PRENEZ LE TEMPS DE ME LAISSER UN PETIT COM.et de donner l'adresse à vos ami(es) |
| | du sombre au virtuel | |
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Auteur | Message |
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Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: du sombre au virtuel Lun 17 Fév - 17:26 | |
| DU SOMBRE 3D AU VIRTUEL Je file en loque à strophes Un mauvais coton brume Au soûl sol, ou m'étoffe En alcool qui allume, Virtuailant ma plume. Je me terre en mots dits Du bout des fièvres moites, Ou d'éther mes écrits J'imbibe avec une ouate, Un nuage en bleue boîte. Je fleuris mes cahiers De quelques crises-en-t’aime, Ou je plante en fusée Devant mon écran blême, Choux de lune à la crème. Je me patte-de-mouche En vains feuillets kleenex, Ou bien titille des touches En axant circonflexe Ma pensée sur le sexe. Comme un vieux tamanoir C'est noir j'aspire au rouge Qui fourmille en miroir De ma jeunesse qui bouge Encore en tweets épars. Tantôt tel un mât noir Gazoilé dans l'amer, Je m'épanche en grimoires De vers, tantôt libère Mes voiles au vent cyber. edouard_divers22 LUNAISON POETIQUE La lune a sa face Cachée que le poète, Du fond de sa crevasse, Eclaire en comète... Décroché du monde, Cracheur de feu sacré, Qui décroche la blonde En sa nuit fleurbleutée... Qui l'accroche au mur Du songe avec un clou De girofle, en pur Nouveau-né dans les choux... Il siffle des bulles, Champagne musical, Quand la mort hulule Il est souffleur d'étoiles... Tantôt jus d'espoir, Il roucoule aux gosiers; Tantôt trouble-foire En pluie de pointillés... Haut-vol sépulcral Dans l'éther des chapelles, Tantôt à cheval Sur les zébrures d'un ciel... Cabré pour défier Par-delà son cristal Tel clan tel guêpier, Fiel et foudre sociale... Il tisse en tarentelle, Parfum de scandale, Pour un butin de miel Sa fleur en cavale. edouard_divers22 | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: connaître un écrivain Lun 17 Fév - 17:28 | |
| KHALIL GIBRAN (1883-1931) 1883- Naissance du poète et peintre libanais à Bcharré, village situé dans la "Vallée Sainte" avoisinant les forêts de grands cèdres. Il est baptisé dans la religion chrétienne maronite dont était issue sa mère. Il reçoit son enseignement primaire en arabe et en syriaque. 1895- Il émigre aux États-Unis en compagnie de sa mère, son frère et de ses deux soeurs pour s'établir à Boston et ouvrir une épicerie. 1897- De retour au Liban, il s'installe à Beyrouth pour suivre les cours de la fameuse école de la Sagesse al-Hikmat où l'histoire des religions et le droit international lui sont enseignés. 1901- Une série de voyages en Grèce, en Italie et en Espagne le conduisent à Paris où pendant deux années il étudie la peinture et achève son livre Les Esprits Rebelles : cette oeuvre protestataire, mal reçut par les autorités turques, est brûlé publiquement. 1903- Gibran est rappelé à Boston où décèdent sa mère, son frère et une de ses soeurs de la tuberculose. C'est dans un état de détresse et de détachement qu'il entame une version anglaise du Prophète, oeuvre dont il avait déjà esquissé les grandes lignes en arabe dès l'âge de quinze ans et qu'il travaillera jusqu'en 1923. 1904- Le quotidien new-yorkais Al-Muhajir, publié en langue arabe, diffuse ses poèmes, récits et essais; ils seront par la suite rassemblés dans le recueil Larmes et Sourires (1914). 1908- Un séjour de deux ans à Paris lui permet d'étudier à l'Académie des beaux arts et de rencontrer de nombreux artistes : Rodin, Debussy, Maeterlinck, Rostand,... 1910- Gibran se fixe définitivement à New York : sa renommée mondiale ne cessera de croître. 1916- "Mon peuple est mort", cette citation résume son engagement pour son pays natal qu'il soutient dans sa lutte contre le joug ottoman et la famine. 1920 Gibran est à la tête de "Al-rabiat al-qalamiyyat", cercle littéraire réunissant l'élite du monde arabe émigré aux États-Unis. 1923- Publication et succès immédiat de son oeuvre longuement mûrie et remaniée : Le Prophète. À son grand regret, sa santé détériorée ne lui permet pas un retour en Orient. 1931- Gibran meurt le 10 Avril dans un hôpital de New York. Son corps fut déposé à sa demande dans le monastère Mar Sarkis, non loin de Bcharré. Parle-nous de la Douleur ? Il répondit : Votre douleur est cette fissure de la coquille qui renferme votre entendement. Et comme le noyau du fruit doit se briser afin que le cœur puisse se tenir au soleil, ainsi vous devez connaître la douleur. Si votre cœur pouvait continuer de s’émerveiller des miracles quotidiens de votre vie, votre douleur vous semblerait aussi merveilleuse que votre joie ; Et vous accepteriez les saisons de votre cœur, comme vous avez toujours accepté les saisons qui traversent vos champs. Et vous observeriez avec sérénité les hivers de vos chagrins. Une grande part de votre douleur est choisie par vous-mêmes. C’est la potion amère avec laquelle le médecin en vous guérit votre Moi malade. Ayez confiance en ce médecin et buvez donc sa potion en paix et en silence. Car sa main, bien que rude et pesante, est guidée par la tendre main de l’Invisible. Et la coupe qu’il vous tend, bien qu’elle vous brûle les lèvres, a été faite de cette argile que le Potier a mouillée de Ses larmes sacrées DES ENFANTS Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit: Parlez-nous des Enfants. Et il dit : Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même, Ils viennent à travers vous mais non de vous. Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas. Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées, Car ils ont leurs propres pensées. Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes, Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves. Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous. Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s'attarde avec hier. Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés. L'Archer voit le but sur le chemin de l'infini, et Il vous tend de Sa puissance pour que Ses flèches puissent voler vite et loin. Que votre tension par la main de l'Archer soit pour la joie; Car de même qu'Il aime la flèche qui vole, Il aime l'arc qui est stable. DE LA VIE La Vie est comme une île perdue dans l'océan de la solitude, une île dont les rochers seraient nos espérances, et les arbres nos rêves, dont les fleurs seraient notre solitude et les ruisseaux nos aspirations. 3Votre Vie, ami, est une île séparée de toutes les autres îles et régions. 3 Quel que soit le nombre de bateaux qui quittent vos rivages pour d'autres pays, quel que soit le nombre de flottes qui y accostent, 3vous serez à jamais une île séparée, souffrant les affres de la solitude et aspirant au bonheur. 3 Les autres hommes ne vous connaissent point et ils sont loin de compatir à votre solitude ou de vous comprendre. Je t'ai aperçu mon frère quand, assis sur ton monticule d'or, tu te réjouissais de tes richesses. Tu étais fier de tes trésors et ancré dans la conviction que chaque poignée d'or amassée tisserait un lien invisible entre les désirs et les pensées d'autrui et les tiens propres. Dans mon imagination tu apparaissais en grand conquérant, conduisant ses troupes à l'assaut des forteresses de l'ennemi. Mais quand à nouveau je regardai, je ne vis plus qu'un coeur solitaire se languissant derrière ses coffres d'or, qu'un oiseau affamé dans une cage dorée à la mangeoire vide. Mon frère, je t'ai vu alors que tu étais assis sur le trône de la gloire. Tout autour, le peuple t'acclamait comme sa majesté. Il chantait les louanges de tes actes et magnifiait ta sagesse. Les yeux étaient fixés sur toi comme sur un prophète et les chants des esprits réjouis montaient jusqu'à la voûte céleste. Lorsque tu regardais tes sujets, je distinguais dans ton regard les signes du bonheur, de la puissance et du triomphe, tu paraissais être l'âme de leur corps. Mais, quand à nouveau je regardai, tu étais seul dans ta solitude. Debout près de ton trône, tu te tournais dans toutes les directions, les bras tendus, comme un exilé qui demanderait grâce et miséricorde à d'invisibles fantômes ou qui mendierait un abri, ne serait-ce que celui pouvant offrir chaleur et amitié. Mon frère, je t'ai vu aimer une femme merveilleusement belle et poser ton coeur sur l'autel de sa beauté. Quand je la vis te regarder, les yeux empreints de tendresse et d'amour maternel, je me dis: « Puisse vivre longtemps l'amour qui a chassé la solitude du coeur de cet homme et l'a uni à un autre coeur. » Hélas, quand à nouveau je regardai, dans ton coeur aimant la solitude était enclose ! Il révélait tout haut ses secrets à la femme aimée, en vain. Car, derrière ton âme pleine d'amour, je distinguai une autre âme solitaire. Elle ressemblait à un nuage errant que tu eusses voulu transformer en larmes coulant dans les yeux de ta bien-aimée... Mon frère, ta vie est comme une maison isolée, loin de toute demeure humaine. Une maison où aucun regard étranger ne peut pénétrer. Si elle était privée de lumière, la lampe e ton voisin ne pourrait l'éclairer. Si elle était sans vivres, les garde-manger de tes voisins ne pourraient lui en procurer. Si elle s'élevait dans le désert, tu ne pourrais la transporter dans le jardin d'autres hommes, labouré et cultivé par d'autres mains. Si elle était construite au sommet d'une montagne, tu ne pourrais la descendre dans la vallée, parcourue par le pas d'autres hommes. Mon frère, la vie de l'esprit s'écoule dans la solitude, et n'y aurait-il cette solitude et cet isolement, tu ne serais point ce que tu es, ni moi ce que je suis. Sans cet isolement et cette solitude, j'arriverais à croire en entendant ta voix que c'est ma voix qui parle, ou en voyant ton visage que c'est le reflet de moi-même dans un miroir. | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
