PRENEZ LE TEMPS DE ME LAISSER UN PETIT COM.et de donner l'adresse à vos ami(es) |
| | du sombre au virtuel | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésies choisies pour vous Dim 2 Mar - 16:40 | |
| Que le soleil est beau quand tout frais il se lève ! Comme une explosion nous lançant son bonjour Bienheureux celui-là qui peut avec amour Saluer son coucher plus glorieux qu'un rêve Je me souviens : j'ai tout vu fleur, source, sillon Se pâmer sous son ciel comme un coeur qui palpite Courons vers l'horizon il est tard courons vite Pour attraper au moins un oblique rayon Mais je poursuis en vain le Dieu qui se retire L'irresistible nuit établit son empire Noire, humide funeste et pleins de frissons Une odeur de tombeau dans les ténèbres nage Et mon pied piereux froisse au fond du marécage Des crapauds imprévus et de froids limaçons Charles Baudelaire ========= Je suis gaie comme un pinson Je chante sur tous les tons Je danse dans mon salon Et partout dans la maison La vie est belle et je l'aime Il faut en profiter tout de même Je chante et danse tout le temps J'ai l'habitude malgré les ans J'aime le rythme depuis toujours Il me faut de la musique tous les jours Que ce soit rockn'roll ou salsa Valse, slow ou chacha J'essuie la vaisselle en dansant Je fais l'époussetage en valsant Et quand arrive mon amant Nous dansons en se collant C'est le prélude de l'amour Qui sait embellir nos jours La musique c'est tonique C'est quelque chose d'unique Je chante et danse souvent C'est un de mes passe-temps Je fais partie des passionnés Et ça dure depuis tant d'années Quand tombe la nuit Les fleurs se referment Les oiseaux s'endorment Et moi j'écris La lune se fait belle Brillante lumière dans le ciel Escortée de milliers d'étoiles Et moi j'écris mes rêves sur la toile Petite brise du soir Sur mon coeur que tu viens caresser De fragiles souvenirs me rappeler Que j'écris en mémoire La nuit le sommeil est offert Emportant son cortège rêvé Tout le village est endormit Et moi en silence j'écris La nuit me réconcilie Avec mes mots amis Trop longtemps restés muets En poésie mes espoirs je les transmet Ecrire avec plaisir dans la mélodie Seule, dans une inspiration infinie Troubadour dans un secret à demi voilé Images anciennes, espoir enjolivé Divine parole, une plume dorée Liberté, sourire, plénitude lustrée Des mots à partager avec empressement De la joie, un parfum au coeur sont ravissement Composer des rimes avec romantisme Etre l'amant des syllabes, paroxysme Le phrasé, douceur d'une tendre caresse File sur le papier jusqu'à l'ivresse Menace fougeuse d'un écrit si charmé Des rimes à la volée d'un élan porté Douce main dans un bel écrit de tendresse C'est à toi mon amour que je l'adresse | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésies choisies pour vous Mar 4 Mar - 17:35 | |
| Au clavier des jardins je joue des symphonies Où le chant du rossignol grisé par la pluie A la couleur de ces lointaines et pures folies Qui tourbillonnent en grappes et est le goût des fruits Au clavier de la vie je crie des mélodies Aux vagues du silencieux aux marbres de la nuit Où le ciel dévoile son lamento aux aurores Qui tel un velours sombre cache aux yeux mille trésors Au clavier des étangs je pleure assez souvent Quand mes mains engourdies hissant des gerbes folles Jouent encore et toujours la chanson bleue du vent Et que jaillit de l'aube un rire creux et frivole Au clavier de l'amour passion et frénésie Cristal et jade purs d'un merveilleux tableau Je m'envole vers toi vers un bleu paradis Et j'en oublie mes doigts torturant le piano Que le soleil est beau quand tout frais il se lève Comme une explosion nous lançant son bonjour Bienheureux celui là qui peut avec amour Saluer son coucher plus gracieux qu'un rêve Je me souviens ! j'ai tout vu : fleur,source, sillon Se pâmer sous son oeil comme un coeur qui palpite Courons vers l'horizon il est tard courons vite Pour attraper au moins un oblique rayon Mais je poursuis en vain le Dieu qui se retire L'irrésistible nuit établit son empire Noire et humide funeste et pleine de frissons Une odeur de tombeau dans les ténèbres nage Et mon pied peureux froisse au bord du marécage Des crapauds imprévus et de froids limaçons Si pour toi pardonner Vaux mieux que de se venger Si tu donnes gratuitement De la chaleur et du temps Si pour toi un sourire est plus fort que tout Et amène joie et bonheur avant tout Si tu prêtes l'oreille aux malheureux De les écouter tu les rends heureux Si tu acceptes d'être critiquer Et dans ta vie tu essaies de positiver De la joie et du succès dans la vie De ton voisin tu te réjouis Si pour toi tendre la main A l'étranger, à ton prochain De le considérer comme un frère C'est un geste dont tu es fière Si ton pain tu aimes le partager Un morceau de ton coeur tu y as ajouter Si l'injustice faite à autrui Te fais aussi mal que celle que tu subis Si pour toi ce qui les hommes est plus fort Et plus important que ce qui les divise, d'accord? Si tu préfères l'espérance au soupçon Ou encore à la déception Si pour toi le regard d'un enfant Dans ton coeur est toujours désarmant Si j'étais un élement les embruns je serais Sur les joues des amoureux j'irais me posé Si j'étais un livre je serais celui avec lequel Tu te couches, tu t'endors et te réveilles Si j'étais une fleur je serais Celle dont le parfum t'attirerait Si j'étais un sentiment je serais la passion Qui déchaine les corps et la raison Si j'étais un animal ce petit rouge gorge je serais Si fragile, si facile à apprivoiser Si j'étais un objet ce stylo je serais Celui avec lequel ces poèmes tu aimes composer | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésies pour vous Mer 5 Mar - 9:26 | |
| Une belle image d'échange, entre un pigeon et un bébé chimpanzé. Ce pigeon se rend compte de l'âge du petit chimpanzé et le laisse faire, comme il le fait aussi quand il s'occupe de ses petits. On a déjà vu des adultes d'une espèce élever et nourrir des petits d'une autre espèce. Quand l'amilentation est compatible, les petits peuvent survivre. En fonction de l'espèce, ce comportement parental peut être celui des femelles et/ou des mâles. Il est suscité par la forme de la tête des petits, plus arrondie dans toutes les espèces, que celle de la la tête des adultes. Certaines espèces savent utiliser ce comportement à leur profit, ainsi, le coucou, chez les oiseaux par exemple, ne fait jamais de nid pour pondre et élever ses petits, il préfère pondre dans les nids des autres espèces et y abandonner ses oeufs. L’aventure est d’abord humaine Océan de vie, océan de paix L’aventure est d’abord humaine Cris de temps passé aux lisières des prés L’aventure est d’abord humaine Comme tous les solstices qui ont précédé L’aventure est d’abord humaine Fleuve d’harmonie, fleuve d’éternité L’aventure est d’abord humaine Alchimie d’amour, désirs d’Absolu L’aventure est d’abord humaine Désespoirs palpables, vifs, jaunes, crus L’aventure est d’abord humaine Désirs d’Olympe paraissant fanés L’aventure est d’abord humaine Riches, pourpres, exilés L’aventure est d’abord humaine Des anciens temps aux nouveaux essors L’aventure est d’abord humaine D’absurde éclipses de sommeils morts L’aventure est d’abord humaine C’est la réalité qu’un jour les Dieux ont convoité L’aventure est d’abord humaine Absence de funambule, de rythmes sots, brusques, ancrés L’aventure est d’abord humaine Dans une église ou bien un Mausolée L’aventure est d’abord humaine Symbôle d’obélisques qui arrachent le ciel L’aventure est d’abord humaine Lames coupantes et dures, face à l’Eternel L’aventure est d’abord humaine Comme si un jour nous obtenions le Feu L’aventure est d’abord humaine Ne restera qu’un chiffre pur, ce sera Deux Winston Perez, 2009 | |
| | | cigale13 modérateur Modérateur
Messages : 881 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 72 Localisation : senas bouches du rhône
| Sujet: poèmes Mer 5 Mar - 23:12 | |
| Il était là luisant sous le soleil du midi en son milieu était une petite île ,un abri. Il était fort bien pourvu en faune et flore quand j'y pense parfois j'en souris encore. Salamandres et tritons montaient en surface aspiraient une goulée d'air et s'enfuyaient. Des serpents d'eau ondoyaient dans la passe en tirant des bordées vraiment trés effilées. De gros bambous verts garnissaient toute l'île vers eux je m'efforçais de lancer bien mon fil. Et ma canne ployée tirait des grosses tanches que nous dégustions le soir en bonnes tranches. Parfois je me retournais et contemplais les prés aprés eux des bois de chênes et de châtaigniers. Paysages calmes , beaux qui bien me rassérénaient pour eux j'ai encore beaucoup de bonnes pensées. Pour toutes celles Pour toutes celles qui sont tristes Qui ne croient plus en la vie Et qui ont le coeur vide Sachez que vous n'êtes pas seules Pour toutes celles qui sont perdues Qui n'ont plus rien et qui sont nues Sachez que vous n'êtes pas seules Un sourire, un regard, on comprend tout Plus rien n'a de sens alors on cache tout jusqu'au bout Même si on n'a plus de force on continue de faire semblant À quoi bon puisque tout est déjà perdu d'avance On a peur, on se renferme sur soi Plus rien n'a de l'importance puisqu'on n'est plus là Il faut tout dissimuler pour le regard des gens À quoi bon puisque tout est déjà perdu d'avance Se cacher ou fuir c'est tout ce qu'on peut faire Quand on se rend compte qu'on n'a plus de repères On fait en sorte d'oublier mais ça marche rarement À quoi bon puisque tout est déjà perdu d'avance Tout le monde est loin alors qu'ils sont si