PRENEZ LE TEMPS DE ME LAISSER UN PETIT COM.et de donner l'adresse à vos ami(es) |
| | du sombre au virtuel | |
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Auteur | Message |
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cigale13 modérateur Modérateur
Messages : 881 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 72 Localisation : senas bouches du rhône
| Sujet: poemes// poesies Dim 6 Avr - 14:55 | |
| aimer la vie !! ********** Aimer la vie... C'est d'abord apprendre À s'aimer soi-même À accepter ses limites, s'y adapter À reconnaître ses forces, les utiliser au service des autres Oser la vie... C'est avoir un rêve Assez puissant pour croire passionnément Assez grand pour qu'il soit envahissant Assez beau pour qu'il égaye chaque jour C'est croire... Croire que nous sommes une Étincelle divine Une Étincelle venue rayonner, le temps d'un passage Croire que nous avons une mission Croire que nous pouvons l'accomplir, malgré les obstacles Croire en soi, en l'autrui, en la vie C'est voir... Voir toutes les beautés du monde Au-delà des nuages Voir tous les élans du cœur Avec les yeux de l'âme C'est créer... À travers le geste, la parole, le regard Créer et recréer son existence Et tendre vers l'espoir Créer la plénitude du moment C'est communiquer... Abandonner sa solitude première S'ouvrir au regard et aux paroles des autres Reconnaître la puissance d'un groupe Et s'y joindre en toute confiance C'est se libérer... Car la vraie liberté est intérieure Elle brise les chaînes Elle nous donne la clé qui mène vers la lumière Cette Lumière qui nous fait... Aimer la vie UNE VOIX ÉTRANGE *************** Dans la solitude de la nuit Rêve ou réalité Une voix a surgi Je me suis endormi D'un profond sommeil J'y vois une lumière au loin C'était la voix d'un ange C'était la lumière de la vie Un arc en ciel de douceur Tout brille de mille couleurs Je me sens emporter Je me sens m'envoler Sans aucune douleur Sur un long chemin Sans fin , suivant la lumière Pleins d'étoiles éclairent mon chemin Mais je réalise enfin Que l'ange qui me guide Est l'ange des couleurs Mais je ne vis qu'un rêve Lise Thibault LE VRAI BONHEUR ÉCOUTE TON COEUR ***************************** Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres ainsi beaucoup d'ennuis te seront épargnés Écoute juste ton coeur pour te dire que le bonheur est là près de toi regarde et écoute pas besoin de chercher écoute ton coeur il ne ment pas chaque fois que tu t'interroges que tu te remets en question sur le pourquoi des choses Pourquoi toi et pas les autres quand tout t'arrive ? Parle à ton coeur il te dira la réponse aucune personne n'est douée pour lire tes pensées si tu crois en ce moment que tu es heureux ne mets pas de barrière allez écoute ton coeur fonce tu seras mieux suis et écoute ton coeur ton coeur ne ment pas il te parle "Sauras-tu bien t'en servir?" *** IL TE PARLE ÉCOUTE LE *** | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: mes poésies Dim 6 Avr - 18:49 | |
| Monsieur Printemps Monsieur Printemps est un bel homme Toujours pimpant frais et dispos Il enfile son habit vert pomme Et n'est jamais en repos Il met son nez à la fenêtre Dès que revient le mois d'avril Et dit tout haut : "quel temps fait-il ? Voici le moment de paraître " Monsieur Printemps, Monsieur Printemps Revenez-nous et pour longtemps Monsieur Printemps, Monsieur Printemps Restez chez nous encore longtemps Voici que la rosée en perles Brille partout sur les gazons Les papillons ouvrent leurs ailes Et au-dessus font des tourbillons Les oisillons font des aubades Et disent bonjour au soleil En criant "voilà le réveil Rions ! Chantons ! les camarades ! " Monsieur Printemps, Monsieur Printemps Revenez nous et pour longtemps Monsieur Printemps, Monsieur Printemps Restez chez nous encore longtemps ! La perce-neige Lorsque la terre aux flancs arides