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| Sujet: poésies pour vous......................... Mar 18 Fév - 10:21 | |
| Consolation Alphonse de LAMARTINE Quand le Dieu qui me frappe, attendri par mes larmes, De mon coeur oppressé soulève un peu sa main, Et, donnant quelque trêve à mes longues alarmes, Laisse tarir mes yeux et respirer mon sein; Soudain, comme le flot refoulé du rivage Aux bords qui l’ont brisé revient en gémissant, Ou comme le roseau, vain jouet de l’orage, Qui plie et rebondit sous la main du passant, Mon coeur revient à Dieu, plus docile et plus tendre, Et de ses châtiments perdant le souvenir, Comme un enfant soumis n’ose lui faire entendre Qu’un murmure amoureux pour se plaindre et bénir! Que le deuil de mon âme était lugubre et sombre! Que de nuits sans pavots, que de jours sans soleil! Que de fois j’ai compté les pas du temps dans l’ombre, Quand les heures passaient sans mener le sommeil! Mais loin de moi ces temps! que l’oubli les dévore! Ce qui n’est plus pour l’homme a-t-il jamais été? Quelques jours sont perdus; mais le bonheur encore, Peut fleurir sous mes yeux comme une fleur d’été! Tous les jours sont à toi! que t’importe leur nombre? Tu dis : le temps se hâte, ou revient sur ses pas; Eh! n’es-tu pas celui qui fit reculer l’ombre Sur le cadran rempli d’un roi que tu sauvas ? Si tu voulais! ainsi le torrent de ma vie, À sa source aujourd’hui remontant sans efforts, Nourrirait de nouveau ma jeunesse tarie, Et de ses flots vermeils féconderait ses bords; Ces cheveux dont la neige, hélas! argente à peine Un front où la douleur a gravé le passé, S’ombrageraient encor de leur touffe d’ébène, Aussi pur que la vague où le cygne a passé! L’amour ranimerait l’éclat de ces prunelles, Et ce foyer du coeur, dans les yeux répété, Lancerait de nouveau ces chastes étincelles Qui d’un désir craintif font rougir la beauté! Dieu! laissez-moi cueillir cette palme féconde, Et dans mon sein ravi l’emporter pour toujours, Ainsi que le torrent emporte dans son onde Les roses de Saron qui parfument son cours! Quand pourrai-je la voir sur l’enfant qui repose S’incliner doucement dans le calme des nuits? Quand verrai-je ses fils de leurs lèvres de rose Se suspendre à son sein comme l’abeille aux lis! A l’ombre du figuier, près du courant de l’onde, Loin de l’oeil de l’envie et des pas du pervers, Je bâtirai pour eux un nid parmi le monde, Comme sur un écueil l’hirondelle des mers! Là, sans les abreuver à ces sources amères Où l’humaine sagesse a mêlé son poison, De ma bouche fidèle aux leçons de mes pères, Pour unique sagesse ils apprendront ton nom! Là je leur laisserai, pour unique héritage, Tout ce qu’à ses petits laisse l’oiseau du ciel, L’eau pure du torrent, un nid sous le feuillage, Les fruits tombés de l’arbre, et ma place au soleil! Alors, le front chargé de guirlandes fanées, Tel qu’un vieux olivier parmi ses rejetons, Je verrai de mes fils les brillantes années Cacher mon tronc flétri sous leurs jeunes festons! Alors j’entonnerai l’hymne de ma vieillesse, Et, convive enivré des vins de ta bonté, Je passerai la coupe aux mains de la jeunesse, Et je m’endormirai dans ma félicité! === L’Espoir… Une virgule dans l’univers, Un espace dans l’infini, Un point dans le présent, Si ténu et si précaire, Refuge au fond d’un abri Dans l’attente de l’instant Qui bouleversera ta vie… Espoir qui palpite sur l’horizon du temps En murmure jusqu’à ce que sonne l’olifant … Crinière Contradictions Ils cohabitent en moi. Se battent sans qu’on le voie : Le passé le présent Le futur et maintenant L’illusion et le vrai Le maussade et le gai La bêtise la raison Et les oui et les non L’amour de ma personne Les dégoûts qu’elle me donne Les façades qu’on se fait Et ce qui derrière est Et les peurs qu’on avale Les courages qu’on étale Les envies de dire zut Et les besoins de lutte Et l’humain et la bête Et le ventre et la tête Les sens et la vertu Le caché et le nu L’aimable et le sévère Le prude et le vulgaire Le parleur le taiseux Le brave et le peureux Et le fier et le veule… Pour tout ça je suis seul. == Étoile de la mer Et de vaisseaux, et de vaisseaux, Et de voiles, et tant de voiles, Mes pauvres yeux allez en eaux, Il en est plus qu’il n’est d’étoiles ; Et cependant je sais, j’en sais Tant d’étoiles et que j’ai vues Au-dessus des toits de mes rues, Et que j’ai sues et que je sais ; Mais des vaisseaux il en est plus, - Et j’en sais tant qui sont partis - Mais c’est mon testament ici, Que de vaisseaux il en est plus ; Et des vaisseaux voici les beaux Sur la mer, en robes de femmes, Allés suivant les oriflammes Au bout du ciel sombré dans l’eau, Et de vaisseaux tant sur les eaux La mer semble un pays en toile, Mes pauvres yeux allez en eaux, Il en est plus qu’il n’est d’étoiles. Max Elskamp, Salutations. | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
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| Sujet: mes poésies Mar 18 Fév - 10:35 | |
| Chaque matin je regarde à la fenêtre En m'émerveillant de tout mon être De cette nature qui se réveille Mais n'est jamais tout à fait pareille Toujours parfaite aussi Même les jours de pluie Aux humeurs de larmes Elle garde tous ses charmes Au gré des saisons qui différent Ses couleurs restent éphémères Ses arômes aux couleurs du temps Enveloppent mon coeur de sentiments Ses teintes couleurs authentiques Offrent un spectacle magnifique Qui ne dure que le temps d'une saison Mieux vaut se faire une raison Je cueille en moi ces images Pour en faire un paysage En harmonie avec la vie Elles apparaissent comme par magie === Poétesse je suis, je le serai peut-être jusqu'à ma mort J'invente quelque fois d'immenses et tendres décors Les mots m'emportent dans un monde de sentiments Qui me transportent dans un ciel au soleil couchant J'exprime ce que mon coeur me dicte sur mon clavier J'ai la chance de pouvoir jongler Avec les mots transcrits qui font parfois des pas de deux Et pourraient servir aux doux amoureux Mon esprit s' apaise quand mes mains pianotent très vite Des pensées mitigées que souvent dans la vie j'évite Il suffit d'un mot qui du plus profond de mi jaillisse C'est alors que je savoure l'instant comme un délice Mon âme m'insuffle la tendresse nécessaire pour vivre Alors si de temps à autre je m'entrouve tel un livre Je ressens la chaleur qui m'enveloppe avec amour Je n'ai que mes mots en héritage sur mon parcours Je dédie mes poèmes aux amies (is) à ceux que j'aime Je ne sais qu'écrire en évasion extreme Je les offre simplement à celui ou celle qui les voudra Tant qu'il y aura des oiseaux, des enfants, des fleurs Il y aura des sourires, des joies aussi des pleurs Des gouttes de pluie, des parfums aux milles odeurs Un soleil reluisant de toutes couleurs Tant qu'il y aura des oiseaux, des enfants, des fleurs Existeront espoir, amour et bonheur La tendresse d'un chérubin qui sourit La valse des oiseaux volant vers leur nid Tant qu'il y aura des oiseaux, des enfants, des fleurs Il y aura toujours Jean qui rit, Jean qui pleure Les étoiles filantes se poseront sur les lys des jardins Et la rosée humectera les frais matins Tant qu'il y aura des oiseaux, des enfants, des fleurs Tenant une gerbe d'espérance au creux de son coeur La douce mère qui gémit et pétrit Il y aura des nuages et lune de nuit Tant qu'il y aura des oiseaux, des enfants, des fleurs Il y aura amour et bonheur Pour consoler les craintes de l'humanité Et la joie sera retrouvée == LES RIMES S'ENVOLENT Mon cerveau est en ébullition En surcharge d'inspiration Les rimes s'envolent Virent et virevoltent Se frayent un chemin Pour arriver jusqu'à ma main Vite je prends un stylo Pour écrire tout ces mots Venus de mon esprit En une douce poésie Poésie d'amour Que j'écris chaque jour Pour te renouveller Mon amour à jamais Poésie d'amitié Une autre façon d'aimer Aussi importante dans la vie Comme il est bon d'avoir des amis (ies) Poésie à la vie Pour lui dire " Merci " Et savoir apprécier Tout ce qu'elle aime nous donner | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésies Mar 18 Fév - 10:42 | |