proches On croit que tout est dans la poche Mais on se rend compte que tout ne se fait pas aussi facilement À quoi bon puisque tout est déjà perdu d'avance C'est pas facile de dire qu'on a mal parce qu'on est jugée Alors on continue de pleurer Tous les jours, seules, en silence À quoi bon puisque tout est déjà perdu d'avance Faire comprendre aux autres qu'on veut s'en sortir Mais qu'on n'a pas la force parce que seule y a pas d'avenir Faire comprendre qu'on a besoin de soutien en permanence Pourquoi pas puisque tout est déjà perdu d'avance... PoèmeIM A G I N E Dans le ciel, la nuit, Mille lumières qui brillent … Et toi p'tit bonhomme Tu vis monotone ! Cherche avec tes yeux La magie des cieux : Les mondes inouïs Aux feux qui scintillent... Imagine : Des milliers d' couleurs Qui naissent et qui meurent, L'immense symphonie Au bout de l'infini… Un ciel jalonné En millions d'années ! Des millions d' soleils ! Des terres qui s'éveillent ! Imagine : L'espace sidéral, Le vide intégral… L'appel des trous noirs Qui hantent ta mémoire… La grande rencontre, Le choc de deux mondes : Quand deux galaxies S'unissent pour la vie ! Imagine : Un monde disparaît, Un autre apparaît Dans un grand ballet De rouge et violet, De flammes et de feu, De nuages gazeux … Une tache qui éclate Au cœur du Zodiaque Images du passé De notre Crétacé Qui font qu'emprunter Notre Voie Lactée, Devant la grande toile Où brillent les étoiles, Tu rêves, toi l'artiste : Tout seul sur la piste Dans l'espace immense Où les couleurs dansent, Tu prends ton envol, Ton esprit décolle Alors tu as dit : Si je pars d'ici Regardez là-haut, Voyez comme c'est beau : Un ciel de bleuets Sur fond de violettes, Des nuages de roses, Une apothéose… Comme les anges si beaux Qui voyagent là-haut … Ouvre grand tes yeux, Pour vivre comme eux… Imagine, imagine | |
| | | cigale13 modérateur Modérateur
Messages : 881 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 72 Localisation : senas bouches du rhône
| Sujet: poèmes Jeu 6 Mar - 14:39 | |
| LA FEE AU GRAND COEUR Ma belle et douce Fée, la vie ne te fait pas de cadeaux, Et pourtant, tu te bats chaque jour contre ce fléau, Contre cet affreux poison qui ronge ton corps. Je t'en prie, ne laisse pas s'abattre sur toi ce sort. Je te connais à travers tes écrits si sublimes, Et je sais que tu barreras la route à cette déprime. Tu es bien plus forte et courageuse que cet imposteur, Ma belle Fée, tu n'es pas seule, alors n'ai plus peur. Chaque jour qui passe me rapproche un peu plus de toi, J'aimerai pouvoir te redonner un peu de cette foi. Ne baisse pas les bras, tu es tellement merveilleuse. Même si ce combat est difficile, tu en sortiras glorieuse. Tu me donnes tant de joie et de soleil grâce à tes poèmes, Regarde autour de toi et tu verras que les gens t'aiment, Tu es la Fée au grand coeur, la Fée de bonne augure. Surtout n'abandonne jamais cette bataille, je t'en conjure ! Melusine Fée de la nuit Douce et sans bruit Tu fais des merveilles. Tu es sans doute la plus jolie, Il n’en existe nulle autre pareille. La lune ronde et laiteuse reflète Sur ton lac, une généreuse ondée… Qui vient silencieusement s’échouer nette Sur ta petite jetée ou brûlent les feux-folets. Nul cri, nul soupir, nul bruits… Tout le petit peuple est endormi. Tu œuvre à conter, à poétiser La nature des rêves de la nuitée. De chaques êtres et esprits Qui œuvre pour la nature, Pour le cycle de la saine vie Jouissant sur cette force pure. Tu te glisses au travers des ombres Ta chevelure soyeuse et légère inonde. Une légère brise se lève à peine ressentie, Très peu savent ta venue et que tu es partie. La fée et le lutin Il était une fois Au pays de la pluie La fée Mélancolie. Elle cherchait son soleil, Courait toujours après Sans pouvoir l’attraper. C’était un cœur ,qui se mourrait d’ennui. Il était une fois Au pays du soleil Un lutin plaisantin, qui lui tendait la main, Arborant les chemins, C’était une âme perdue ,errant vers l’inconnu . La fée et le lutin Se rencontrèrent ,dans une jolie clairière, Peu à peu s’apprécièrent , Et s’aimèrent. Le bonheur ils goûtèrent , Ne s’en rassasiant point. Puis la fée est tombée , du haut de l’escalier, Sacré coup du destin ! Peu à peu s’éloignèrent , Elle, impuissante, Dans un lit de misère, Lui, impuissant , Attendant la lumière. La bougie s’éteignit , Plus de vie , plus d’envies. Peu à peu s’ignorèrent, Oubliant leurs chimères, Regardant en avant , en arrière, Ne connaissant leurs sentiments qu’ils se cachèrent. Le lutin, plaisantin Se lassa de sa fée, Pourquoi l’aimer ? Ce n’est qu’une éphémère, Qui oublie de m’aimer. Il repartit dans le lointain, Rencontrer la fée de demain. Poème trouvé sur le net | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésies pour vous Jeu 6 Mar - 16:55 | |
| Après l’hiver N’attendez pas de moi que je vais vous donner Des raisons contre Dieu que je vois rayonner ; La nuit meurt, l’hiver fuit ; maintenant la lumière, Dans les champs, dans les bois, est partout la première. Je suis par le printemps vaguement attendri. Avril est un enfant, frêle, charmant, fleuri ; Je sens devant l’enfance et devant le zéphyre Je ne sais quel besoin de pleurer et de rire ; Mai complète ma joie et s’ajoute à mes pleurs. Jeanne, George, accourez, puisque voilà des fleurs. Accourez, la forêt chante, l’azur se dore, Vous n’avez pas le droit d’être absents de l’aurore. Je suis un vieux songeur et j’ai besoin de vous, Venez, je veux aimer, être juste, être doux, Croire, remercier confusément les choses, Vivre sans reprocher les épines aux roses, Être enfin un bonhomme acceptant le bon Dieu. Ô printemps ! bois sacrés ! ciel profondément bleu ! On sent un souffle d’air vivant qui vous pénètre, Et l’ouverture au loin d’une blanche fenêtre ; On mêle sa pensée au clair-obscur des eaux ; On a le doux bonheur d’être avec les oiseaux Et de voir, sous l’abri des branches printanières, Ces messieurs faire avec ces dames des manières. 26 juin 1878 Victor Hugo ==== IL FAUT SAVOIR ATTENDRE Quant ta vie deviendra morne Quand ton chemin sera terne Quand tes jours seront horribles Et que tes rêves te sembleront irréalisables, Il faut savoir attendre le bonheur. Lorsque leur bouche exécrable Diront des mensonges contre toi Et que l'injustice s'empare de toi Pour te mettre dans une vie pitoyable, Il faut savoir attendre la vérité. Même si ton coeur qui veut l'amour Ne rencontre que le désamour Et que tu penses que ça ne vaut plus la peine De continuer à subir cette peine Je te dirai de savoir attendre l'amour unique. La clé de ce monde changeant Est de savoir attendre Quelque soit le moment Et tu pourras tout atteindre. | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésies choisies pour vous Sam 8 Mar - 16:13 | |
| Hymne au soleil Je t'adore, Soleil ! ô toi dont la lumière, Pour bénir chaque front et mûrir chaque miel, Entrant dans chaque fleur et dans chaque chaumière, Se divise et demeure entière Ainsi que l'amour maternel ! Je te chante, et tu peux m'accepter pour ton prêtre, Toi qui viens dans la cuve où trempe un savon bleu Et qui choisis, souvent, quand tu veux disparaître, L'humble vitre d'une fenêtre Pour lancer ton dernier adieu ! Tu fais tourner les tournesols du presbytère, Luire le frère d'or que j'ai sur le clocher, Et quand, par les tilleuls, tu viens avec mystère, Tu fais bouger des ronds par terre Si beaux qu'on n'ose plus marcher ! Gloire à toi sur les prés! Gloire à toi dans les vignes ! Sois béni parmi l'herbe et contre les portails ! Dans les yeux des lézards et sur l'aile des cygnes ! Ô toi qui fais les grandes lignes Et qui fais les petits détails! C'est toi qui, découpant la soeur jumelle et sombre Qui se couche et s'allonge au pied de ce qui luit, De tout ce qui nous charme as su doubler le nombre, A chaque objet donnant une ombre Souvent plus charmante que lui ! Je t'adore, Soleil ! Tu mets dans l'air des roses, Des flammes dans la source, un dieu dans le buisson ! Tu prends un arbre obscur et tu l'apothéoses ! Ô Soleil ! toi sans qui les choses Ne seraient que ce qu'elles sont ! Edmond Rostand. === Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ; Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ; Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit ! Tous ces jours passeront; ils passeront en foule Sur la face des mers, sur la face des monts, Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule Comme un hymne confus des morts que nous aimons. Et la face des eaux, et le front des montagnes, Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts S'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers. Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête, Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux, Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête, Sans que rien manque au monde, immense et radieux ! Victor Hugo. Le coucher du soleil romantique Que le soleil est beau quand tout frais il se lève, Comme une explosion nous lançant son bonjour ! Bienheureux celui-là qui peut avec amour Saluer son coucher plus glorieux qu'un rêve ! Je me souviens ! J'ai vu tout, fleur, source, sillon, Se pâmer sous son oeil comme un coeur qui palpite... Courons vers l'horizon, il est tard, courons vite, Pour attraper au moins un oblique rayon ! Mais je poursuis en vain le Dieu qui se retire ; L'irrésistible Nuit établit son empire, Noire, humide, funeste et pleine de frissons ; Une odeur de tombeau dans les ténèbres nage, Et mon pied peureux froisse, au bord du marécage, Des crapauds imprévus et de froids limaçons Charles Baudelaire. === Coucher de soleil sous l'équateur C’était sous l’équateur. Dans la vague apaisé Le char des jours plongeait ses flamboyants essieux, Et la nuit, s’avançant sur la voie embrasée, D’ombre et de paix sereine enveloppait les cieux. Les étoiles s’ouvraient sous un souffle invisible, Et brillaient, fleurs de feu, dans un ciel étouffant. L’Océan, dans son lit tiède, immense, paisible, S’endormait fort et doux et beau comme un enfant. Mais, tel qu’un fol esprit aux ailes vagabondes, Rasant des flots émus le frissonnant azur, Le vent des soirs courait sur les nappes profondes Et, par instants, ridait leur sein tranquille et pur. Et je suivais des yeux cette haleine indécise Se jouant sur l’abîme où dort l’âpre ouragan ; Et j’ai dit : « Dieu permet à la plus faible brise De rider ton front calme, ô terrible Océan ! Puissant et vaste, il faut la foudre et la tempête Pour soulever ton sein, pour courroucer tes flots ; Et le moindre vent peut, de son aile inquiète, Importuner ton onde et troubler ton repos. Des passions, poète, il faut aussi l’orage Pour soulever ta muse et ton verbe irrité ; Un souffle peut aussi, dans la paix qui t’ombrage, Troubler ta quiétude et ta sérénité. Toute vague a son pli, tout bonheur a sa ride. Où trouver le repos, l’oubli, l’apaisement ? Pour cette fleur sans prix notre cœur est aride ! L’inaltérable paix est en Dieu seulement. Pour moi, je n’irai point demander à la terre Un bonheur qui nous trompe ou qui nous dit adieu ; Mais toujours je mettrai, poète au rêve austère, Mon amour dans la Muse et mon espoir en Dieu ! Auguste Lacaussade. | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésies choisies Lun 10 Mar - 16:20 | |
| *************** Vieux logis. Dans un cher souvenir de vos jeunes années, Ne regrettez-vous pas ces hautes cheminées Où l'âtre, réjoui par un grand feu de bois, Réchauffait, en flambant, nos maisons d'autrefois ? Ne regrettez-vous pas ces vieilles cheminées Dans l'épaisseur des murs en granit maçonnées, Qui portaient sur trois rangs de nombreux andouillers Dont les fusils de chasse ornaient les râteliers. Près du feu sommeillait un grand chien débonnaire Qui poursuivait en rêve un lièvre imaginaire, Et sans rouvrir les yeux jappait à demi-voix, Comme s'il bondissait à travers champs et bois. Si, partis avant jour, tous les beaux chiens de race, Courant loin du logis, s'éparpillaient en chasse, Alors, très prudemment, de gros chats arrondis S'y prélassaient, heureux d'un si chaud paradis. Quand le sarment jetait ses gerbes d'étincelles Au dressoir miroitant des antiques vaisselles, Comme un riche éventail en ordre s'étageant, Plats de cuivre et d'étain semblaient d'or et d'argent. Aux murs le Juif-Errant d'une ancienne gravure, Sans pouvoir se coucher, pas même sur la dure, De son pas éternel marchait dans un brouillard ; Ailleurs, mais à cheval, Jeanne d'Arc et Bayard. Quand soufflait un vent noir roulant des feuilles mortes, Si quelque infortuné, le soir, frappait aux portes, Un pauvre, un voyageur perdu dans son chemin : Entrez, lui disait-on Restez jusqu'à demain. André Lemoyne. La beauté Toutes ces choses vous les avez dites de la beauté, Mais en vérité vous n'avez pas parlé d'elle mais de désirs insatisfaits, Et la beauté n'est pas un désir mais une extase. Elle n'est pas une bouche assoiffée ni une main vide tendue, Mais plutôt un cœur embrasé et une âme enchantée. Elle n'est pas l'image que vous voudriez voir ni le chant que vous voudriez entendre, Mais plutôt une image que vous voyez, bien que vous fermiez les yeux et un chant que vous entendez, bien que vous bouchiez vos oreilles. Elle n'est pas la sève sous l'écorce ridée, ni une aile attachée à une griffe, Mais plutôt un jardin toujours en fleurs et une nuée d'anges toujours en vol. La beauté est la vie lorsque la vie dévoile son saint visage. Mais vous êtes vie et vous êtes le voile. La beauté est l'éternité se contemplant dans un miroir. Mais vous êtes éternité et vous êtes le miroir. Khalil Gibran. ==== Ma mère me mène au jardin. Ma mère me mène au jardin Dans la lumière qui commence Voir les fleurs s'ouvrir au matin Lorsque les branches se balancent Mille fleurs disent mille contes A mille amoureuses, tout bas, Tandis que le rossignol ne dit pas. Ouverte était la rose Avec l'aube levée, De tendre sang si rose Que fuyait la rosée; Sur sa tige si chaude Que le vent s'y brûlait, Si brillante, si haute! Elle s'épanouissait! L'héliotrope répétait: Sur toi je viens poser mes yeux. Vivante je ne t'aimerais, Répond le basilic en fleurs. Violette dit: Je suis timide. Rose blanche: Je suis froideur. Jasmin: Fidèle au coeur limpide. L'oeillet: Je suis tout de passion. Federico Garcia Lorca. === = Un jardin sous mes mots Roses, jasmins, iris, lilas, volubilis, Cerisiers du Japon et jeunes arbousiers, Colorant le matin de leurs chants printaniers Adornent mon jardin de vivants ex libris. Abeilles et frelons s’y disputant les lys, Piétinent les pistils sans aucune pitié, Alors que, s’échappant des pages d’un herbier, Un papillon de nuit dévore un myosotis. Solitaire et pensif, un arôme somnole Sous le dais argenté d’un antique olivier, Dont l’ombre de satin imite l’Acropole. Dans mon jardin aussi, le soleil a planté Une pure fontaine, comme un encrier, Où je plonge ma plume et bois l’éternité. Francis Etienne Sicard. === Dans le jardin Dans le jardin de mon âme, Un poète en promenade S'est égaré un beau matin De juin ! J'ai fermé à clé le portail Pour ne pas qu'il s'en aille, Et dans l'arbre de ma vie Il a construit sa maison, Douce comme une vision De paradis ! Dans le sable de mon coeur Il a gravé son prénom, Fragile comme l'illusion Du bonheur ! Véronique Audelon === La voix du vieux moulin, Près de la Sédelle qui chante Suivant un rythme régulier J'écoute, en sa besogne ardente Du moulin les bruits familiers. Homme et cheval plein de courage S'en vont sur d'arides chemins Pour charger dans chaque village Le lourd chariot de bons grains. Le Meunier fera la farine Avec le blé des paysans Pour que cuise en l'humble chaumine Le pain doré tout croustillant. Ainsi chaque jour, sans relâche Suivant un rythme régulier S'accomplit une noble tâche Dans l'amour de ce beau métier. Mais comme tout change en ce monde, Le vieux moulin devra mourir, Et sa tendre musique, à la ronde, Ne sera plus qu'un souvenir. Maurice Pasty | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésies pour vous Sam 15 Mar - 17:22 | |
| Passagers du vent On se balance Entre le néant et l'innocence Mais les solitudes qui ensorcellent Ont pris l'habitude d'être éternelles Une peine immense déchire nos âmes Mais l'évidence ranime la flamme On se dépense dans le vacarme Et puis on danse ou on se damne On se sent tous parfois fautifs D'avoir toujours envie d'ailleurs On est d'éternels fugitifs On a peur Tout nous rappelle Qu'on aura beau prier La vie est comme une étincelle Que l'on ne peut pas contrôler Tout nous rappelle Que tout peut arriver La peine ou l'instant éternel La haine ou l'amour dévasté La vie est belle Tant de rêves cachés D'espoirs déçus De ciels étoilés jamais revus Tout ce temps qui passe nous envahit Quelquefois nous glace, nous étourdit Toutes ces petites dents nous mangent la peau Ces épées d'argent nous mettent K.O. Ça fait peur aux gens qui regardent là-haut C'est pas évident d'être un oiseau Ces interdits et ces messes basses Moi, je maudis toute cette crasse Ces faux-semblants me donnent souvent Mal au coeur Tout nous rappelle Qu'on aura beau crier Aucune histoire n'est éternelle Alors il faut en profiter Tout nous rappelle Qu'on aura beau pleurer La vie ne sera pas moins cruelle Pour ceux qui vont la traverser La vie est belle === Entends la chanson de l’eau… Comme il pleut, comme il pleut vite ! Il semble que des grelots Dans la gouttière s’agitent. A l’abri dans ton dodo Entends la chanson de l’eau ! Entends la chanson du vent… Comme les branches s’agitent ! Les nids d’oiseaux, bien souvent, Sont bercés, bercés trop vite. A l’abri des rideaux blancs Entends la chanson du vent. Entends la chanson du feu… Comme les flammes s’agitent Le feu jaune, rouge et bleu Pour te chauffer brûle vite. Quand tes yeux clignent un peu, Entends la chanson du feu. Ecoute les trois chansons Qui se font toutes petites Et douces comme un ronron Pour que tu dormes plus vite. Si tu veux, bébé, dormons Au bruit léger des chansons. | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésies pour vous Sam 15 Mar - 18:03 | |