Dans l'hiver étale ses rides Et frissonne au souffle de mars, Voici déjà la perce-neige Qu'un rayon de soleil protège, Du gel défiant les hasards ! Sous la feuille elle éclot cachée, Et là, modestement penchée, Des mortels fuyant les dédains, Cette pâle fleur printanière Nous semble en s'ouvrant la première L'hirondelle de nos jardins. ==== Sentier Printanier Il est un sentier creux dans la vallée étroite, Qui ne sait trop s'il marche à gauche ou bien à droite. C'est plaisir d'y passer, lorsque moi sur ses bords Comme un jeune prodigue égrène ses trésors. L'aubépine fleurit ; les frêles pâquerettes, Pour fêter le printemps, ont mis leurs collerettes, La pâle violette, en son réduit obscur, Timide, essaie au jour son doux regard d'azur, Et le gai bouton-d'or, lumineuse parcelle, Pique le gazon vert de sa jaune étincelle. Le muguet, tout joyeux, agite ses grelots. Et les sureaux sont blancs de bouquets frais éclos Les fossés ont des fleurs à remplir vingt corbeilles. À rendre riche en miel tout un peuple d'abeilles. Théophile Gautier | |
| | | cigale13 modérateur Modérateur
Messages : 881 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 72 Localisation : senas bouches du rhône
| Sujet: réponse à provence Dim 6 Avr - 19:29 | |
| bravo ma fourmi,très belles tes poésies,et de saison en plus,que de recherche!! bisous à toi! | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésies pour moi Lun 7 Avr - 16:59 | |
| Printemps C'est la jeunesse et le matin. Vois donc, ô ma belle farouche, Partout des perles : dans le thym, Dans les roses, et dans ta bouche. L'infini n'a rien d'effrayant ; L'azur sourit à la chaumière ; Et la terre est heureuse, ayant Confiance dans la lumière. Quand le soir vient, le soir profond, Les fleurs se ferment sur les branches ; Ces petites âmes s'en vont Au fond de leurs alcôves blanches. Elles s'endorment, et la nuit A beau tomber noire et glacée, Tout le monde des fleurs qui luit Et qui ne vit que de rosée, L'oeillet, le jasmin, le genêt, Le trèfle incarnat qu'avril dore, Est tranquille, car il connaît l'exactitude de l'aurore. Victor Hugo === L'hirondelle On m'a dit qu'une hirondelle ne faisait pas le printemps et moi je dis que c'est elle sinon, qui le ferait donc ? Je l'ai vue avec son aile qui taillait dans le ciel blanc un grand morceau de dentelle où venait jouer le vent. Ce n'était qu'une hirondelle un oiseau noir et blanc et pourtant je n'ai vu qu'elle et j'ai le coeur tout content. On dit que les demoiselles font la pluie et le beau temps ; moi je dis qu'une hirondelle fait l'avril et le printemps. Pernette Chaponnière | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésies pour vous Mar 8 Avr - 8:46 | |
| Réussir sa vie Réussir sa vie c’est avant tout, être en paix C’est savoir ou l’on s’en va et qui on est C’est le souci, de rendre les autres heureux En regardant le bonheur au fond de leurs yeux Réussir sa vie, c’est avoir trouvé le bonheur Bien le sentir, au fond de notre cœur C’est faire, toutes les choses qu’on veut faire C’est aussi, de réaliser nos rêves Réussir sa vie, c’est souvent tendre la main C’est souvent, être beaucoup plus humain C’est donner de son temps, aimer à la folie Mais c’est aussi, être fidèle à nos amis C’est avoir des idées, prendre le temps d’en parler S’arrêter, prendre le temps d’écouter C’est être serein, de n’avoir aucun regret Etre toujours content de c’qu’on a fait De façon à c’qu’au soir de sa vie on soit fier Assez, pour vouloir regarder en arrière == Tout est possible Nombre de gens pourraient mieux s’amuser Ils ne sont heureux qu’à moitié Toujours accrochés à leur passé Ils n’ont qu’un désir, recommencer Ils ont vécus des moments bons, ou mauvais Même de très bons, ou de très mauvais C’est redevenir jeune qu’ils aimeraient Pouvoir, tout revivre ce qu’ils ont fait Ils pensent d’ailleurs et trop souvent Que