| Hé oui , je sais bien qu'il fait froid, Que le ciel est tout de travers ; Je sais que ni la primevère Ni l'agneau ne sont encore là . La terre tourne ; il reviendra , Le printemps , sur son cheval vert . Que ferait le bois sans pivert , Le petit jardin sans lilas ? Oui , tout passe , même l'hiver , Je le sais par mon petit doigt Que je garde toujours en l'air ... Le printemps reviendra Maurice Carême ("En sourdine") ====================== Printemps Tout est lumière, tout est joie. L'araignée au pied diligent Attache aux tulipes de soie Les rondes dentelles d'argent. La frissonnante libellule Mire les globes de ses yeux Dans l'étang splendide où pullule Tout un monde mystérieux. La rose semble, rajeunie, S'accoupler au bouton vermeil L'oiseau chante plein d'harmonie Dans les rameaux pleins de soleil. Sous les bois, où tout bruit s'émousse, Le faon craintif joue en rêvant : Dans les verts écrins de la mousse, Luit le scarabée, or vivant. La lune au jour est tiède et pâle Comme un joyeux convalescent; Tendre, elle ouvre ses yeux d'opale D'où la douceur du ciel descend ! Tout vit et se pose avec grâce, Le rayon sur le seuil ouvert, L'ombre qui fuit sur l'eau qui passe, Le ciel bleu sur le coteau vert ! La plaine brille, heureuse et pure; Le bois jase ; l'herbe fleurit. - Homme ! ne crains rien ! la nature Sait le grand secret, et sourit. Victor Hugo | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésies choisies pour vous Mar 18 Fév - 11:08 | |
| Ricardo Eliecer Neftalí Reyes Basoalto Activités Poète, écrivain, diplomate, personnalité politique Naissance 12 juillet 1904 Parral, Drapeau du Chili Chili Décès 23 septembre 1973 (à 69 ans) Pablo Neruda - Il meurt lentement Il meurt lentement celui qui ne voyage pas, celui qui ne lit pas, celui qui n'écoute pas de musique, celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux. Il meurt lentement celui qui détruit son amour-propre, celui qui ne se laisse jamais aider. Il meurt lentement celui qui devient esclave de l'habitude refaisant tous les jours les mêmes chemins, celui qui ne change jamais de repère, Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements Ou qui ne parle jamais à un inconnu Il meurt lentement celui qui évite la passion et son tourbillon d'émotions celles qui redonnent la lumière dans les yeux et réparent les coeurs blessés Il meurt lentement celui qui ne change pas de cap lorsqu'il est malheureux au travail ou en amour, celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves, celui qui, pas une seule fois dans sa vie, n'a fui les conseils sensés. Vis maintenant! Risque-toi aujourd'hui! Agis tout de suite! Ne te laisse pas mourir lentement! Ne te prive pas d'être heureux! JE t'ai RÊVER un SOIR... Femme, songe où fusionnent toutes mes fictions, tu as vibré comme réelle dans mes nerfs; pleurant dans mes sentiers de l'illusion perdue, j'ai senti m'effleure ta beauté inconnue. En flétrissant mes rêves et mes folles chimères je t'ai forgée à brides de ciel et de chair, comme une résurgence ou pareille au printemps dans la forêt de tant d'aberrants idéaux... Ta chair divine et parfumée, je l'ai rêvée au milieu des tourments morbides de mon être; et bien que floue, je sais, Aimée, comment tu es, fiction faite réalité en chair de femme... Je te cherche dans les yeux de toutes les femmes, je te cherche et jamais n'ai pu te rencontrer. Dans ma désillusion s'abrite l'illusion que tu es ou seras plus belle qu'aucune autre. Mes rêves te voudront éternellement mienne, jaillissant de la nuit de toutes mes tristesses, germe de joies étranges qui aviveront la flamme que répand ta beauté inconnue. (MEMORIAL DE L' ÎLE NOIRE II. Le lune dans le labyrinthe) Ton silence m'enchante et ce semblant d'absence quand tu m'entends de loin, sans que ma voix t'atteigne. On dirait que tes yeux viennent de s'envoler, on dirait qu'un baiser t'a refermé la bouche. Comme tout ce qui est est empli de mon âme tu émerges de tout, pleine de l'âme mienne. Papillon inventé, tu ressembles à mon âme, tu ressembles aussi au mot mélancolie. Ton silence m'enchante et cet air d'être loin. Tu te plains, dirait-on, roucoulant papillon. Et tu m'entends de loin, sans que ma voix t'atteigne laisse-moi faire silence dans ton silence. Laisse-moi te parler aussi par ton silence simple comme un anneau et clair comme une lampe. Tu es comme la nuit, constellée, silencieuse. Ton silence est d'étoile, aussi lointain et simple. J'aime quand tu te tais car tu es comme absente. Comme si tu mourrais, distante et douloureuse. Il ne faut qu'un sourire, et un seul mot suffit à me rendre joyeux : rien de cela n'était. En pensant, en prenant des ombres au filet dans la solitude profonde. Toi aussi tu es loin, bien plus loin que personne. Penseur, lâcheur d'oiseaux, images dissipées et lampes enterrées. Clocher de brumes, comme tu es loin, tout là-haut ! Étouffant le gémir, taciturne meunier de la farine obscure de l'espoir, la nuit s'en vient à toi, rampant, loin de la ville. Ta présence a changé et m'est chose étrangère. Je pense, longuement je parcours cette vie avant toi. Ma vie avant personne, ma vie, mon âpre vie. Le cri face à la mer, le cri au coeur des pierres, en courant libre et fou, dans la buée de la mer. Cri et triste furie, solitude marine. Emballé, violent, élancé vers le ciel. Toi, femme, qu'étais-tu alors ? Quelle lame, quelle branche de cet immense éventail ? Aussi lointaine qu'à présent. Incendie dans le bois ! Croix bleues de l'incendie. Brûle, brûle et flamboie, pétille en arbres de lumière. Il s'écroule et crépite. Incendie, incendie. Blessée par des copeaux de feu mon âme danse. Qui appelle? Quel silence peuplé d'échos ? Heure de nostalgie, heure de l'allégresse, heure de solitude, heure mienne entre toutes ! Trompe qui passe en chantant dans le vent. Tant de passion des pleurs qui se noue à mon corps. Toutes racines secouées, toutes les vagues à l'assaut ! Et mon âme roulait, gaie, triste, interminable. Pensées et lampes enterrées dans la profonde solitude. Qui es-tu toi, qui es-tu ? | |
| | | cigale13 modérateur Modérateur
Messages : 881 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 72 Localisation : senas bouches du rhône
| Sujet: poésies Mer 19 Fév - 0:31 | |
| Innocence de l'enfance Oh ! Vous, qui cherchiez au fond de votre coeur, La clef perdue de la paix et du bonheur ; Regardez cet enfant qui contemple le ciel ; Dégustez son sourire comme une goutte de miel. Vous verrez l'univers , dans ses yeux, plus beau, L'amour se baignant dans les eaux des ruisseaux, Venir réveiller dans nos coeurs la conscience Que nous avions égarée dans le silence ! Oh! Qu'elle est belle! Qu'elle est jolie, l'innocence ! Rien n'est plus beau que le visage de l'enfance ! Qu'il est beau de rêver de rester enfant, Pour revivre tous les beaux souvenirs d'antan ! Jelloul DAGDAG Petit Lutin de poésie Un pt’it lutin de poésie Désarticulé et sans vie Gisait sur le bord du chemin Juste les restes d’un pantin. Ses fines ailes arrachées Rageusement éparpillées Par un violent vent de folie Qui mit son corps à l’agonie. Parce qu’à l’aube d’un beau jour La haine a remplacé l’amour… On ne le verra plus voler Au cœur des bois ou dans les près, Chantant les fleurs et les oiseaux, Les fées et les élémentaux, Lové dans la lune croissant, Volant les étoiles en passant Ou dansant sur un arc en ciel Entre la pluie et le soleil. De ce monde désenchanté Il était lumière dorée, Alors le ciel en sa clémence Lui redonna une autre chance. Un ange qui passait par là Tendrement le pris dans ses bras Et le posa contre son cœur Lui insufflant de sa chaleur. Petit lutin tout réparé Sourit au bonheur retrouvé, Dans la magie de son aura Scintillait sa Bella Pluma. | |
| | | cigale13 modérateur Modérateur
Messages : 881 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 72 Localisation : senas bouches du rhône
| Sujet: poèmes Ven 21 Fév - 15:43 | |