| Regarder passer ses pensées Comme autant de branches sur l’eau Attendre que toutes les idées Lentement s’enfoncent dans les flots Petit à petit ralentir Dans la tête l’effervescence Ouïr les plus vaillants désirs Puis laisser la place au silence Que le coeur parle maintenant Que le terrain est favorable Et bien non il prendra son temps Avant que de se mettre à table == J'ai cherché Poème de vie J'ai cherché sans espérer L'amour caché dans vos coeurs Et qui ferait mon bonheur, J'ai cherché sans espérer La lumière cachée de vos yeux Et qui allumerait mes cieux, J'ai cherché sans espérer Mais aussi sans désespérer, Et j'ai trouvé beaucoup plus : Un partage sans conditions De toutes ces choses en plus Qui offre à chacun sa condition. === Aimer la vie C'est d'abord apprendre À s'aimer soi-même À accepter ses limites, s'y adapter À reconnaître ses forces, les utiliser au service des autres Oser la vie... C'est avoir un rêve Assez puissant pour croire passionnément Assez grand pour qu'il soi envahissant Assez beau pour qu'il égaye chaque jour C'est croire... Croire que nous sommes une Étincelle divine Une Étincelle venue rayonner, le temps d'un passage Croire que nous avons une mission Croire que nous pouvons l'accomplir, malgré les obstacles Croire en soi, en l'autrui, en la vie C'est voir... Voir toutes les beautés du monde Au-delà des nuages Voir tous les élans du coeur Avec les yeux de l'âme C'est créer... À travers le geste, la parole, le regard Créer et recréer son existence Et tendre vers l'espoir Créer la plénitude du moment C'est communiquer... Abandonner sa solitude première S'ouvrir au regard et aux paroles des autres Reconnaître la puissance d'un groupe Et s'y joindre en toute confiance C'est se libérer... Car la vraie liberté est intérieur Elle brise les chaînes Elle nous donne la clé qui mène vers la lumière Cette Lumière qui nous fait... Aimer la vie Texte de lise Thibault Lieutenant gouverneur du Québec === Les heures sont des fleurs l’une après l’autre écloses Dans l’éternel hymen de la nuit et du jour ; Il faut donc les cueillir comme on cueille les roses Et ne les donner qu’à l’amour. Ainsi que de l’éclair, rien ne reste de l’heure, Qu’au néant destructeur le temps vient de donner ; Dans son rapide vol embrassez la meilleure, Toujours celle qui va sonner. Et retenez-la bien au gré de votre envie, Comme le seul instant que votre âme rêva ; Comme si le bonheur de la plus longue vie Était dans l’heure qui s’en va. Vous trouverez toujours, depuis l’heure première Jusqu’à l’heure de nuit qui parle douze fois, Les vignes, sur les monts, inondés de lumière, Les myrtes à l’ombre des bois. Aimez, buvez, le reste est plein de choses vaines ; Le vin, ce sang nouveau, sur la lèvre versé, Rajeunit l’autre sang qui vieillit dans vos veines Et donne l’oubli du passé. Que l’heure de l’amour d’une autre soit suivie, Savourez le regard qui vient de la beauté ; Être seul, c’est la mort ! Être deux, c’est la vie ! L’amour c’est l’immortalité ! Gérard de Nerval | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésies choisies pour vous Dim 16 Mar - 11:03 | |
| Prends ma main. Ne la lâche pas. J'écouterai ce que tu veux me dire. Si tu préfères te taire, j'entendrai ton silence. Si tu ris, je rirai avec toi,mais jamais de toi. Si tu es triste, j'essayerai de te consoler. Je ferai pour toi des bouquets de soleil. J'allumerai des feux de joie là où chacun ne voyait plus que des cendres. Si je n'ai qu'une rose, je te la donnerai. Si je n'ai qu'un chardon, je le garderai pour moi. Je te donnerai ce qui te plaît, ce qui te rassure le plus si je le possède. Si je ne le possède pas, j'essayerai de l'acquérir. Donne-moi la main. Nous irons où tu voudras. Je te ferai entendre la musique que j'aime. Si tu ne l'aimes pas, j'écouterai la tienne J'essaierai de l'aimer ! Je t'apprendrai ce que je sais. C'est peu. Tu m'apprendras ce que tu sais. C'est beaucoups Ne dis pas que tu ne sais rien : cela n'existe pas, quelqu'un qui ne sait rien ou alors, si cela existe, tant mieux car ce serait quelqu'un comme un jardin sauvage, un jardin à naître où l'on peut rêver mille jardins comme un enfant à venir, un enfant espéré : ce serait la vie devant soi, ronde, inattaquée, comme une boule de Noël. Prends ma main. Cinq doigts refermés autour des nôtres, c'est le plus beau cadeau du monde. Cela nous préserve de la peur, de l'abandon, du doute. Une main offerte, c'est un monde nouveau. Tu es toi. Je suis ce que je suis. Je ne troublerai pas ta musique intérieure. Je ne me blesserai pas de tes silences. Tu respecteras les miens. Je ne t'assassinerai pas de “pourquoi ?”. Tu ne diras pas que je fais des fausses notes si je ne pense pas comme toi. Donne-moi la main. Nous irons avec la vie, comme le sable, le temps et l'eau entre source et delta. Différents et si proches à la fois. De Simone Conduché . === A L'Amie Dans tes yeux les clartés trop brutales s’émoussent. Ton front lisse, pareil à l’éclatant vélin, Que l’écarlate et l’or de l’image éclaboussent, Brûle de reflets roux ton regard opalin. Ton visage a pour moi le charme des fleurs mortes, Et le souffle appauvri des lys que tu m’apportes Monte vers tes langueurs du soleil au déclin. Fuyons, Sérénité de mes heures meurtries, Au fond du crépuscule infructueux et las. Dans l’enveloppement des vapeurs attendries, Dans le soir énerve, je te dirai très bas. Ce que fut la beauté de la Maîtresse unique… Ah ! cet âpre parfum, cette amère musique Des bonheurs accablés qui ne reviendront pas ! Ainsi nous troublerons longtemps la paix des cendres. Je te dirai des mots de passion, et toi, Le rêve ailleurs, longtemps, de tes vagues yeux tendres, Tu suivras ton passé de souffrance et d’effroi. Ta voix aura le chant des lentes litanies Où sanglote l’écho des plaintes infinies, Et ton âme, l’essor douloureux de la Foi. Renée Vivien. = L'Amitié Les amis à deux pieds Et les amis à quatre pattes Je préfère un bon cœur à tout l'esprit du monde, Et d'amis à deux pieds je me passe fort bien, Disait certain monsieur qui vit avec son chien Dans une retraite profonde. Je n'ai pas d'autre ami que lui, Humains ; et s'il tient aujourd'hui La place qu'en mon cœur longtemps vous occupâtes C'est qu'il ne m'est pas démontré Que l'on ait aussi rencontré L'ingratitude à quatre pattes. Antoine-Vincent Arnault. === L'amitié Une amitié est comme une fleur. Elle naît et s'épanouit en douceur. Elle peut durer une vie, pour toujours. Où s'arrêter et se faner, en un jour. Une amitié c'est donner, beaucoup de soi. Ne jamais rien demander en retour. C'est être toujours présent, toujours là. Le faire avec plaisir, beaucoup d'amour. Une amitié est une qualité qui se fait rare. Qu'il ne faut jamais ranger au fond d'un placard. Il faut la conserver, la garder, près de son coeur, Pour qu'elle nous apporte douceur et bonheur. L'amitié c'est d'être sincère sans détour, Une confiance que l'on espère, pour toujours. L'amitié la plus profonde, comme un frère, Rebute les paroles meurtrières. Une amitié c'est être discret, silencieux. Elle se partage en groupe, ou même à deux. C'est la joie de rencontrer, de vraies personnes, ou amitié, fidélité, sincérité , ces mots résonnent. Max Alexis. === Amitié Il faut, dans ce bas monde, aimer beaucoup de choses, Pour savoir, après tout, ce qu’on aime le mieux, Les bonbons, l’Océan, le jeu, l’azur des cieux, Les femmes, les chevaux, les lauriers et les roses. Il faut fouler aux pieds des fleurs à peine écloses ; Il faut beaucoup pleurer, dire beaucoup d’adieux. Puis le coeur s’aperçoit qu’il est devenu vieux, Et l’effet qui s’en va nous découvre les causes. De ces biens passagers que l’on goûte à demi, Le meilleur qui nous reste est un ancien ami. On se brouille, on se fuit. Qu’un hasard nous rassemble, On s’approche, on sourit, la main touche la main, Et nous nous souvenons que nous marchions ensemble, Que l’âme est immortelle, et qu’hier c’est demain. Alfred de Musset. == Savoir sourire Quelle force d'apaisement Force de douceur de calme Force de rayonnement Guy de Larigaudie. | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésies choisies pour vous Sam 22 Mar - 18:18 | |
| J'ai trouvé le chemin de la poésie Malgré mes lacunes j'en ai gardé l'esprit Depuis quelque temps je l'avais cheminé La muse a bien voulu m'inspirer Comme le musicien compose une symphonie De même le poète traduit en harmonie Partant de presque rien quelques mots, un accord Les pensées, les images ce qu'il parait très fort Il fait rythmer les phrases, il fait rimer les mots Développant le thème dont il se fait l'écho Pour exprimer la joie, la peine ou la passion Au solfège des syllabes puisant sa création Un jour j'ai ressenti le besoin de cet appel Une idée qui m'assaille, s'impose, essentielle Monte en moi, source de sensation M'investir toute entière,verser mon émotion Puis d'un jet sous la plume se concrétisant De cet état de l'âme suivre le mouvement Transcrire les premiers vers dans leur intensité Susciter l'impression et m'y abandonner celui qui a reçu pour don la faculté Perçoit le monde avec une sensibilité D'évoquer en poèmes les choses de la vie Qui souvent le tourmente et toujours le grandit Si au gré des chagrins ou de la fantaisie Lui arrache parfois quelque trait de génie La poésie, maitresse de l'inspiration Elle lui est refuge, une consolation Mon cerveau est en ébullition En surcharge d'inspiration Les rimes s'envolent Virent et virevoltent Se frayent un chemin Pour arriver jusqu'à ma main Vite je prends un stylo Pour écrire tout ces mots Venus de mon esprit En une douce poésie Poésie d'amour Que j'écris chaque jour Pour te renouveller Mon amour à jamais Poésie d'amitié Une autre façon d'aimer Aussi importante dans la vie Comme il est bon d'avoir des amis (ies) Poésie à la vie Pour lui dire " Merci " Et savoir apprécier Tout ce qu'elle aime nous donner Tant qu'il y aura des oiseaux, des enfants, des fleurs Il y aura des sourires, des joies aussi des pleurs Des gouttes de pluie, des parfums aux milles odeurs Un soleil reluisant de toutes couleurs Tant qu'il y aura des oiseaux, des enfants, des fleurs Existeront espoir, amour et bonheur La tendresse d'un chérubin qui sourit La valse des oiseaux volant vers leur nid Tant qu'il y aura des oiseaux, des enfants, des fleurs Il y aura toujours Jean qui rit, Jean qui pleure Les étoiles filantes se poseront sur les lys des jardins Et la rosée humectera les frais matins Tant qu'il y aura des oiseaux, des enfants, des fleurs Tenant une gerbe d'espérance au creux de son coeur La douce mère qui gémit et pétrit Il y aura des nuages et lune de nuit Tant qu'il y aura des oiseaux, des enfants, des fleurs Il y aura amour et bonheur Pour consoler les craintes de l'humanité Et la joie sera retrouvée Je regarde tomber la pluie en cette fin d'après midi Par ce ciel obscurcit Malgré tous les oiseaux s'en donnent à coeur joie La nature persiste à faire son choix , pourtant c'est un si joli mois ! Je suis éblouie quand même par tant de verdure Par ce jardin qui a fière allure malgré cette froidure Le doux chant de la fauvette, cette poule qui caquette Parmi ce somptueux tapis de pâquerettes Parsemé par ci par là de boutons d'or Qui ressortent avec le mauve de la passiflore Et les fleurs de pavot prêtes à éclore Et pleins d'autres encore Nous sommes en pleine floraison Tout ceci embellit notre maison Normal en cette saison Il y en a à foison Même ce temps gris n'arrive pas à enlaidir Il arrive à me réjouir et me rendre le sourire Je vous décris là mon jardin chaleureux Pas un jour de mai ombrageux Mais demain surement le soleil brillera de mille feux Et fera bien des heureux | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésies choisies pour vous Lun 24 Mar - 15:58 | |