leur vie ne sera plus comme avant Ils se rappellent, des amis importants Se souviennent, de leur vie évidemment Ils voudraient encore leur parler Ils voudraient, les entendre se raconter Ils aimeraient encore, les revoir sourire Ils vivent dès lors, tous leurs vieux souvenirs Au fond, s’ils pouvaient juste se décider Se dire, qu’ils en ont vraiment assez S’ils pouvaient, revenir dans leur présent S’ils essayaient, de sourire plus souvent Ils ne seraient plus, heureux qu’à moitié C’est toute leur vie qui pourrait changer On peut tous hélas ! Vivre une belle vie Il suffit de vouloir, de relever ce défi ==== Les saisons. Dans nos arbres, aux feuillages verts de l’été. À l’automne, fait place, aux feuilles colorées, Explosions de joies, de voir ces couleurs. Qui nous fait vivre, pleins de douceurs. L’automne, le temps des moissons. Emplies, de légumes et de fruits nos maisons. Une brise légère, soufflant les feuilles. Les font tournoyer, et nous émerveilles. Nos beaux gazons verts, donne place. À un grand tapis, de couleurs. Remplacer bientôt, par la glace. Qui vient, ternir notre bonheur. En peu de temps, les arbres seront nus. Et la neige, viendra les couvrir de blanc. L’automne passé, nous aurons vu. Qu’importe, bientôt reviendras le printemps. Pour nous, que l’hiver parut une éternité. Nous feras, revoir bientôt le printemps. Nous rappelant, que la vie n’est pas une éternité. Même si l’on pense, que l’on a toujours vingt ans. Être encore heureux, de voir renaitre les fleurs. Pour les offrir, à ceux ou celle qui comble nos cœurs. De la froidure de l’hiver, enfin débarrasser. Feras renaitre en nous, les plaisirs de l’été. De cette été, qui à cause de ses chaleurs. Et de son humidité, pour nous qui sommes âgés. Pendant quelques mois, nous allons rêver. De revoir bientôt l’automne, avec les arbres plein de couleurs === Aimer c’est... Aimer, c’est se donner. Aimer c’est, partager l’amour de deux cœurs qui s’aiment. Pour ne penser qu’à être doux et bon. C’est, caresser ses cheveux, l’embrasser sur le front, C’est la tendresse qui a raison de la passion. Aimer c’est, se tenir la main, quand les coups durs du destin Viennent assombrir notre bonheur. Aimer c’est, bien plus grand quand on se donne Si l’on fait mal, faut qu’on pardonne. L’amour sa fait souvent pleurer. Aimer c’est, s’oublier pour celle qu’on aime, Être un ami à son coté pour apaiser sa peine. Aimer c’est, voir naitre son enfant déficient Et, prier pour le garder, retenir ses larmes en dedans, Même si le cœur se déchire de ce miracle de l’amour. Aimer c’est, les nuits qu’on a passé à s’inquiéter Pour la santé de cet amour qui nous fut donné, Jusqu’à nos cheveux blancs. Aimer c’est, dire la vérité même si ça la fait pleurer, Car un jour c’est elle qui va me remercier. Après tant d’années passer trop vite, Ces prendre soin d’elle à la limite de sa vie. C’est tout lui donner sans rien demander et, Lui dire que toujours je vais l’aimer. Pour moi, de la femme que j’ai aimé. J’ai toujours reçu plus que j’ai donné. C’est pour ça que je suis heureux, car pour Ne faire qu’un, il faut être deux. Même si l’amour fait souvent pleurer, Rien en ce monde ne vaut plus, que l’amour reçu | |
| | | cigale13 modérateur Modérateur
Messages : 881 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 72 Localisation : senas bouches du rhône
| Sujet: poemes// poesies Jeu 10 Avr - 8:31 | |