| S’aimer soi-même Il faut s’apprécier, pour ce qu’on est surtout Et prendre merveilleusement soin de nous Prendre soin de soi, c’est nous aimer C’est être fier de soi, nous respecter On a besoin de nous intérioriser S’occuper de soi n’est jamais paressé On devrait nous arrêter, plus souvent penser à nous Et le plaisir, serait sans doute au rendez-vous Le faire, oui c’est être généreux pour nous Être ouvert à nous, et surtout croire en nous Quand on est bon pour nous, on l’est partout Il faut nous rappeler que tout, part de nous Il faut nous faire plaisir, le faire tous les jours Sans quoi on ne sera pas heureux toujours Ce qui compte c’est d’aller ou va notre cœur Il cherche pour nous des petits bonheurs Nous serions mieux aussi, dans notre peau Notre sourire réapparaitrait aussitôt S’aimer, c’est vivre dans un environnement sain Mais c’est aussi, répondre à tous nos besoins Claude Marcel Breault La Méditerranée (Jean AICARD) O Méditerranée, ô mer tiède, ô mer calme, Grand lac que sans effroi traversent les oiseaux, Les aiguilles des pins d’Italie & la palme Vibrent dans la clarté limpide de tes eaux. Tes golfes dentelés ont de divins caprices, Ton éclatant rivage a des cailloux d’argent, Et la voile latine erre sur tes flots lisses, Charmante comme un cygne immobile en nageant. Amphitrite lascive à longue tresse blonde, Ta tunique flottante entr’ouvre, quand tu dors, Ses plis blancs, & trahit sous l’éclat pur de l’onde Des frissons bleus qui sont les veines de ton corps. Tu t’étends paresseuse, & le ciel tremblant semble Descendre de là-haut pour dormir avec toi ; Et, pendant que ton lit parfumé vous rassemble, Tu chantes comme en rêve & sans savoir pourquoi ! Ah ! ce n’est pas assez d’être nubile & belle Et d’étaler ainsi ton beau corps au soleil, En gardant que le vent ne trouble d’un coup d’aile Les frémissements doux de ton léger sommeil ! Il ne nous suffit pas d’entendre des bruits vagues, Et l’Océan le sait, lui qui fait chaque jour Retentir dans un choc de révolte ses vagues, Pendant que tu souris, languissante d’amour ! Jean Aicard, né le 4 février 1848 à Toulon (Var) et mort le 13 mai 1921 à Paris, ... En 1874, il publie Poèmes de Provence, qui font de lui le poète de cette région. | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: encore une virgule ,,,,,,,, Ven 21 Fév - 18:12 | |
| Encore une virgule Une virgule, enfermée dans une bulle Par un auteur indigne, Essayait de rattraper un point à la ligne Qui s'était échappé. Elle escalada une majuscule, Descendit un point d'exclamation, Retomba sur un tréma, Rebondit sur un point d’interrogation, Trébucha sur une cédille, Se raccrocha à un point de suspension, Et plutôt mal à l'aise, S'arrêta entre deux parenthèses. Le point qui ne bougeait point Prit un accent grave, Et dit à un tiret: "Avant que je ne t'apostrophe, Ouvre un peu les guillemets, Sinon jamais cette brave virgule Qui déambule de-ci, de-là Ne me rattrapera." L'accent circonflexe, sans complexes, Déclara avec un accent aigu Qu'ils étaient déjà trop à l'étroit, Et qu'un de plus.... Ce à quoi le point répondit Que puisqu'il en était ainsi, Il prendrait la vagabonde sous son toit. Ce qu'il fit, ma foi, de bon cœur. Et maintenant, que vais-je faire De ce point-virgule, dit l'auteur ? Renée Jeanne Mignard ==== la ponctuation !! je l'oublie souvent dans mes textes et pourtant !! - Ce n'est pas pour me vanter, Disait la virgule, Mais, sans mon jeu de pendule, Les mots, tels des somnambules, Ne feraient que se heurter. - C'est possible, dit le point. Mais je règne, moi, Et les grandes majuscules Se moquent toutes de toi Et de ta queue minuscule. - Ne soyez pas ridicules, Dit le point-virgule, On vous voit moins que la trace De fourmis sur une glace. Cessez vos conciliabules. Ou, tous deux, je vous remplace ! Maurice CARÊME https://youtu.be/xx8xpOWH-scRouges appétissants qui grelottent à terre Ils agitent leur tête dans le vent du matin Donnant à l'atmosphère un doux parfum serein Qui engage à rêver, à écrire et se taire. Ces frêles gouttelettes agitées par le vent Ensanglantent les blés de mille plaies vermeilles. On se croit transporté au pays des merveilles Ou dans les pays sages de nos rêves d'enfant. Ces fières fleurs sauvages, oubliées, naturelles, Ces coups de pinceau rouge sur l'aquarelle Accrochent le regard bien mieux que les pâquerettes En les voyant rougir, gentiment, le poète Bien plus habitué à ses bouquets de verbes, Aimes-y voir des baisers abandonnés dans l'herbe! | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
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| Sujet: Alphonse de Lamartine Sam 22 Fév - 16:33 | |
| Roulez dans vos sentiers de flamme, Astres, rois de l’immensité ! Insultez, écrasez mon âme Par votre presque éternité ! Et vous, comètes vagabondes, Du divin océan des mondes Débordement prodigieux, Sortez des limites tracées, Et révélez d’autres pensées De celui qui pensa les cieux ! Triomphe, immortelle nature ! A qui la main pleine de jours Prête des forces sans mesure, Des temps qui renaissent toujours ! La mort retrempe ta puissance, Donne, ravis, rends l’existence A tout ce qui la puise en toi ; Insecte éclos de ton sourire, Je nais, je regarde et j’expire, Marche et ne pense plus à moi ! Vieil océan, dans tes rivages Flotte comme un ciel écumant, Plus orageux que les nuages, Plus lumineux qu’un firmament ! Pendant que les empires naissent, Grandissent, tombent, disparaissent Avec leurs générations, Dresse tes bouillonnantes crêtes, Bats ta rive! et dis aux tempêtes : Où sont les nids des nations ? Toi qui n’es pas lasse d’éclore Depuis la naissance des jours. Lève-toi, rayonnante aurore, Couche-toi, lève-toi toujours! Réfléchissez ses feux sublimes, Neiges éclatantes des cimes, Où le jour descend comme un roi ! Brillez, brillez pour me confondre, Vous qu’un rayon du jour peut fondre, Vous subsisterez plus que moi ! Et toi qui t’abaisse et t’élève Comme la poudre des chemins, Comme les vagues sûr la grève, Race innombrable des humains, Survis au temps qui me consume, Engloutis-moi dans ton écume, Je sens moi-même mon néant, Dans ton sein qu’est-ce qu’une vie ? Ce qu’est une goutte de pluie Dans les bassins de l’océan ! Vous mourez pour renaître encore, Vous fourmillez dans vos sillons ! Un souffle du soir à l’aurore Renouvelle vos tourbillons! Une existence évanouie Ne fait pas baisser d’une vie Le flot de l’être toujours plein; Il ne vous manque quand j’expire Pas plus qu’à l’homme qui respire Ne manque un souffle de son sein ! Vous allez balayer ma cendre ; L’homme ou l’insecte en renaîtra ! Mon nom brûlant de se répandre Dans le nom commun se perdra ; Il fut! voilà tout! bientôt même L’oubli couvre ce mot suprême, Un siècle ou deux l’auront vaincu ! Mais vous ne pouvez, à nature ! Effacer une créature ; Je meurs! qu’importe ? j’ai vécu ! Dieu m’a vu ! le regard de vie S’est abaissé sur mon néant, Votre existence rajeunie A des siècles, j’eus mon instant ! Mais dans la minute qui passe L’infini de temps et d’espace Dans mon regard s’est répété ! Et j’ai vu dans ce point de l’être La même image m’apparaître Que vous dans votre immensité ! Distances incommensurables, Abîmes des monts et des cieux, Vos mystères inépuisables Se sont révélés à mes yeux ! J’ai roulé dans mes voeux sublimes Plus de vagues que tes abîmes N’en roulent, à mer en courroux ! Et vous, soleils aux yeux de flamme, Le regard brûlant de mon âme S’est élevé plus haut que vous ! De l’être universel, unique, La splendeur dans mon ombre a lui, Et j’ai bourdonné mon cantique De joie et d’amour devant lui ! Et sa rayonnante pensée Dans la mienne s’est retracée, Et sa parole m’a connu ! Et j’ai monté devant sa face, Et la nature m’a dit : Passe : Ton sort est sublime, il t’a vu! Vivez donc vos jours sans mesure ! Terre et ciel! céleste flambeau ! Montagnes, mers, et toi, nature, Souris longtemps sur mon tombeau ! Effacé du livre de vie, Que le néant même m’oublie! J’admire et ne suis point jaloux ! Ma pensée a vécu d’avance Et meurt avec une espérance Plus impérissable que vous ! Alphonse de Lamartine, Harmonies poétiques et religieuses | |
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| Sujet: poésies choisies pour vous Dim 23 Fév - 15:44 | |
| De l'aube au crépuscule l'aube répand sa paix sur le vaste territoire boisé du fondant de cette forêt d'émeraude la rosée dépose ses baisers humides, la rivière fredonne sa chanson des eaux tumultueuses les fleurs ouvrent leurs larges bourgeons et offrent leurs pétales aux premières lueurs la nuit est assiégée d'une multitude de faisceaux lumineux, trans perçant la canopée le chant des oiseaux se fait entendre et s'attarde dans ce qui semble être une cacophonie un vent léger, caresse les fougères et se laisse prend dans les pièges de soie arachnéens plus loin, sur la ligne d'horizon, dans un camaïeu d'orange, le soleil encore engourdi, se lève la nuit a fuit, évitant un combat perdu d'avance, mais sait déjà que son heure reviendra petit à petit, les ombres prennent formes, nous laissant entrevoir des merveilles dissimulées un tapis de trèfles s'étend sur tout le sol, parsemé, ci et là, de perce-neige blancs et roses la journée se déroule aussi rapidement qu'une pierre détachée, dévale une pente jusqu'à que finalement, l'obscurité, prend le relais, la nuit reprend possession des lieu ==== Dans la beauté d'une nuit d'hiver des scintillements venant du ciel, attirent mon attention quand je marche à travers les arbres essayant d'échapper à leurs doigts griffus un blanc bleuté, recouvre le sol, je sais que je suis lié à cet hiver un silence m'entoure, presque assourdissant, puis devient apaisant je progresse difficilement, m'enfonçant dans