| Au clavier des jardins je joue des symphonies Où le chant du rossignol grisé par la pluie A la couleur de ces lointaines et pures folies Qui tourbillonnent en grappes et est le goût des fruits Au clavier de la vie je crie des mélodies Aux vagues du silencieux aux marbres de la nuit Où le ciel dévoile son lamento aux aurores Qui tel un velours sombre cache aux yeux mille trésors Au clavier des étangs je pleure assez souvent Quand mes mains engourdies hissant des gerbes folles Jouent encore et toujours la chanson bleue du vent Et que jaillit de l'aube un rire creux et frivole Au clavier de l'amour passion et frénésie Cristal et jade purs d'un merveilleux tableau Je m'envole vers toi vers un bleu paradis Et j'en oublie mes doigts torturant le piano == DONNER GRATUITEMENT Si pour toi pardonner Vaux mieux que de se venger Si tu donnes gratuitement De la chaleur et du temps Si pour toi un sourire est plus fort que tout Et amène joie et bonheur avant tout Si tu prêtes l'oreille aux malheureux De les écouter tu les rends heureux Si tu acceptes d'être critiquer Et dans ta vie tu essaies de positiver De la joie et du succès dans la vie De ton voisin tu te réjouis Si pour toi tendre la main A l'étranger, à ton prochain De le considérer comme un frère C'est un geste dont tu es fière Si ton pain tu aimes le partager Un morceau de ton coeur tu y as ajouter Si l'injustice faite à autrui Te fais aussi mal que celle que tu subis Si pour toi ce qui les hommes est plus fort Et plus important que ce qui les divise, d'accord? Si tu préfères l'espérance au soupçon Ou encore à la déception Si pour toi le regard d'un enfant Dans ton coeur est toujours désarmant AMOUR A LA VIE Attraper un rayon de soleil Naviguer sur un arc en ciel Décrocher ainsi la lune Sentir le sable chaud d'une dune Hisser la grande voile Voyager à travers les étoiles Surfer sur les vagues de l'océan Et admirer le soleil couchant S'abreuver à la source de son coeur De mots d'amour en être le souffleur Se noyer dans la chaleur de ses yeux De les aimer en faire le voeu La vie n'est faite que de rêves Parfois même elle est trop brève On s'invente alors un roman De l'amour on veut être le gitan Le décliner en vers Pas toujours facile à faire Mais que c'est beau la poésie Pour mettre sa vie en harmonie S'inventer le plus beau poéme Et se dire que la vie je l'aime La vie est un vers de bohème Que l'on écrit soi-même PLAISANT DE VIVRE Il est plaisant de vivre Quand le matin les volets il faut ouvrir Laisser le vent entrer Et venir les oreilles nous chatouiller Respirer l'odeur de la rosée Que le soleil a réchauffé Les paupières encore emplies de rêves Et les yeux qui s'émerveillent Il est plaisant de vivre Ne pas oublier de sourire Sur l'herbe gelée en hiver, marcher Les craquement des feuilles sous nos pieds Conservées dans un écrin de glace Recouvrant tout l'espace Il est plaisant de vivre Et d'entendre ton rire Il est si agréable de prendre ta main Et ne pas penser à demain Ce geste me donne une force mystique Cet instant est magique Il est plaisant de vivre Quand tes yeux me mirent D'un air coquin et calin J'en oublie tout chagrin Mon oreille sur ta poitrine posée Le tamtam de ton coeur me fais chanter Je me met au diapason Et de notre vie je fais une chanson SI J'ETAIS Si j'étais un élement les embruns je serais Sur les joues des amoureux j'irais me posé Si j'étais un livre je serais celui avec lequel Tu te couches, tu t'endors et te réveilles Si j'étais une fleur je serais Celle dont le parfum t'attirerait Si j'étais un sentiment je serais la passion Qui déchaine les corps et la raison Si j'étais un animal ce petit rouge gorge je serais Si fragile, si facile à apprivoiser Si j'étais un objet ce stylo je serais Celui avec lequel ces poèmes tu aimes composer | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésies choisies Mar 25 Mar - 11:19 | |
| Voir le Fichier : water.ppsVoir le Fichier : terra.ppsVoir le Fichier : photos_inusitees.pps Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler Accorde-moi seulement quelques instants Accepte ce que je vis, ce que je sens, Sans réticence, sans jugement. Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler Ne me bombarde pas de conseils et d’idées Ne te crois pas obligé de régler mes difficultés Manquerais-tu de confiance en mes capacités? Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler N’essaie pas de me distraire ou de m’amuser Je croirais que tu ne comprends pas L’importance de ce que je vis en moi Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler Surtout, ne me juge pas, ne me blâme pas Voudrais-tu que ta moralité Me fasse crouler de culpabilité? Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler Ne te crois pas non plus obligé d’approuver Si j’ai besoin de me raconter C’est simplement pour être libéré Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler N’interprète pas et n’essaie pas d’analyser Je me sentirais incompris et manipulé Et je ne pourrais plus rien te communiquer Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler Ne m’interromps pas pour me questionner N’essaie pas de forcer mon domaine caché Je sais jusqu’ou je peux et veux aller Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler Respecte les silences qui me font cheminer Garde-toi bien de les briser C’est par eux bien souvent que je suis éclairé Alors maintenant que tu m’as bien écouté Je t’en prie, tu peux parler Avec tendresse et disponibilité À mon tour je t’écouterai Par Jacques Salomé ================= Suis ton destin où qu’il te mène*~*~* Il y a des moments dans la vie où tu prends conscience que si tu ne bouges pas tu resteras toujours au même point. Tu te rends comptes que si tu tombes et que tu restes à terre, la vie continuera sans toi. Les circonstances de la vie ne sont pas toujours ce que tu souhaiterais qu’elles soient. La direction de la vie ne va pas nécessairement dans celle que tu escomptais. Sans pouvoir la comprendre, tu peux parfois être mené dans différentes directions que tu n’avais jamais imaginées, rêvées ou prévues. Toutefois, si tu ne t’étais jamais efforcé de choisir une voie…ni essayé de réaliser tes rêves, tu n’aurais alors peut-être aucune direction du tout. Plutôt que de te demander quelle direction a pris ta vie ou te poser des questions à ce sujet, accepte le fait qu’une voie s’ouvre maintenant…devant toi. Débarrasse-toi des « pourquoi » et des « si seulement » pour éliminer toute confusion. Ce qui est arrivé, c’est du passé. Ce qui est, voilà ce qui est important. Le passé n’est qu’un bref instant. L’avenir ne s’est pas encore réalisé, mais le présent est là. Poursuis ton chemin pas à pas avec courage, foi et détermination. Garde ta tête haute et cible tes rêves vers les étoiles. Bientôt, tes pas deviendront fermes et ta position redeviendra solide. Une voie que tu n’avais jamais imaginée deviendra la direction la plu agréable que tu aies jamais espéré suivre. Garde confiance en toi-même et engage-toi dans ta nouvelle voie. Tu la trouveras magnifique, spectaculaire et t’apercevras qu’elle dépasse ton imagination la plus extraordinaire. Vicki Silvers | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésies choisies pour vous Sam 29 Mar - 17:58 | |
| J’ai les yeux hérissés, Les cheveux hagards, Les dents retroussées, Le nez cacophonique Les oreilles qui rebiquent, Je ne sais plus si hier Sera comme demain, Vite qu’on s’enquiert D’oublier le médecin… J’ai les doigts allumés, L’ordinateur tout nu, L’écran emmêle, La sourie crochue, Les câbles qui râlent Le clavier qui rame, Je ne sais plus si hier Sera comme demain, Vite qu’on s’enquiert D’oublier l’informaticien… Si vous êtes comme moi, Débranchez-moi !!! Tu es si fort, Le coeur en or, Suis la route, C'est ta route, N'emporte rien, Tu n'as besoin de rien, Pose le pied gauche, Balance le droit, Pose le pied droit, Balance le gauche, Suis la route, C'est ta route, Et chante ces mots Bien loin des maux, Il y a un pays Qui sera ton pays, Sans frontières, il gagne De n'être pas cocagne. Il meurt lentement, Celui qui compte ses jours, Qui n’est pas heureux en amour, Qui s’ennuie au labeur, Celui qui écoute ses peurs, Il meurt lentement, Celui qui oublie de rêver, Qui s’oublie en partant, Qui ne s’est jamais relevé, Qui n’a pas d’instants, Il meurt lentement, Celui qui n’est jamais surpris, Qui n’a jamais compris, Qui vit avec monotonie, Celui que chacun a honni, Il meurt lentement, Celui que nul ne comprend, Qui ne se fait pas de cadeau, Qui donne puis reprend, Celui qui ignore être beau, Alors soyez heureux, Profitez de chaque envie, Partagez comme les preux Les plaisirs de la vie ; Quand la mort vous fauchera, Joie ! La Vie chantera. Antisémite, islamophobe, Etatophobe, homophobe, Dans cette ronde des "phobes" Pourquoi pas paxophobe ? Aujourd'hui ces injures Sont courantes et banales, L'intolérance de ces mots Est le terreau des dictatures... L'intolérance est un mal Plus grand que les idéaux Qu'elle prétend défendre, A chacun il faut rendre Ce qui lui revient, Quand le racisme devient La première norme sociétale D'une fausse victimisation Où chacun joue l'intimidation... Voici le véritable idéal : Chaque chemin se vaut, Aucun n'est la vérité... N'oublie pas cette vérité Car c'est la seule qui vaut, L'autre te donne ta valeur, Fais qu'elle ne soit pas malheur. | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésies pour vous Sam 29 Mar - 18:26 | |