| Lorsque la nature te révère ************************* Ô que la nature est belle lorsqu’elle déploie ses merveilles Je suis stupéfaite de voir toute la majesté qu’elle m’adresse Marchant dans ses chemins elle semble me donner la main Me conduisant discrètement vers d’autres endroits tout aussi surprenants Où fleurs nouvelles en ombelles multicolores Et arbres bourgeonnants dont, notre beau et majestueux saule Ployant comme s’il me révérait avec gratitude mes petites incertitudes Qui m’étourdirent soudainement l’esprit, jusqu'à enivrer toutes mes pensées Des plus beaux souvenirs qui ont paré mon cœur, telle une princesse de contes de fées. Et qui me le ravissent encore et encore maintenant Tout en me redonnant mon cœur d’enfant Car, le seul et grand amour qui a su réellement conquérir mon cœur pour la vie C’est tout simplement Henri, homme merveilleux qui nous rendait Incroyablement heureux, nous étions chaque jour parés de nos plus beaux Atours . . . L’AMOUR, celui qui illumine vos yeux, votre cœur, enfin tout. Henri est au paradis maintenant, mais quel présent il a laissé tant dans mon cœur que dans mes pensées les plus secrètes. Jamais je ne saurais oublier l’homme qui m'a tout donné et m’a laissé pour héritage un cœur sans ombrages et un amour infini pour toi . . . Henri. Maintenant, je comprends que dans l’échelle du temps cela ne sera qu’une simple trace, que la vie continuera inexorablement sa route et s’étalera encore et encore devant moi, plus grand qu’un soupir, plus encore qu’un souvenir Une vie entière est là chaque jour en moi je continuerai mes balades Où nous avions des multitudes de communions ensemble Alors que Dame nature sera toujours là pour toi et moi mon amour Et nous saurons que fleurs et papillons y danseront pour nous la valse des saisons. Ta petite chatte qui t’aime et t’aimera tout le restant de sa vie « Hommage à deux merveilleuses personnes qui ont eue la chance de connaître l’amour infini. " Renée et Henri " LE LAC. ********* Ainsi, toujours poussés vers des nouveaux rivages, dans la nuit éternelle emportés sans retour, ne pourrions-nous jamais sur l'océan des âges jeter l'ancre un seul JOUR ? O LAC ! L'année à peine a fini sa carrière, et près des flots chéris qu'il devait revoir. Regarde ! Je viens seule m'asseoir sur cette pierre ou tu le vis s'asseoir ! Tu mugissais ainsi sous les roches profondes ; ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés ; ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes sur les pieds adorés. UN JOUR t'en souviens-tu ? Nous voguions en silence, on entendait au loin sur l'onde et sur les cieux, que le bruit des rameurs, qui frappaient en cadence les flots harmonieux. Tout à coup des accents, inconnus à la terre et du rivage charmé frappèrent les échos ; le flot fut attentif, et la voix qui m'est si chère laissa tomber ces mots ; N'oublie pas , je serai toujours près de TOI ! La Rose ******* Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avait éclose Sa robe de pourpre au soleil A point perdu cette vêprée Les plis de sa robe pourprée Et son teint au vôtre pareil. Las ! Voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place, Las, las ! Ses beautés laissées choir ! O vraiment marâtre Nature Puisqu'une telle fleur ne dure Que du matin jusque au soir ! Donc si vous me croyez, mignonne, Tandis que votre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez votre jeunesse : Comme à cette fleur la vieillesse Fera ternir votre beauté. (Pierre de Ronsard ) | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésies choisies pour vous Jeu 10 Avr - 17:18 | |
| La Tourterelle Amymone en ses bras a pris sa tourterelle, Et, la serrant toujours plus doucement contre elle, Se plaît à voir l'oiseau, docile à son désir, Entre ses jeunes seins roucouler de plaisir. Même elle veut encor que son bec moins farouche Cueille les grains posés sur le bord de sa bouche, Puis, inclinant la joue au plumage neigeux, Et, toujours plus câline et plus tendre en ses jeux, Elle caresse au long des plumes son visage, Et sourit, en frôlant son épaule au passage, De sentir, rougissant chaque fois d'y penser, Son épaule plus douce encore à caresser. Albert Samain. le lac Le Lac Aux pieds de trois coteaux habillés de sapins Gît un lac profond, clair et sage, Où maintes fois je suis descendu, le matin, Aspirer