le sol meuble j'aimerai allé bien plus loin encore m'éloignant des lumière de la ville le froid mort mon visage, alors que je glisse silencieusement à nouveau, des flocons s'échappent du ventre dodu des nuages désormais, les murmures de la nuit, ne se font plus entendre la brise se lève doucement, puis fuit à travers les branchages les conifères tapis dans l'ombre laissent entendre leur bruissement pareil à une douce berceuse puis s'inclinent sur la ligne d'horizon puis boivent à la lueur de la lumière argentée de l'astre lunaire cachée derrière un voile flottant, telle une déesse mystérieuse mais par transparence et par instant, sa beauté reste visible dans un moulage de faisceaux d'argent descendant sur la terre obscurcie la nuit devient semblable à une symphonie de couleurs et de sons le ciel et la terre s'unissent et s’entrelacent ne formant plus qu'un === À travers la magie de la forêt le vent m'offre ses appels incessants et je suis à son écoute mes pas ne faisant aucun bruit quand je m'enfonce dans la forêt mon nom résonne et l'écho se heurte contre les troncs des chênes centenaires je me retourne dans l'ombre de cette forêt que je connais si bien chaque arbre ou clairière, chaque coude de la rivière qui serpente les lieux tous ces hurlements qui se font entendre dans les profondeurs que je profane je vois briller des yeux par des reflets de lune dans cette nuit d'ébène mes pas se font plus pressant, mes mains caressant chaque écorce je m'imprègne de toute leur vitalité ancestrale afin de me régénérer mais quand j'atteins l'orée de cette luxuriante et verdoyante forêt la rosée scintillante se dépose sur les feuilles encore endormies à la cime des arbres, dans le flou matinal, naît une nouvelle aube je n'entend plus l'appel, il est temps pour moi de revenir sur mes pas ... === Les on-dit ils guettent la moindre bévue derrière les portes ou les fenêtres ils sont souvent d'origine inconnue ils sont sournois et traîtres prenant plaisir à les souffler ils ont vite fait de les colporter en dramatisant les contours dans les ouïes alertes des vautours ils s'en prennent à nos amis, nos amours affranchis dans de beaux discours semant le doute dans les cœurs par des subterfuges et des leurres connaissant, le passé, le présent et le futur ils nous cernent de leurs fioritures se nourrissant à tous les râteliers pour mieux dans nos esprits , s'immiscer ils mettent à nue toute notre vie on les nomme ragots ou calomnies surtout méfiez-vous chers amis car ils nous nuisent ces on dit | |
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| Sujet: mes poésies............... Dim 23 Fév - 15:46 | |
| Aucune règle pour le poème petit sauf celle d 'être 'petit 'Sourire Le sourire est une grâce Que le visage mérite Sourire est facile Juste,puiser dans le coeur Le plaisir de l'offrir. Pleurer Les larmes sont brûlures Quand le coeur est souffrance Sur les joues elles creusent De délicats sillons Asséché la rivière Que résonne les rires; L'arbre Les racines sont mémoire Qui du pied prend naissance Le tronc est doux jardin Ses branches sont des routes Les feuilles en images crées Pour donner aux fleurs Le parfum du bonheur. Aimer L'amour est cadeau Que le monde possède Aimer est privilège Pour les coeurs méritant Les larmes Des larmes Au nom de tristesse Des larmes Au nom du bonheur Les larmes Perles nées de tes yeux Pleurer Expression du coeur. Orage Nuages déchirés Noirceur effacée L'orage éclaté L'éclair zébrant Fraîcheur dans l'été Pour à nouveau respirer. La rose Velours de la rose Douceur en image Fragrance exhalée. Epine en défense Résister sans offense Sa beauté exposée. La fleur est cadeau Pour les yeux et les coeurs. | |
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| Sujet: poésies en habits Dim 23 Fév - 15:49 | |
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| Sujet: j'adore Victor Hugo Dim 23 Fév - 18:36 | |
| ls marchaient à côté l’un de l’autre; des danses Troublaient le bois joyeux; ils marchaient, s’arrêtaient, Parlaient, s’interrompaient, et, pendant les silences, Leurs bouches se taisant, leurs âmes chuchotaient. Ils songeaient; ces deux coeurs, que le mystère écoute, Sur la création au sourire innocent Penchés, et s’y versant dans l’ombre goutte à goutte, Disaient à chaque fleur quelque chose en passant. Elle sait tous les noms des fleurs qu’en sa corbeille Mai nous rapporte avec la joie et les beaux jours; Elle les lui nommait comme eût fait une abeille, Puis elle reprenait: -Parlons de nos amours. -Je suis en haut, je suis en bas,- lui disait-elle, -Et je veille sur vous, d’en bas comme d’en haut.- Il demandait comment chaque plante s’appelle, Se faisant expliquer le printemps mot à mot. O champs! il savourait ces fleurs et cette femme. O bois! ô prés! nature où tout s’absorbe en un, Le parfum de la fleur est votre petite âme, Et l’âme de la femme est votre grand parfum! La nuit tombait; au tronc d’un chêne, noir pilastre, Il s’adossait pensif; elle disait: -Voyez -Ma prière toujours dans vos cieux comme un astre, -Et mon amour toujours comme un chien à tes pieds.- ===== Il est des jours de brume et de lumière vague, Où l’homme, que la vie à chaque instant confond, Étudiant la plante, ou l’étoile, ou la vague, S’accoude au bord croulant du problème sans fond ; Où le songeur, pareil aux antiques augures, Cherchant Dieu, que jadis plus d’un voyant surprit, Médite en regardant fixement les figures Qu’on a dans l’ombre de l’esprit ; Où, comme en s’éveillant on voit, en reflets sombres, Des spectres du dehors errer sur le plafond, Il sonde le destin, et contemple les ombres Que nos rêves jetés parmi les choses font ! Des heures où, pourvu qu’on ait à sa fenêtre Une montagne, un bois, un océan qui dit tout, Le jour prêt à mourir ou l’aube prête à naître, En soi-même on voit tout à coup Sur l’amour, sur les biens qui tous nous abandonnent, Sur l’homme, masque vide et fantôme rieur, Éclore des clartés effrayantes qui donnent Des éblouissement à l’oeil intérieur ; De sorte qu’une fois que ces visions glissent Devant notre paupière en ce vallon d’exil, Elles n’en sortent plus et pour jamais emplissent L’arcade du sombre sourcil ! II Donc, puisque j’ai parlé de ces heures de doute Où l’un trouve le calme et l’autre le remords, Je ne cacherai pas au peuple qui m’écoute Que je songe souvent à ce que font les morts ; Et que j’en suis venu —— tant la nuit étoilée A fatigué de fois mes regards et mes vœux, Et tant une pensée inquiète est mêlée Aux racines de mes cheveux ! —- A croire qu’à la mort, continuant sa route, L’âme, se souvenant de son humanité, Envolée à jamais sous la céleste voûte, A franchir l’infini passait l’éternité ! Et que les morts voyaient l’extase et la prière, Nos deux rayons, pour eux grandir bien plus encore, Et qu’ils étaient pareils à la mouche ouvrière, Au vol rayonnant, aux pieds d’or, Qui, visitant les fleurs pleines de chastes gouttes, Semble une âme visible en ce monde réel, Et, leur disant tout bas quelque mystère à toutes, Leur laisse le parfum en leur prenant le miel ! Et qu’ainsi, faits vivants par le sépulcre même, Nous irions tous un jour, dans l’espace vermeil, Lire l’œuvre infinie et l’éternel poëme, Vers à vers, soleil à soleil ! Admirer tout système en ses formes fécondes, Toute création dans sa variété, Et, comparant à Dieu chaque face des mondes, Avec l’âme de tout confronter leur beauté ! Et que chacun ferait ce voyage des âmes, Pourvu qu’il ait souffert, pourvu qu’il ait pleuré. Tous ! hormis les méchants, dont les esprits infâmes Sont comme un livre déchiré. Ceux-là, Saturne, un globe horrible et solitaire, Les prendra pour le temps où Dieu voudra punir, Châtiés à la fois par le ciel et la terre, Par l’aspiration et par le souvenir ! III Saturne ! sphère énorme ! astre aux aspects funèbres ! Bagne du ciel ! prison dont le soupirail luit ! Monde en proie à la brume, aux souffles, aux ténèbres ! Enfer fait d’hiver et de nuit ! Son atmosphère flotte en zones tortueuses. Deux anneaux flamboyants, tournant avec fureur, font, dans son ciel d’airain, deux arches monstrueuses D’où tombe une éternelle et profonde terreur. Ainsi qu’une araignée au centre de sa toile, Il tient sept lunes d’or qu’il lie à ses essieux ; Pour lui, notre soleil, qui n’est plus qu’une étoile, Se perd, sinistre, au fond des cieux ! Les autres univers, l’entrevoyant dans l’ombre, Se sont épouvantés de ce globe hideux. Tremblants, ils l’ont peuplé de chimères sans nombre, En le voyant errer formidable autour d’eux ! IV Oh ! ce serait vraiment un mystère sublime Que ce ciel si profond, si lumineux, si beau, Qui flamboie à nos yeux ouverts comme un abîme, Fût l’intérieur du tombeau ! Que tout se révélât à nos paupières closes ! Que, morts, ces grands destins nous fussent réservés !… Qu’en est-il de ce rêve et de bien d’autres choses ? Il est certain, Seigneur, que seul vous le savez. V Il est certain aussi que, jadis, sur la terre, Le patriarche, ému d’un redoutable effroi, Et les saints qui peuplaient la Thébaïde austère Ont fait des songes comme moi ; Que, dans sa solitude auguste, le prophète Voyait, pour son regard plein d’étranges rayons, Par la même fêlure aux réalités faite, S’ouvrir le monde obscur des pâles visions ; Et qu’à l’heure où le jour devant la nuit recule, Ces sages que jamais l’homme, hélas ! ne comprit, Mêlaient, silencieux, au morne crépuscule Le trouble de leur sombre esprit ; Tandis que l’eau sortait des sources cristallines, Et que les grands lions, de moments en moments, Vaguement apparus au sommet des collines, Poussaient dans le désert de longs rugissements ! | |