| IM A G I N E Dans le ciel, la nuit, Mille lumières qui brillent … Et toi p'tit bonhomme Tu vis monotone ! Cherche avec tes yeux La magie des cieux : Les mondes inouïs Aux feux qui scintillent... Imagine : Des milliers d' couleurs Qui naissent et qui meurent, L'immense symphonie Au bout de l'infini… Un ciel jalonné En millions d'années ! Des millions d' soleils ! Des terres qui s'éveillent ! Imagine : L'espace sidéral, Le vide intégral… L'appel des trous noirs Qui hantent ta mémoire… La grande rencontre, Le choc de deux mondes : Quand deux galaxies S'unissent pour la vie ! Imagine : Un monde disparaît, Un autre apparaît Dans un grand ballet De rouge et violet, De flammes et de feu, De nuages gazeux … Une tache qui éclate Au cœur du Zodiaque Images du passé De notre Crétacé Qui font qu'emprunter Notre Voie Lactée, Devant la grande toile Où brillent les étoiles, Tu rêves, toi l'artiste : Tout seul sur la piste Dans l'espace immense Où les couleurs dansent, Tu prends ton envol, Ton esprit décolle Alors tu as dit : Si je pars d'ici Regardez là-haut, Voyez comme c'est beau : Un ciel de bleuets Sur fond de violettes, Des nuages de roses, Une apothéose… Comme les anges si beaux Qui voyagent là-haut … Ouvre grand tes yeux, Pour vivre comme eux… Imagine, imagine ==== .Un ami...C'est un petit nuage tout blanc Un sourire tendre... un rire d'enfant heureux C'est une brise chaude de plein été Une oasis... un champ de blé C'est un lien au quotidien Un bijou scintillant... une main pour ses chagrins C'est une fenêtre dans son cœur Un refuge... un jardin de fleurs radieuses Un ami... c'est la compréhension Pour ses déceptions Le nid douillet Le tiroir secret C'est un cadeau précieux Qu'on garde au fond des yeux C'est tous ces moments que l'on attend Et qui durent éternellement. Et tu es cet ami là Place ta main droite sur ton épaule gauche........ Place ta main gauche sur ton épaule droite Maintenant, ferme les yeux Serre très très fort Je voulais simplement par ce geste te serrer tendrement dans mes bras, à toi qui m'apporte cette amitié si précieuse pour moi JE SUIS..... Je suis.... Je suis le bleu du ciel et l'ocre de la terre Le vent de la forêt Le rouge du pavot La blancheur de la plume et le noir du mystère Je vibre dans le jaune habillant l'abricot Sanglote dans le gris des plus funestes orages Et ruisselle dans l'or de l'âme du soleil Je suis dans les reflets du pllus petit rivage Le mauve du lilas Le rose sans pareil de la fleur éternelle et des feux du flamant Je suis tous les reflets argentés de la lune Au coeur de la moindre étoile Au bord du firmament Et ceux ou te sourit la blondeur de la dune Dans le trille du merle Le rire du ruisseau J'éclate en mille sons ou chante la tendresse Vibrato de bonheur comblant chaque ruisseau Et je danse toujours dans le feu qui se dresse Je suis tous les flocons doux cristaux de neige Qui dessinent dans l'air leur valse de froid Et les gouttes de pluie en rondes ou manège abreuvant le sol sec lorsque l'été fait loi Je perle dans la sève éttofant les ramures Dans les sillons du champs que l'homme a labouré Ou geint le souvenir d'un grand choc des armures Et niche la colombe au tendre bec doré Je suis clair,je suis sombre à tout instant du jour Mes couleurs sont partout dans l'ombre ou la lumière Mes chagrins, ma colère et surtout mon amour Je suis le cri du vent Sa chanson coutumière L'arôme de la mousse et le goût des embruns Je transperce la nuit des mes clartés sans nombre Je donne leur nuance aux plus simples des parfums Et je chante pour toi lorsque ton coeur est sombre Regarde - moi .....sens -moi..... Toi, qui dans tes hivers recherche une lueur et la force de vivre Car je suis toujours là Je me nomme " UNIVERS " et je m'offre en ami pour tout ce que je livre...... Une porte ouverte La nuit n'est jamais complète Il y a toujours au bout du chagrin Une porte grande ouverte Qui guide vos pas et vous tend la main. Une fenêtre éclairée, un sourire partagé. Un désir à combler, une faim à satisfaire. Il y a toujours un rêve qui veille Un coeur généreux qui vous éclaire Une main ouverte, une main tendue. Il y a toujours... Des yeux attentifs plein d’amitié Qui redonnent espoir lorsqu’il n’y est plus ! Toute une vie à partager... | |
| | | cigale13 modérateur Modérateur
Messages : 881 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 72 Localisation : senas bouches du rhône
| Sujet: poèmes Dim 30 Mar - 16:35 | |
| Rêves ------- J’avais des rêves, J’avais de beaux rêves, J’avais de très beaux rêves. Ils étaient grands, Ils étaient beaux, Ils étaient plus grands que le ciel, plus fins qu’une feuille, plus légers qu’une plume. J’ai volé dans le ciel, plus rapide qu’un avion. J’ai fait des pas sur la terre, plus minuscules que ceux des fourmis. Je suis arrivé en France avec mes rêves, Sans savoir pour combien de temps. J’ai connu la douleur et la souffrance, Et l’exil m’a pris toutes mes espérances. Ma mère est morte les yeux ouverts. J’ai trouvé une toute petite fenêtre Pour voir le monde sans lunettes. Mais le monde était affreux, terrible ; La misère et l’injustice m’ont inspiré la peur et la colère. J’avais de très beaux rêves, Ils étaient plus grands que le ciel. Le ciel m’est tombé sur la tête. Je suis mort en exil Je suis mort sur les visages ingrats. Je vis de ma plume, Mon sang est devenu d’encre Je rêve avec ma plume Je nage dans le blanc d’une feuille blanche Je cherche mes anciens rêves. Epine ------ Si une fleur prenait la couleur d'un jardin étranger, le jardinier l’arrache comme une mauvaise herbe; Si une abeille butinait les fleurs d’un autre jardin, l’apiculteur ne la laisse pas entrer dans sa ruche; Là, on la guillotine avec la haine. Si un rossignol chantait dans un pays étranger ; on ne le laisse pas chanter dans un orchestre et on le sert comme une grive lors d’un festin. Un philosophe réfugié serait massacré à la place d’une bête sauvage dans un laboratoire. N’oublie pas ! Une épine est une fleur, une mouche est une abeille, un oiseau de maquis est un rossignol, dans son pays, un étranger ignorant est un philosophe; Ne sois pas une fleur dans des mains étrangères, ni un rossignol dans une cage dorée, ni une abeille dans une ruche filtrée. Ne reste pas comme une grive sur la table du glouton Ne t’abandonne pas aux mains du tortionnaire. Bureaucratie ------------- La queue a pris la forme d’un serpent, Les gens respirent les gaz. Une personne s’est mordue les lèvres Une autre s’est cassée les doigts Les chiffres d'appel sont arrêtés Les aiguilles de la montre s’emballent ... Voilà ! Les portes sont fermées. Regardez ! Le soleil s’est couché, Je ne reviendrai pas demain, Ici même, là, devant cette porte Car je passerai la nuit ici. Enfin, les portes s’ouvrent Ah! la patience de la bureaucratie ! Les couloirs sont des galeries de taupes Les parfums irritent le nez. Dans son fauteuil pivotant, Une dame joue au poker, Un monsieur démine son ordinateur. « Patientez » dit le gardien de la porte, Derrière le comptoir, Sans même me regarder, Son patron me crie : « Apportez-nous : L’avis d’imposition La taxe d’habitation La carte d'identité Le passeport L'assurance vie La vérification du sexe La déclaration de revenus La carte d’assuré social Et aussi la fiche d’état familial Le certificat d’hébergement Les factures d'EDF Les factures de téléphone Les quittances de loyer Les fiches de paie Le C.V. Les diplômes Les certificats de stages Le livret de famille L’acte de naissance La fiche d’état civil Les photos d’identité Le casier judiciaire (vierge) La légion d'honneur La confession de tes péchés Le timbre fiscal... Attendez ! Ce n’est pas encore fini ! Voilà ! La réservation du cercueil ainsi que du tombeau... » Le syndrome de la folie dérange ma tolérance, Ah! la patience de la bureaucratie! Mes genoux se mettent à trembler, J'ai avalé ma langue. Du plafond, J'entends des cérémonies religieuses Comme des poèmes musicaux. Aussitôt, le gardien ferme la porte, Mais il ajoute son petit cadeau : « Ah ! N'oubliez pas de ramener le certificat de décès de votre père, et, -et- de prouver la virginité de votre mère ! » Ah! La patience de la bureaucratie! | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésies ZEN Mar 1 Avr - 10:15 | |