la paix qu'il dégage. Rond et luxuriant, à son centre, un îlot Ressemble au chaton d'une bague ; Les arbres alentour, penchés au bord de l'eau, Y dessinent des formes vagues. Libre de quais encore, à nul chemin ouvert, Inutile et pur diadème, Il est, dans l'âpreté de ce pays désert. Une oeuvre d'art pour l'art lui-même. Je suis ton amant pauvre, ô lac, et ne peux pas Arrêter les sinistres haches ; Ecoute-les sonner, autour de toi, le glas Du bois qui te pare et te cache. Tu deviendras, parmi les maisons, les champs nus, Une eau sans attraits, une mare, Une chose qui sert à naviguer dessus, Dont la multitude s'empare. Qu'importe ! Ils n'auront pas, ces maîtres imposés, Connu ton sourire de vierge ; Je le garde en mon coeur comme un secret baiser Que j'aurais cueilli sur ta berge. Alphonse Beauregard. La liberté La Liberté, Ce n'est pas partir, c'est revenir, Et agir, Ce n'est pas prendre, c'est comprendre, Et apprendre, Ce n'est pas savoir, c'est vouloir, Et pouvoir, Ce n'est pas gagner, c'est payer, Et donner, Ce n'est pas trahir, c'est réunir, Et accueillir. La Liberté, Ce n'est pas s'incliner, c'est refuser, Et remercier, Ce pas un cadeau, c'est un flambeau, Et un fardeau, Ce n'est pas la faiblesse, c'est la sagesse, Et la noblesse, Ce n'est pas un avoir, c'est un devoir, Et un espoir, Ce n'est pas discourir, c'est obtenir, Et maintenir. Ce n'est pas facile C'est si fragile, La Liberté, Jacques Prévost Un coucher de soleil en Bretagne, Les ajoncs éclatants, parure du granit, Dorent l'âpre sommet que le couchant allume. Au loin, brillante encore par sa barre d'écume, La mer sans fin, commence où la terre finit ! A mes pieds, c'est la nuit, le silence.Le nid Se tait. L'homme est rentré sous le chaume qui fume ; Seul l'Angélus du soir, ébranlé dans la brume, A la vaste rumeur de l'Océan s'unit. Alors, comme du fond d'un abîme, des traînes, Des landes, des ravins, montent des voix lointaines De pâtres attardés ramenant le bétail. L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre, Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre, Ferme les branches d'or de son rouge éventail. José-Maria de Hérédia. | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
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| Sujet: poémes sur les oiseaux Ven 11 Avr - 15:45 | |
| poémes sur les oiseaux Les oiseaux joyeux Oh ! les charmants oiseaux joyeux ! Comme ils maraudent ! comme ils pillent ! Où va ce tas de petits gueux Que tous les souffles éparpillent ? Ils s'en vont au clair firmament ; Leur voix raille, leur bec lutine ; Ils font rire éternellement La grande nature enfantine. Ils vont aux bois, ils vont aux champs, À nos toits remplis de mensonges, Avec des cris, avec des chants, Passant, fuyant, pareils aux songes. Comme ils sont près du Dieu vivant Et de l'aurore fraîche et douce, Ces gais bohémiens du vent N'amassent rien qu'un peu de mousse. Toute la terre est sous leurs yeux ; Dieu met, pour ces purs êtres frêles, Un triomphe mystérieux Dans la légèreté des ailes. Atteignent-ils les astres ? Non. Mais ils montent jusqu'aux nuages. Vers le rêveur, leur compagnon, Ils vont, familiers et sauvages. La grâce est tout leur mouvement, La volupté toute leur vie ; Pendant qu'ils volent vaguement La feuillée immense est ravie. L'oiseau va moins haut que Psyché. C'est l'ivresse dans la nuée. Vénus semble l'avoir lâché De sa ceinture dénouée. Il habite le demi-jour ; Le plaisir est sa loi secrète. C'est du temple que sort l'amour, C'est du nid que vient l'amourette. L'oiseau s'enfuit dans l'infini Et s'y perd comme un son de lyre. Avec sa queue il dit nenni Comme Jeanne avec son sourire. Que lui faut-il ? un réséda, Un myrte, un ombre, une cachette. Esprit, tu voudrais Velléda ; Oiseau, tu chercherais Fanchette. Colibri, comme Ithuriel, Appartient à la zone bleue. L'ange est de la cité du