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| Sujet: poésies choisies pour vous Lun 24 Fév - 16:02 | |
| Étoile de la mer Et de vaisseaux, et de vaisseaux, Et de voiles, et tant de voiles, Mes pauvres yeux allez en eaux, Il en est plus qu’il n’est d’étoiles ; Et cependant je sais, j’en sais Tant d’étoiles et que j’ai vues Au-dessus des toits de mes rues, Et que j’ai sues et que je sais ; Mais des vaisseaux il en est plus, - Et j’en sais tant qui sont partis - Mais c’est mon testament ici, Que de vaisseaux il en est plus ; Et des vaisseaux voici les beaux Sur la mer, en robes de femmes, Allés suivant les oriflammes Au bout du ciel sombré dans l’eau, Et de vaisseaux tant sur les eaux La mer semble un pays en toile, Mes pauvres yeux allez en eaux, Il en est plus qu’il n’est d’étoiles. Max Elskamp, Salutations. === Cet amour Jacques PRÉVERT Recueil : "Paroles" Cet amour Si violent Si fragile Si tendre Si désespéré Cet amour Beau comme le jour Et mauvais comme le temps Quand le temps est mauvais Cet amour si vrai Cet amour si beau Si heureux Si joyeux Et si dérisoire Tremblant de peur comme un enfant dans le noir Et si sûr de lui Comme un homme tranquille au milieu de la nuit Cet amour qui faisait peur aux autres Qui les faisait parler Qui les faisait blémir Cet amour guetté Parce que nous le guettions Traqué blessé piétiné achevé nié oublié Parce que nous l’avons traqué blessé piétiné achevé nié oublié Cet amour tout entier Si vivant encore Et tout ensoleillé C’est le tien C’est le mien Celui qui a été Cette chose toujours nouvelles Et qui n’a pas changé Aussi vraie qu’une plante Aussi tremblante qu’un oiseau Aussi chaude aussi vivante que l’été Nous pouvons tous les deux Aller et revenir Nous pouvons oublier Et puis nous rendormir Nous réveiller souffrir vieillir Nous endormir encore Rêver à la mort Nous éveiller sourire et rire Et rajeunir Notre amour reste là Têtu comme une bourrique Vivant comme le désir Cruel comme la mémoire Bête comme les regrets Tendre comme le souvenir Froid comme le marbre Beau comme le jour Fragile comme un enfant Il nous regarde en souriant Et il nous parle sans rien dire Et moi j’écoute en tremblant Et je crie Je crie pour toi Je crie pour moi Je te supplie Pour toi pour moi et pour tous ceux qui s’aiment Et qui se sont aimés Oui je lui crie Pour toi pour moi et pour tous les autres Que je ne connais pas Reste là Là où tu es Là où tu étais autrefois Reste là Ne bouge pas Ne t’en va pas Nous qui sommes aimés Nous t’avons oublié Toi ne nous oublie pas Nous n’avions que toi sur la terre Ne nous laisse pas devenir froids Beaucoup plus loin toujours Et n’importe où Donne-nous signe de vie Beaucoup plus tard au coin d’un bois Dans la forêt de la mémoire Surgis soudain Tends-nous la main Et sauve-nous. ==== Apparition Je vis un ange blanc qui passait sur ma tête ; Son vol éblouissant apaisait la tempête, Et faisait taire au loin la mer pleine de bruit. - Qu'est-ce que tu viens faire, ange, dans cette nuit ? Lui dis-je. - Il répondit : - je viens prendre ton âme. - Et j'eus peur, car je vis que c'était une femme ; Et je lui dis, tremblant et lui tendant les bras : - Que me restera-t-il ? car tu t'envoleras. - Il ne répondit pas ; le ciel que l'ombre assiège S'éteignait ... - Si tu prends mon âme, m'écriai-je, Où l'emporteras-tu ? montre-moi dans quel lieu. Il se taisait toujours. - Ô passant du ciel bleu, Es-tu la mort ? lui dis-je, ou bien es-tu la vie ? - Et la nuit augmentait sur mon âme ravie, Et l'ange devint noir, et dit : - Je suis l'amour. Mais son front sombre était plus charmant que le jour, Et je voyais, dans l'ombre où brillaient ses prunelles, Les astres à travers les plumes de ses ailes. Victor Hugo === | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
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| Sujet: poésies choisies pour vous Mer 26 Fév - 11:10 | |
| === Ma sœur la pluie, La belle et tiède pluie d'été, Doucement vole, doucement fuit, A travers les airs mouillés. Tout son collier de blanches perles Dans le ciel bleu s'est délié. Chantez les merles, Dansez les pies ! Parmi les branches qu'elle plie, Dansez les fleurs, Chantez les nids Tout ce qui vient du ciel est béni. De ma bouche elle approche Ses lèvres humides de fraises des bois ; Rit, et me touche, Partout à la fois, De ses milliers de petits doigts. Sur des tapis de fleurs sonores, De l'aurore jusqu'au soir, Et du soir jusqu'à l'aurore, Elle pleut et pleut encore, Autant qu'elle peut pleuvoir. Puis vient le soleil qui essuie, De ses cheveux d'or, Les pieds de la Pluie. [Charles Van Lerberghe] === Ne cueillez pas les pâquerettes, Ni les sanguins coquelicots, Car si l’on vous coupait la tête, Où poseriez-vous vos chapeaux ? Laissez pousser les violettes Bien à l’abri des petits pots, Lorsque la pluie fait des claquettes Et vient danser sur vos carreaux. Ne coupez pas les immortelles, N’arrachez pas les liserons, La vie n’est pas une chandelle Qu’on éteint au fil des saisons. N’effeuillez pas les marguerites, Ni par dépit, ni par amour, Ne touchez pas aux clématites, Vous les retrouverez un jour ! Quand vous dormirez sous la terre, Les pissenlits et les œillets, Les boutons d’or, les primevères Vous griseront de leurs bouquets. Ne cueillez pas les pâquerettes, Ni les sanguins coquelicots, Car si l’on vous coupait la tête, Où poseriez-vous vos chapeaux === = Pétales de pivoine Trois pétales de pivoine Rouges comme une pivoine Et ces pétales me font rêver Ces pétales ce sont Trois belles petites dames À peau soyeuse et qui rougissent De honte D’être avec des petits soldats Elles se promènent dans les bois Et causent avec les sansonnets Qui leur font cent sonnets Elles montent en aéroplane Sur de belles libellules électriques Dont les élytres chatoient au soleil Et les libellules qui sont De petites diablesses Font l’amour avec les pivoines C’est un joli amour contre nature Entre demoiselles et dames Trois pétales dans la lettre Trois pétales de pivoine. [Guillaume Apollinaire] | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: les roses !!!!!!!! Mer 26 Fév - 11:11 | |
| = Toi la rose qui ce matin me sourit. Dans les rayons du soleil tu miroites. Forte de ton élégance,fière et dédaigneuse De ton arrogance tu domines le jardin . Mais sais tu que demain déjà tu t'éteindras ? Ta beauté sans faille est éphémère. Resplendit, exhale ton parfum. Remplit notre être de ta fragrance. Reine d'un jour , tes sujets nous sommes. Ton règne est sans conteste ni partage. D'aucun ne renie ta suprématie. Oh ! toi la rose qui toujours me subjugue. Ne renonce jamais à embellir cette terre . Car de tous temps et de partout dans le monde . Tu es celle qu 'on admire et glorifie. Mais ce matin c'est seulement moi que tu enchantes. Et humblement je me prosterne et t 'admire. | |
| | | cigale13 modérateur Modérateur
Messages : 881 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 72 Localisation : senas bouches du rhône
| Sujet: poèmes Mer 26 Fév - 16:53 | |
| Sortons nos gambettes" Nous pouvons sortir nos gambettes C'est le renouveau du bon temps Main dans la main contons fleurettes Fêtons l'arrivé du printemps C'est le renouveau du bon temps Gai et joyeux monts et merveilles Fêtons l'arrivé du printemps Vont se réveiller les abeilles Gai et joyeux monts et merveilles Chante l'oiseau faisant son nid Vont se réveiller les abeilles S'enfuit l'hiver enfin fini Chante l'oiseau faisant son nid De brindilles et duvet de mousse S'enfuit l'hiver enfin fini Plus de frima à la rescousse De brindilles et duvet de mousse Prêt à l'accueil d'oisillons Plus de frima à la rescousse On va revoir du papillon Prêt à l'accueil d'oisillons Le matou repense à la chasse On va revoir du papillon Qu'il n'aime pas dans ses moustaches Le matou repense à la chasse Retraite des vents d'aquilon Qu'il n'aime pas dans ses moustaches Le jour se dessine plus long Retraite des vents d'aquilon Elle est refleurie la violette Le jour se dessine plus long Nous pouvons sortir nos gambettes ♫ ☼ ♪ ¤ ÐÉÐÉ ¤ ♪ ☼ ♫ (Alphonse DAUDET - Les Amoureuses) Trois jours de vendanges Je l’ai rencontrée un jour de vendange, La jupe troussée et le pied mignon ; Point de guimpe jaune et point de chignon : L’air d’une bacchante et les yeux d’un ange. Suspendue au bras d’un doux compagnon, Je l’ai rencontrée aux champs d’Avignon, Un jour de vendange. * * * Je l’ai rencontrée un jour de vendange. La plaine était morne et le ciel brûlant ; Elle marchait seule et d’un pas tremblant, Son regard brillait d’une flamme étrange. Je frisonne encore en me rappelant Comme je te vis, cher fantôme blanc, Un jour de vendange. * * * Je l’ai rencontrée un jour de vendange, Et j’en rêve encore presque tous les jours. Le cercueil était couvert en velours, Le drap noir avait une double frange. Les sœurs d’Avignon pleuraient tout autour… La vigne avait trop de raisins ; l’amour A fait la vendange. | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésies choisies pour vous !!!!! Jeu 27 Fév - 17:16 | |