| Comme un soleil levant Je me suis confiée au vent, Comme la pluie chantant, J’ai parcouru le printemps, Comme un petit bonheur J’ai espéré ton heure Que mes rêves trop tendres Ne cessaient d’attendre, Te voici enfin ouverte, Aux mille senteurs offertes, Et tes couleurs, ma fleur, Flamboient dans mon cœur. Ainsi que toute création Tu m’enseigne l’intemporel Toi créée par l’éternel Qui m’offre ainsi sa passion. Comme toi je passerai, mortelle, Et mes chairs nourriront La Vie de cette Terre Voulue éternelle Et reproduite délétère Par l'amour en sa grande raison Va en confiance, La vie se partage A travers le parcours De chacun ici-bas, Va en confiance, A travers l’ombrage L’astre des atours T’illuminera, Va en confiance, Je t’offre en gage La rencontre d’amour Que tu trouveras, Va en confiance, Un grand voyage Commence toujours Par un premier pas. La sourire de boudha Poème zen Danser le pardon Poème zen J'ai dansé tous mes mots, J'ai dansé tous mes maux, J'ai dansé toutes mes joies, Ainsi que toutes vos joies. J'ai chanté mes espoirs, J'ai chanté mes désespoirs, Et sans fin j'ai eu envie De partager avec vous la vie. Faut-il que l'homme se méprenne Pour qu'enfin il se comprenne ? Pour que l'homme s'apprécie, Faut-il réinventer son récit ? Oublions toutes nos rancoeurs Pour entrouvrir nos coeurs, Et souvenons nous que donner, C'est commencer à pardonner. Métamorphose de l'esprit Poème zen Je suis chez moi Dans l’instant présent, A l’abri de tout émoi Pour vivre pleinement, Je n’ai pas d’humeur, Dans l’instant je demeure Et je goutte l’existence En pleine conscience, J’écoute mes perceptions, Je goutte mes sensations, Mes pensées sont compassion Conduisant à la compréhension, Je suis sans complexes Dans un monde complexe, Avec sagesse je participe A ses meilleurs principes. | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: mes poésies...................... Mer 2 Avr - 9:23 | |
| Rêve d'enfance Un ciel pourpre comme unique toile de fond puis une pluie d'étoiles dans mon horizon des vagues d'écarlate, d'indigo et de violet marquent peu à peu leur nouveau sentier un dragon rugit au loin, le loup hurle son agonie un vieil hibou chante, prétend sa voix à la nuit les poissons clowns traversent le lac de lune les sirènes s'habillent de gouttes d'eau brune un griffon se dore sous les rayons de lune quand souris et chats font cause commune les renardeaux apprennent à prendre la fuite esquivant l'ogre rassasié de chairs bien cuites les nymphes somnolent aux bois dormant les oursons se gavent de miel gourmand dans un tracé d'azur Pégase s'envole les lutins dansent une folle farandole doucement le voilà qu'il se glisse cornes et sabots désormais cachés sous une sagesse ensemencée par des vins qui l'asservissent dans une cacophonie silencieuse rompu par le bourdonnement Dionysos en de bruyants ronflements se noie dans une ivresse paresseuse venez et laissez vos âmes libres larguez les amarres des mensonges la nuit de Bacchus se prolonge dans les mots muets d'un félibre résonnent les guitares du diable dans une symphonie orgiaque orchestrée de façon démoniaque naît une bacchanale inexpiable == la lune tombe doucement, pensive débarrassant le monde de son masque dans l'adhérence d'une obscurité maladive dés premières lueurs se voulant fantasques les souvenirs de la nuit devenus silencieux mes yeux encore rempli de mon sommeil dans les ombres d'un crépuscule ambitieux découvrent une multitude de merveilles le doux crépitement d'une pluie légère collectrice de mes plus beaux rêves me prélassant dans cette atmosphère mon imaginaire ne connais aucune trêve coincé dans les couloirs d'argent et d'or une aura fluorescente me brûle les yeux je vacille happé par des arômes inodores me troublant jusqu'à en devenir capiteux dans une brume parme, une main tendue sourire malicieux sur son visage angélique pris sous le charme, je me sais vaincu sans aucune résistance possible, j'abdique | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésies choisies pour vous Jeu 3 Avr - 14:59 | |
| Charles BAUDELAIRE (1821-1867) L'amour du mensonge Quand je te vois passer, ô ma chère indolente, Au chant des instruments qui se brise au plafond Suspendant ton allure harmonieuse et lente, Et promenant l'ennui de ton regard profond ; Quand je contemple, aux feux du gaz qui le colore, Ton front pâle, embelli par un morbide attrait, Où les torches du soir allument une aurore, Et tes yeux attirants comme ceux d'un portrait, Je me dis : Qu'elle est belle ! et bizarrement fraîche ! Le souvenir massif, royale et lourde tour, La couronne, et son coeur, meurtri comme une pêche, Est mûr, comme son corps, pour le savant amour. Es-tu le fruit d'automne aux saveurs souveraines ? Es-tu vase funèbre attendant quelques pleurs, Parfum qui fait rêver aux oasis lointaines, Oreiller caressant, ou corbeille de fleurs ? Je sais qu'il est des yeux, des plus mélancoliques Qui ne recèlent point de secrets précieux ; Beaux écrins sans joyaux, médaillons sans reliques, Plus vides, plus profonds que vous-mêmes, ô Cieux ! Mais ne suffit-il pas que tu sois l'apparence, Pour réjouir un coeur qui fuit la vérité ? Qu'importe ta bêtise ou ton indifférence ? Masque ou décor, salut ! J'adore ta beauté == Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) Qu'en avez-vous fait ? Vous aviez mon coeur, Moi, j'avais le vôtre : Un coeur pour un coeur ; Bonheur pour bonheur ! Le vôtre est rendu, Je n'en ai plus d'autre, Le vôtre est rendu, Le mien est perdu ! La feuille et la fleur Et le fruit lui-même, La feuille et la fleur, L'encens, la couleur : Qu'en avez-vous fait, Mon maître suprême ? Qu'en avez-vous fait, De ce doux bienfait ? Comme un pauvre enfant Quitté par sa mère, Comme un pauvre enfant Que rien ne défend, Vous me laissez là, Dans ma vie amère ; Vous me laissez là, Et Dieu voit cela ! Savez-vous qu'un jour L'homme est seul au monde ? Savez-vous qu'un jour Il revoit l'amour ? Vous appellerez, Sans qu'on vous réponde ; Vous appellerez, Et vous songerez !... Vous viendrez rêvant Sonner à ma porte; Ami comme avant, Vous viendrez rêvant. Et l'on vous dira : " Personne !... elle est morte. " On vous le dira ; Mais qui vous plaindra ? == Émile VERHAEREN (1855-1916) Le sonneur Comme un troupeau de boeufs aveugles, Avec effarement, là-bas, au fond des soirs, L'ouragan beugle. Et tout à coup, par au-dessus des pignons noirs, Que dresse, autour de lui, l'église, au crépuscule, Rayé d'éclairs, le clocher brûle. Le vieux sonneur, la tête folle, La bouche ouverte et sans parole, Accourt ; Et le tocsin qu'il frappe, à battants lourds, Rythme en tempête Le désespoir qui bat sa tête. La tour, Avec, à son faite, la croix brandie, Epand, vers l'horizon halluciné, Les crins rouges de l'incendie. Le bourg nocturne en est illuminé. Les visages des foules apparues Peuplent de peur et de clameurs les rues Et, sur les murs soudain éblouissants, Les carreaux noirs boivent du sang. Le vieux sonneur, vers la campagne immense, Jette, à pleins glas, sa crainte et sa démence. La tour, Elle grandit, sur l'horizon qui bouge; Elle est volante en lueurs rouges, Par au-dessus des lacs et des marais ; Ses ardoises, comme des ailes De paillettes et d'étincelles, Fuient, dans la nuit, vers les forêts Au passage des feux, les chaumières s'exhument De l'ombre et, tout à coup, s'allument Et, dans l'effondrement du faîte entier, la croix Choit au brasier, qui tord et broie Ses bras chrétiens, comme une proie. Le vieux sonneur sonne si fort qu'il peut Comme si les flammes brûlaient son Dieu. La tour, Le feu s'y creuse en entonnoir, Par au dedans des murs de pierre, Gagnant l'étage et le voussoir, Où saute et rebondit la cloche en sa colère. Les corneilles et les hiboux Passent, avec de longs cris fous, Cognant leur tête aux fenêtres fermées, Brûlant leur vol, dans les fumées, Hagards d'effroi, lassés d'efforts, Et, tout à coup, parmi les houles de la foule, S'abattant morts. Le vieux sonneur voit s'avancer, vers ses cloches brandies, Les mains en or qui bout de l'incendie. La tour, On la dirait tout en rouges buissons Dont les branches de flamme Se darderaient, par à travers les abat-son; Le feu sauvage et convulsif entame, Avec des courbes végétales, Les madriers et les poulies Et les poutres monumentales, D'où les cloches sonnent et clament leur folie Le vieux sonneur, à bout de crainte et d'agonie, Sonne sa mort, dans ses cloches finies. La tour, Un décisif fracas, Gris de poussière et de plâtras, La casse en deux, de haut en bas. Comme un grand cri tué, cesse la rage, Soudainement, du glas. Le vieux clocher Tout à coup noir semble pencher; Et l'on entend, étage par étage, Avec des heurts dans leur descente, Les cloches bondissantes, Jusqu'à terre, plonger. Le vieux sonneur n'a pas bougé. Et la cloche qui défonça le terrain mou Fut son cercueil et fit son trou. | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésies pour vous Jeu 3 Avr - 16:41 | |
| Quelque soit ton passé, quelles que soient tes barrières, Tout cela est bien loin, secoues-en la poussière, Fais souffler sur ta vie un vent de volonté. La poussière des regrets sera vite balayée. Elle se dépose en une épaisse couche à terre, Où demeurent nos pas quand on regarde en arrière, Elle applique au regard un voile obscurcissant, Qui cache la lumière et rend triste en dedans. Elle s'accumule d'autant mieux qu'on ne bouge pas Et puis un jour, on se sent figé sous son poids. Ne laisse pas ton cœur s'étouffer sous la cendre, Respire et tu verras que le feu va reprendre. Si tu doutes, contemple la vie dans la nature, Les oiseaux savent bien qu'en haut, l'air est plus pur, Aussi, vois comment ils prennent soin de leurs ailes, Pas une tache ne souillera leur grâce dans le ciel. Et de plus, au cas où tu n'y as pas pensé Aucun d'eux ne regarde le sol pour s'envoler = C'est si dur de trouver les mots Pour te dire tout ce que je pense Je suis bien loin d'être Rimbaud Bien loin d'avoir son éloquence Je ne sais pas manier les phrases Pour avouer mes sentiments Je n'ai pas assez d'emphase Alors voici en attendant Toutes les roses de mon silence Tous mes poèmes feuilles blanches Mon plus beau bouquet de patience J'ai mis des baisers sur les branches J'ai griffonné tout mes cahiers Pour t'envoyer mon coeur a nu Mais mes doigts ne sauront jamais Dire a quel point tes yeux me tuent | |
