur parce qu'il était un très bon roi et tous l'aimaient beaucoup. - (trouvé sur le net) -
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MessageSujet: reponse   textes EmptyLun 14 Oct - 22:36

que de belles choses vraiment beaucoup de plaisir à lire merci ma douce!!merci pour ces partages!bisous



                                                                                                    textes 57419831602bec
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MessageSujet: textes à méditer   textes EmptyMar 5 Nov - 21:25

textes Aw49lh





BOL BOIS CHATAIGNIER

Je vous assure que vous vous rappellerez du Bol de bois demain, dans une semaine, un mois , une année…

Un vieil homme tout frêle va vivre avec son fils, sa bru et son petit-fils de quatre ans.

La main du vieil homme tremblait, sa vue était embrouillée et sa démarche vacillante.

La famille mangeait ensemble à la table. Mais, le vieux grand-papa éprouvait de la difficulté à manger. Les petits pois glissaient de sa cuiller et tombaient sur le plancher.

Quand il prenait son verre de lait, il le renversait sur la nappe.

Le fils et son épouse étaient irrités par le gâchis.

Le fils affirmait « On devrait faire quelque chose à propos de papa »

« J’en ai marre du lait renversé, du bruit qu’il fait en mangeant et de la nourriture sur le plancher. »

Alors, avec son épouse, il installait une table dans un coin de la cuisine.

Là, le grand-père mangeait seul pendant que la famille prenait le repas.

Étant donné que le vieil homme avait brisé de la vaisselle, sa nourriture était servie dans un bol de bois.

Quand la famille jetait un coup d’œil en direction de grand-papa, il leur arrivait de voir une larme glisser sur la joue du vieil homme pendant qu’il était assis tout seul.

Malgré tout, ils continuaient à maugréer contre lui lorsqu’il échappait sa fourchette ou sa nourriture.

Le petit-fils observait tout en silence.

Un soir, avant le souper, le papa remarquait son fils qui jouait avec des morceaux de bois qui jonchaient le plancher.

Il lui demanda gentiment, « que fabriques-tu? » Tout aussi gentiment le petit garçon répondit,

« Oh! Je fais un petit bol pour toi et maman pour que vous mangiez votre nourriture lorsque je serai plus grand. »

Le petit garçon sourit et continuait son travail.

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Ces mots ont eu l’effet d’une bombe sur les parents qui devinrent silencieux. Des larmes commençaient à ruisseler le long de leurs joues… Sans dire un mot, ils savaient ce qu’ils devaient faire.

Ce soir-là, le fils prit la main de son père pour le ramener gentiment à la table familiale.

Pour le reste de ses jours il mangea tous ses repas avec la famille. Et pour quelque raison, ni le fils ou son épouse ne firent de cas quand il échappait sa fourchette, renversait du lait ou salissait la nappe.

Sur une note positive, j’ai appris que, peu importe quoiqu’il arrive, aussi mauvais que cela semble aujourd’hui, la vie continue, et elle sera meilleure demain.

J’ai appris que nous pouvons en dire beaucoup au sujet d’une personne de la façon qu’elle se comporte devant quatre choses :

Une journée de pluie, les personnes âgées, des bagages égarés et des lumières d’arbre de Noël emmêlées.

J’ai appris que gagner sa vie n’est pas la même chose que de « vivre sa vie. »

J’ai appris que la vie nous donne quelquefois une deuxième chance.

J’ai appris que l’on ne doit pas poursuivre sa vie avec une mitaine de receveur dans chaque main. Nous avons besoin de remettre quelque chose aux autres quelquefois. J’ai appris que si on poursuit le bonheur, il va nous échapper.

Mais, si vous vous concentrez sur votre famille, vos amis, les besoins d’autrui, votre travail et l’accomplissement des choses au meilleur de vos capacités, le bonheur vous trouvera bien.

J’ai appris que lorsque je prends une décision avec mon cœur, je prends normalement la bonne décision.

J’ai appris que même si je ressens de la douleur, je n’ai pas besoin de devenir un casse-pieds pour les autres.

J’ai appris que chaque jour, nous devrions étendre le bras et toucher quelqu’un d’autre.