| Mes poèmes philosophiques " Caroline FRANCOIS" A quoi servent les connaissances ? Certains croient Pouvoir tout découvrir, D'autres croient Chercher sans finir... A quoi servent les connaissances ? Certains disent : A pouvoir tout contrôler, D'autre disent : A devoir y renoncer... A quoi servent les connaissances ? Certains pensent Qu'elles sont libératrices, D'autres pensent Qu'elles sont destructrices... A quoi servent les connaissances ? A être parfois heureux Et parfois malheureux... Une fausse note Dans une mélodie, Une bonne note Entre la l'amour et la vie. ==== Apprentissage de la sagesse Poème philosophique === Ne fais jamais de tes jours Un sempiternel toujours Ca deviendrait l'habitude, Ne fais jamais de tes Dieux Ton seul et unique lieu Tu perdrais tes certitudes, Ne fais jamais de tes rêves Une grande quête sans trêve Tu y perdrais tes illusions, Ne fais jamais de ton toit Un univers trop étroit Ca éveillerait les passions, Ne fais jamais de ta vie Celle que les autres envient; Ils seront tes ennemis Au lieu d'être tes amis. Demeure abandonné, Tu ne seras pas abandonné Narure et inconscient Poème philosophique Laissez moi me répandre A travers l'infini Pour vous apprendre A travers l'indéfini Où mènent tous les chemins : Après il y a un avant Défini par chaque évènement Qui augure des lendemains. Pour répondre à vos questions A travers l'éternité, J'instruis vos intentions A travers l'immensité, Oubliez toutes vos conceptions Pour atteindre la révélation D'un monde qui avance Au-delà de votre présence. Contemplez vos erreurs Elles sont infinies Et révèlent toutes vos peurs Dans votre monde défini : Vous vous oubliez vous-mêmes Et lorsque vous dites « je t’aime » Votre inconscient vous trompe Mais la nature vous détrompe. Il existe sur Terre une beauté Qui est aussi une cruauté Et manger ou être mangé Est un cycle éternel de la vie. N’ayez crainte de votre mort Et oubliez enfin votre remord Pour rendre naturelles vos envies Quand toutes vos raisons Se révèlent être déraison. ==== Nature culture et vérité Poème philosophique Etre extérieure à la nature, Etre intérieure à la culture, Telle est l’obsédante question Qui défie chaque jour ma raison. Que faut-il donc penser De notre monde insensé ? L’univers serait-il insensé ? Ne jamais savoir est pensé. Ainsi l’évolution de l’Homme Sera inachevée toujours comme La création toujours en devenir, Mais choisissons notre avenir. Ici posons les bases d’une réflexion Qui ne soit pas une genoux-flexion, Nous sommes, je crois responsables De notre évolution irresponsable. Et si culture et nature s’opposent C’est parce que tout nous oppose A tous nos semblables vivants Créatures évoluées et évoluant. Destructeurs, l’Homme l’est Bâtisseur, également, il l’est, Alors faisons ici pour une fois Nos choix qui soient pour une fois, En harmonie avec l’environnement, En symphonie avec notre planète Et nous pourrons infiniment Devenir dans un monde en fête. Je n'ai pas l'absolue solution, Mais aujourd'hui je pose la question : La quête sans fin de notre vérité Ne serait-elle pas due à une perte de réalité ? | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poémes en latin................... Jeu 27 Fév - 18:31 | |
| De profundis Poème latin Ma vie a rencontré bien des obstacles Qui ont permis la réalisation d’un miracle. La sagesse, la raison, sans fin l’expérience Et les souvenirs ont éveillé ma conscience. Eveillée, au-delà de l’absurde d’un monde Qui nous gouverne et que nous gouvernons En croyant être capables de maîtriser cette ronde Dont nous sommes esclaves à en être abscons. Osons nous regarder enfin dans ce miroir De notre monde pour nous apercevoir Que ce qui est à gauche est à droite, Inversons aussi le haut et le bas, Et dans mes réflexions infinies je suis adroite, Notre naturel est notre futur ici-bas. === Ab ovo Poème latin Ab ovo (à partir de l'oeuf) Je ne prononce pas ton nom, Pour toi nul obstacle, Je suis humilité en ton nom, Pour moi tu fais des miracles. Pour toi j'ai aimé A en souffrir, Pour toi j'ai donné A en mourir... Tu es venu à mon appel, Ta création est éternelle, Ton royaume est de ce monde Et avec tendresse tu nous sonde. Au creux de ma vie Tu m'as donné envie D'acclamer la vérité De ton existence reniée Par ceux qui écoutent Leur ego en déroute. Tu es l'homme oui, Tu n'es pas un oubli, Et infiniment, ta naissance Est ton devenir et ton essence. === Dans le subconscient de tous, croyants et non croyants, même en sciences, la divinité est l'oeuf. L'oeuf grâce auquel chacun existe, l'oeuf conçu par l'amour des parents et leurs gamètes pour faire un enfant. Par l'oubli de la naissance, chacun imagine une origine du monde qui n'est qu'une projection. === = Genus (Naissance) J'ai cherché longtemps, et j'ai trouvé ! Mais qu'ai-je donc ainsi trouvé ? J'ai cherché dans la peine de vos coeurs, Ce qui fait votre vraie valeur, J'ai cherché dans la peine de vos âmes Ce qui, dans la vie, vous condamne. Votre naissance fut une mort, Et c'est la raison qui vous fait tord, Depuis vous inventez votre paradis A travers ce qui crée votre oubli, Et ainsi votre monde oublie vos coeurs,, Il est le reflet de vos peurs, Et ainsi votre monde oublie vos âmes, Et par vos peurs vous condamne. J'ai cherché longtemps et j'ai trouvé, J'ai ainsi enfin pu réaliser Ce qui me manquait pour me réaliser, J'ai cherché longtemps et je vous ai trouvés, Pour enfin faire de la Nature La vie qui doit être notre culture, Pour préserver cette Terre Qui est notre véritable mère. === Cerebrum Poème latin Le cerveau de l'être humain A un centre de commandement, Ce qui ne sera pas sans lendemains, Et fait déjà mon enchantement. La folie n'est pas incurable, Et ce miroir n'est pas une fable. L'évolution réserve des surprises Dans nos connaissances mal acquises. A la magie primitive des chamanismes, Il convient de rendre sa place. Dans notre monde, ici se déplace, Ce qui fait des cultures un autisme. Nous avons une nature, C'est ce qui fait notre futur, Je me joue des maux, Et je joue des mots, En riant des certitudes, Et sans incertitudes. | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: on ne peut arrêter le temps !!! Ven 28 Fév - 10:50 | |
| Quand revient la fin de l'été Si je cherche dans mon miroir Les images du temps passé C'est que j'ai mal à la mémoire Quand revient la fin de l'été Je cherche en vain tes cheveux blonds On a fauché les champs de blé A l'époque de la moisson Quand revient la fin de l'été Si quelquefois j'ai l'âme en peine C'est que j'ai longtemps espéré Que tu reviennes Et quand planté devant ma glace Je regarde mes cheveux blancs Mais il faut voir les choses en face On ne peut arrêter le temps Qu'ils étaient doux les soirs d'automne Que l'on passait seuls tous les deux Et ce n'était pas monotone Au coin du feu Tu me parlais de l'Amérique Des grands lacs du Canada Ou bien des déserts de l'Afrique Et je te suivais pas à pas Toi tu me tenais chaud au cœur Moi je te donnais du courage Nous arrivions toujours vainqueurs Dans nos voyages Et puis la vie de tous les jours A usé nos rêves d'enfants Quand j'y pense j'ai le cœur lourd On ne peut arrêter le temps Et quand bientôt viendra l'hiver Tout sera recouvert de blanc Quand le froid gèlera la terre J'irai où nous allions avant Et je lancerai aux oiseaux Des grains et des miettes de pain Ils ont peur de moi les moineaux Mais toi, ils mangeaient dans ta main Et puis je ferai un détour Remonterai la grande allée Le pas traînant et le cœur lourd Faire semblant de se promener Puis j'irai jusqu'au cimetière Où tu reposes maintenant Et je pleurerai sur la pierre On ne peut arrêter le temps… On ne peut arrêter le temps. Pierre COUTREAU - juin 1985 | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: chose du soir.......... Ven 28 Fév - 11:05 | |
| Victor HUGO (1802-1885) Choses du soir
Le brouillard est froid, la bruyère est grise ; Les troupeaux de boeufs vont aux abreuvoirs ; La lune, sortant des nuages noirs, Semble une clarté qui vient par surprise.