| | | cigale13 modérateur Modérateur
Messages : 881 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 72 Localisation : senas bouches du rhône
| Sujet: poemes Sam 5 Avr - 9:44 | |
| *~* Testament *~* En passant de la vie humaine à trépas, Que laisserais-je comme trace de pas ? Le monde ici bas sera-t-il meilleur ? Les hommes auront-ils un peu plus de coeur ? Se donneront-ils tous enfin la main Pour aider les plus pauvres parmi les humains ? Verra-t-on le vrai sens du mot solidarité ? Si l’un a mal, souffrance pour toute l’humanité. On serre les coudes pour apporter soulagement À la multitude qui baigne dans les tourments. Les hommes vivront-ils plus de quiétude et de paix ? Leurs désirs moins égoïstes, presque parfaits ? Y aura-t-il entre les peuples plus de justice, Moins de querelles et moins de préjudices ? Tous les hommes et les femmes de la terre Éteindront-ils à jamais les feux de la guerre ? Aurais-je laissé à une chaleureuse postérité Qui distribue aux proches joie et félicité ? Sourires, amitié, partage et amour, Plus on donne, plus on reçoit en retour. Feront-ils partie des courantes attitudes Et seront-ils des hommes la bonne habitude ? Et y aura-t-il pour le Créateur plus de connaissance ? Pour ses dons et sa grâce, plus de reconnaissance ? Mon frère et ma soeur seront-ils plus heureux Avec leur vie comblée de moments joyeux ? Y aura-t-il dans le monde moins de pauvreté Et de misère, beaucoup plus de générosité ? La chanson " Quand les hommes vivront d’amour " Deviendra-t-elle réalité de jour en jour ? Voilà ce qu’au monde de laisser est mon rêve Tandis que je vieillis et que ma vie se parachève. Si chacun avait en tête un tel testament, La terre s’embellirait, car se serait plus charmant. Il ferait merveilleux de vivre en ce monde Où joie, entraide et partage surabondent. Le quotidien de tous les peuples de la planète Et chaque jour donne occasion de faire la fête, Car entre les personnes plus de fraternité Tous étant frères et soeurs de l’humanité. Richard Langlois, Certains se réveillent un beau matin Et se découvre un nouveau béguin Ce sont les oiseaux, les fleurs, la nature On les croit changer, ils ont fière allure Ils sourient en écoutant les oiseaux Ils en deviennent même des lève-tôt Toutes les fleurs sont devenues belles Ils ne pourraient plus vivre sans elles La nature, les lacs, et nos montagnes Ils passent beaucoup d’heures en campagne Ils se sont découvert un nouveau béguin Mais font surtout face à un nouveau destin Leur vie ne sera plus comme avant Leurs projets iront toujours croissants Leur vie prendra une autre dimension Ils ne verront plus le même horizon Et chaque soir, au soleil couchant Ils retrouveront leur cœur d’enfant Puis durant leurs années de vieillesse Ils conserveront des bribes de jeunesse Oui, on devrait tous au soir de notre vie Pouvoir nous dire, elles étaient douces mes folies Texte Claude Marcel Breault | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: Re: du sombre au virtuel Sam 5 Avr - 10:11 | |
| tres belles ces poésies mais déjà mis bisous je t'envoie du soleil | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésies Sam 5 Avr - 15:59 | |
| L'ange de la poésie Cette nuit j'ai fais un rêve étrange, que je veux vous conter sans plus attendre. Sur un portique, éclairé par la lueur orangée de dame lune, une femme vêtue d'une longue robe blanche, aux longs cheveux d'or ouverts dans le vent, se balançait doucement assise sur une planche d'ébène. De sa bouche s'élevait une douce mélodie qui rythmait la cadence . Elle était jolie cette femme. Sur son visage, au teint laiteux, se dessinait un sourire charmeur. Dans son regard brillaient des étoiles couleur d'émeraude. C'était je vous l'assure, une fée. Tout à coup, apparait un ange qui, contre son coeur, serre une plume d'argent, qu'il tend à la fée. "Prends cette plume et écrit ta poésie" Mais, rétorque la dame étonnée, je ne suis pas poète, je ne saurais comment coucher des mots qui confèrent le bonheur à ceux qui savent les lire. C'est facile répond l'ange, écoute le doux murmure des mots naissant dans ton coeur. Regarde autour toi, vois la beauté de la nature, décris ses mystères et ses merveilles. Ecoute l'éternelle romance entre le soleil et la rose qui resplendit, exhalant une douce fragrance. Peint avec les lettres, l'amour, le bonheur, les rires, les jeux. Chante la préciosité de la vie sans renier la mort. Mais ne reste pas insensible et sourde à l'autre couleur de l'existence. Entends les plaintes dans la nuit, la douleur des âmes affligées, ne craint pas de divulguer la vérité, de dénoncer la torture et la souffrance. Ne détourne pas ton regard de la misère sur cette terre, au contraire crie la pour que la terre entière en prenne conscience. Une larme d émotion, coule sur la joue de la fée bouleversée par ce discours. Le coeur serré elle lève son regard embué vers l'ange et lui demande. "Je saurai entendre le chant de mon coeur, je saurai noircir des pages blanches, je saurai clamer la réalité de notre univers , mais je n'ai pas d 'encre pour me servir de cette plume enchantée. Si bien sur lui dit l'ange, tu vois cette larme au coin de tes yeux? Cette perle à la transparence du diamant est née de ton âme . Elle est la source de ta poésie. L'encre sera la bonté de ton coeur et la pureté de tes sentiments. La plume sera l'outil de tes pensées et de ton âme. Alors l'ange s'élève doucement dans le ciel et avant de disparaître implora une dernière fois "s'il te plait fait bon usage de cette plume, je t'ai choisi car j'ai confiance en ton dessein." La fée demeura quelques instants perplexe, sur son visage plus de sourire. De sa bouche plus de notes mélodieuses. En son coeur une grande tristesse était née. Et sur sa joue une trace d'encre. La douceur d'un rayon du soleil et le chant des oiseaux dans le matin naissant m'extirpe de mon rêve. Dans ma bouche subsiste un goût amère. Sur ma joue une larme vient mourir sur mes lèvres. Tout comme la fée de mes songes je suis décontenancée et dans mon esprit résonnent encore les paroles de l'ange . Allons, ce n'était qu'un rêve !! Il me faut me lever maintenant et profiter de cette nouvelle journée. Je me retourne pour sauter du lit mais, dans mon élan je stop net ; sur ma table de chevet gisait une plume d'argent et un flacon d'encre diamantée Les mésanges C'est une mésange au joli plumage jaune et noir qui ,virevoltant d'arbre en arbre dans le jardin, croise un monsieur mésange bleue. Tout de suite il tombe amoureux de la jolie dame jaune. S'amusant dans le vent à ses côtés , frôlant ses ailes , lui mettant des petits coups de bec tendre. Lilie était heureuse , elle riait et son coeur battait très fort pour ce monsieur mésange. ce moment de bonheur toute la vie.> Lilie était tellement heureuse qu'elle pensait que son coeur allait exploser, elle allait dire oui quand soudain une pensée lui vint à l'esprit. Ses yeux devinrent humide,son air grave et son sourire s'effaca. il va nous regarder et nous juger !> juste pour nous et oublions le peuple et leurs commérages. Lilie réfléchit longuement et se dit Ouiiiiiii oui oui crie t 'elle en s'envolant , oui oui oui zinzinule t'elle à tue tête. Dudule heureux la rejoint pour vivre ensemble ce moment extraordinaire.
Non loin du jardin Lilie repère une boîte à lettre et dit à Dudule :
Peu de temps après , elle commence à construire son nid douillet .Mousse, plumes et crins formaient un épicentre très confortable où elle déposa huit oeufs. Pendant que Lilie couve Dudule monte la garde en chantant pour sa belle mésange jaune. Quand elle sort du nid pour se dégourdir les ailes c'est toujours un moment idyllique . Deux semaines plus tard les oeufs éclorent et il naquit quatre petites mésanges jaunes et quatre petites mésanges bleues. Lilie et Dudule étaient fous de joie et très fier de leurs oisillons. Très vite les bébés grandissent et sont en age de quitter leurs parents.
Notre couple reprirent alors leurs vols, plus amoureux que jamais .Chaque jours LIlie se félicitait d'avoir écouté son coeur. Vivre avec Dudule était un bonheur de chaque jour, malgré leurs couleurs respectives. Faire fi des commentaires du peuple mésanges était pour elle la meilleur façon de vivre leur amour. | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: pour vous Sam 5 Avr - 16:43 | |
| mes mots souvent m'échappent avant que je les fusionnent chaque sentiment qui me traverse est le reflet de mon âme je brouillonne, je barre et réécris jusqu'à que brûle la flamme déposant ma tristesse et ma joie de vivre sur le carbone ces bouts de moi, deviennent récits d'instants que je revis le sourire aux lèvres je me surprend a être heureuse pouvoir ainsi conter des moments d'une vie harmonieuse comme des prières dites sur les marches d'un parvis alors ma motivation se nourrit des regards d’autrui me donnant encore plus la volonté de vouloir poursuivre afin que toutes ces pages blanches deviennent un livre mes larmes séchées, désormais à nouveau j'aspire à la vie | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: du sombre au virtuel | |
| |
| | | | du sombre au virtuel | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|