Le monde aime cette touche humaine… se tenir par la main, une accolade chaleureuse ou simplement une tape dans le dos….

J’ai appris que j’en ai encore beaucoup à apprendre.



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               L’étranger




Quelques années avant ma naissance, mon père connut un étranger récemment arrivé dans notre village.
> Depuis le début, mon père fut subjugué par ce personnage, si bien que nous en arrivâmes à l’inviter à demeurer chez nous.
> L’étranger accepta et depuis lors il fit partie de la famille.
> Moi je grandissais, je n’ai jamais demandé d’où il venait, tout me paraissait évident.
> Mes parents étaient enseignants : ma maman m’apprit ce qu'était le bien et ce qu'était le mal et mon père m’apprit l’obéissance.
> Mais l’étranger c’était un conteur, un enjôleur.
> Il nous maintenait pendant des heures fascinés par ses histoires mystérieuses ou rigolotes.
> Il avait la réponse à tout ce qui concernait la politique, l’histoire ou les sciences.
> Il connaissait tout du passé, du présent, il aurait presque pu parler du futur !
> Il fit même assister ma famille à une partie de football pour la première fois.
> Il me faisait rire et il me faisait pleurer.
> L’étranger n’arrêtait jamais de parler, ça ne dérangeait pas ma Maman.
> Parfois elle se levait, sans prévenir, pendant que  nous continuions à boire ses paroles, je pense qu’en réalité, elle était partie à la cuisine pour avoir un peu de tranquillité.(Maintenant je me demande si elle n’espérait pas avec impatience qu’il s’en aille.)
> Mon père avait ses convictions morales, mais l’étranger ne semblait pas en être concerné.
> Les blasphèmes, les mauvaises paroles, par exemple, personne chez nous, ni voisins, ni amis, ne se seraient permis.
> Ce n’était pas le cas de l’étranger qui se permettait tout, offusquant mon père et faisant rougir ma maman.
> Mon père nous avait totalement interdit l’alcool.
> Lui, l’étranger il nous incitait à en boire souvent.
> Il nous affirmait que les cigarettes étaient fraîches et inoffensives, et que pipes et cigares faisaient distingué.
> Il parlait librement (peut-être trop) du sexe.
> Ses commentaires étaient évidents, suggestifs, et souvent dévergondés.
>
> Maintenant je sais que mes relations ont été grandement influencées par cet étranger pendant mon adolescence.
> Nous le critiquions, il ne faisait aucun cas de la valeur de mes parents, et malgré cela, il était toujours là !
>
> Cinquante ans sont passés depuis notre départ du foyer paternel.
> Et depuis lors beaucoup de choses ont changé: nous n’avons plus cette fascination.
> Il n’empêche que, si vous pouviez pénétrer chez mes parents,vous le retrouveriez quand même dans un coin, attendant que quelqu’un vienne écouter ses parlottes ou lui consacre son temps libre....
> Voulez-vous connaître son nom?


> Nous, nous l’appelons ....... Téléviseur!
>  
> Remarque:
> Il faudrait que cette belle histoire soit lue partout.
> Attention: maintenant il a une épouse qui s’appelle Ordinateur !
>
> ...et un fils qui s’appelle Portable!
>
> et un neveu pire que tous ! Lui c’est le Téléphone intelligent



textes 98y32a




Solitude d'une primevère

Oh! brr! quel froid !
Mes pétales ont tous attrapé un rhume
Ma tige est bourrée de douleurs
Et mes feuilles tremblent de froid.
Quel mauvais temps!
Moi, qui suis si peu de temps
Sur terre, il faut que je souffre,
et de plus, je suis seule!
Je n'ai personne à qui bavarder
Comme c'est laid, la solitude .
Peut-être viendra-t-on me cueillir?
Et me mettre dans un joli vase?
Tiens, une promeneuse .
Et si seulement, elle pouvait me voir .
Mais non! elle passe tout droit.
Et puis voilà que maintenant la nuit tombe.
On dirait qu'il va geler.
Faisont une petite prière
Pour que le jour se lève vite.
Mais la primevère ne vit jamais
L'aube se lever.
Elle mourut de froid dans la nuit.

Adeline




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