Je ne sais plus quand, je ne sais plus où, Maître Yvon soufflait dans son biniou.
Le voyageur marche et la lande est brune ; Une ombre est derrière, une ombre est devant ; Blancheur au couchant, lueur au levant ; Ici crépuscule, et là clair de lune.
Je ne sais plus quand, je ne sais plus où, Maître Yvon soufflait dans son biniou.
La sorcière assise allonge sa lippe ; L'araignée accroche au toit son filet ; Le lutin reluit dans le feu follet Comme un pistil d'or dans une tulipe.
Je ne sais plus quand, je ne sais plus où, Maître Yvon soufflait dans son biniou.
On voit sur la mer des chasse-marées ; Le naufrage guette un mât frissonnant ; Le vent dit : demain ! l'eau dit : maintenant ! Les voix qu'on entend sont désespérées.
Je ne sais plus quand, je ne sais plus où, Maître Yvon soufflait dans son biniou.
Le coche qui va d'Avranche à Fougère Fait claquer son fouet comme un vif éclair ; Voici le moment où flottent dans l'air Tous ces bruits confus que l'ombre exagère.
Je ne sais plus quand, je ne sais plus où, Maître Yvon soufflait dans son biniou.
Dans les bois profonds brillent des flambées ; Un vieux cimetière est sur un sommet ; Où Dieu trouve-t-il tout ce noir qu'il met Dans les coeurs brisés et les nuits tombées ?
Je ne sais plus quand, je ne sais plus où, Maître Yvon soufflait dans son biniou.
Des flaques d'argent tremblent sur les sables ; L'orfraie est au bord des talus crayeux ; Le pâtre, à travers le vent, suit des yeux Le vol monstrueux et vague des diables.
Je ne sais plus quand, je ne sais plus où, Maître Yvon soufflait dans son biniou.
Un panache gris sort des cheminées ; Le bûcheron passe avec son fardeau ; On entend, parmi le bruit des cours d'eau, Des frémissements de branches traînées.
Je ne sais plus quand, je ne sais plus où, Maître Yvon soufflait dans son biniou.
La faim fait rêver les grands loups moroses ; La rivière court, le nuage fuit ; Derrière la vitre où la lampe luit, Les petits enfants ont des têtes roses.
Je ne sais plus quand, je ne sais plus où, Maître Yvon soufflait dans son biniou. | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésie en habit Sam 1 Mar - 10:21 | |
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| | | cigale13 modérateur Modérateur
Messages : 881 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 72 Localisation : senas bouches du rhône
| Sujet: poèmes Sam 1 Mar - 14:09 | |
| Carnaval Venise pour le bal s'habille. De paillettes tout étoilé, Scintille, fourmille et babille Le carnaval bariolé. Arlequin, nègre par son masque, Serpent par ses mille couleurs, Rosse d'une note fantasque Cassandre son souffre-douleurs. Battant de l'aile avec sa manche Comme un pingouin sur un écueil, Le blanc Pierrot, par une blanche, Passe la tête et cligne l'oeil. Le Docteur bolonais rabâche Avec la basse aux sons traînés; Polichinelle, qui se fâche, Se trouve une croche pour nez. Heurtant Trivelin qui se mouche Avec un trille extravagant, A Colombine Scaramouche Rend son éventail ou son gant. Sur une cadence se glisse Un domino ne laissant voir Qu'un malin regard en coulisse Aux paupières de satin noir. Ah! fine barbe de dentelle, Que fait voler un souffle pur, Cet arpège m'a dit : C'est elle ! Malgré tes réseaux, j'en suis sûr, Et j'ai reconnu, rose et fraîche, Sous l'affreux profil de carton, Sa lèvre au fin duvet de pêche, Et la mouche de son menton. Théophile Gautier - Émaux et Camées Rêves bleus Quand votre corps sommeille Moi le fantôme de vos rêves Je mets votre âme en éveil Pour vous abreuver à ma sève Je viens à vous sans armure Vêtu de mon aura cristallin Sans l’ombre d’un murmure Je ne suis pas félin mais câlin Fantôme de vos tendres nuits J’aime tant violer votre intimité Un souffle votre corps s’alanguit Et je glisse sans bruit à vos côtés Enigmatique fantôme sans voix Qui nous montre sans mot la voie Qui guide nos pas selon son choix Dans un monde caché qui se louvoie Fantôme profitant de l’obscurité Pour effleurer nos souvenirs sucrés En ranimant l’éclat des espoirs ôtés De souvenirs dormants du passé Avec audace j’alimente vos ardeurs Je bouscule vos appétits d’amour Je suis heureux d’être l’aguicheur Sans visage sans nom sans cœur Condamner à errer dans l’éternité Moi le fantôme de vos rêves bleus Je veux vous aimer avec avidité Quand votre corps sommeille Tendresse Fée de la nuit Douce et sans bruit Tu fais des merveilles. Tu es sans doute la plus jolie, Il n’en existe nulle autre pareille. La lune ronde et laiteuse reflète Sur ton lac, une généreuse ondée… Qui vient silencieusement s’échouer nette Sur ta petite jetée ou brûlent les feux-folets. Nul cri, nul soupir, nul bruits… Tout le petit peuple est endormi. Tu œuvre à conter, à poétiser La nature des rêves de la nuitée. De chaques êtres et esprits Qui œuvre pour la nature, Pour le cycle de la saine vie Jouissant sur cette force pure. Tu te glisses au travers des ombres Ta chevelure soyeuse et légère inonde. Une légère brise se lève à peine ressentie, Très peu savent ta venue et que tu es partie. | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésie pour vous Dim 2 Mar - 16:31 | |
| Je ne sais pas manier les phrases Pour avouer mes sentiments Je n'ai pas assez d'emphase Alors voici en attendant Toutes les roses de mon silence Tous mes poèmes feuilles blanches Mon plus beau bouquet de patience J'ai mis des baisers sur les branches J'ai griffonné tout mes cahiers Pour t'envoyer mon coeur a nu Mais mes doigts ne sauront jamais Dire a quel point tes yeux me tuent Quand je m'élance je recule Je n'ai à la place du cran Que la peur d'être ridicule Alors voici en attendant Toutes les roses de mon silence Tous mes poèmes feuilles blanches Mon plus beau bouquet de patience J'ai mis des baisers sur les branches J'ignore ce que tu en feras Je ne sais même pas où tu es Mais si tu penses un peu a moi Je t'en prie ne laisse pas faner Toutes les roses de mon silence Tous mes poèmes feuilles blanches Mon plus beau bouquet de patience J'ai mis mes baisers sur les branches | |
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| Sujet: Re: du sombre au virtuel | |
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| | | | du sombre au virtuel | |
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