ciel ; Les oiseaux sont de la banlieue. Victor Hugo. ==== Rêve d'oiseaux Sous les fleurs d'églantier nouvellement écloses, Près d'un nid embaumé dans le parfum des roses, Quand la forêt dormait immobile et sans bruit, Le rossignol avait chanté toute la nuit. Quand les bois s'éclairaient au réveil de l'aurore, Le fortuné chanteur vocalisait encore. Sous les grands hêtres verts qui lui filtraient le jour, La reine de son cœur veillait au nid d'amour. Dans le berceau de mousse il revint d'un coup d'aile, Impatient alors de se rapprocher d'elle. Puis le maître divin dormit profondément... Mais parfois il chantait dans son rêve en dormant. « Les yeux fermés, il pense encore à moi, » dit-elle, Heureuse d'être aimée, heureuse d'être belle. André Lemoyne. == Amours d'oiseaux Deux ramiers voyageurs, emperlés de rosée, Ont abattu leur vol au bord de ma croisée Ouverte à l'orient. Je les ai reconnus, Car chez moi, l'an passé, tous deux étaient venus. Ces deux beaux pèlerins m'arrivent de Bohême, À l'époque où fleurit le petit maïanthème, Et dans les bras noueux de mon grand châtaignier Bercent leur nid d'amour comme au printemps dernier. Dans leur farouche instinct de liberté sauvage, Trop fiers pour jamais vivre en honteux esclavage, Ils reviennent pourtant sous mon toit familier, La queue en éventail et gonflant leur collier. S'ils ont pris le chemin de ma haute fenêtre, C'est qu'un coup d'œil d'oiseau suffit pour me connaître, C'est qu'ils sont là chez eux, que tout leur est permis ; C'est qu'ils n'ont trouvé là que des regards amis. L'amoureux au col blanc profondément salue L'heureuse bien-aimée, avec grâce évolue Et, roucoulant près d'elle, en fait dix fois le tour, Comme la croyant sourde à ses phrases d'amour. Riche de souvenirs, le cœur chaud d'espérances, Multipliant très bas ses graves révérences, S'il la voit, comme en rêve, ouvrant des yeux troublés, Dans un rapide éclair tous ses vœux sont comblés. Ne s'inquiétant pas de moi, qui les regarde, Ils m'ont dit sans parler : « Ami, que Dieu te garde, Après ton âge mûr, de vivre trop longtemps. Nous restons dans nos bois au plus quinze ou vingt ans ; « Quand nous cessons d'aimer, à quoi bon nous survivre ? N'attends pas la saison des vents froids et du givre Pour t'en aller dormir sous les hauts gazons verts, Car plus tard, sans amour, tristes sont les hivers. André Lemoyne. Le Rouge-Gorge Ne maudissez pas la vie parce qu'elle a des jours nébuleux et sombres : l'homme passe plus vite encore que les nuages qui l'attristent. Traversez par la pensée le voile qui vous cache les cieux, et le soleil ne vous manquera pas. Ne laissez pas de pâles brouillards obscurcir votre lampe, et désarmez l'hiver par votre sérénité. Quand la terre grelotte sous sa robe de givre, et que la buse met en fuite tous les oiseaux, ces frileux courtisans des beaux jours, le petit rouge-gorge cherche à dédommager la nature de leur absence. Oublieux des frimas, et bien loin souvent des granges hospitalières, il sautille et chante dans la neige. Soyez comme lui, poètes, et chantez dans les larmes : votre cœur aura moins froid. Jules Lefèvre-Deumier. === | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
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| Sujet: VIEILLIR .............. Ven 18 Avr - 19:09 | |
| vIEILLIR Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son cœur ; Sans remords, sans regrets, sans regarder l'heure ; Aller de l'avant, arrêter d'avoir peur ; Car, à chaque âge, se rattache un bonheur. Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son corps ; Le garder sain en dedans, beau en dehors. Ne jamais abdiquer devant un effort. L'âge n'a rien à voir avec la mort. Vieillir en beauté, c'est donner un coup de pouce À ceux qui se sentent perdus dans la brousse, Qui ne croient plus que la vie peut être douce Et qu'il y a toujours quelqu'un à la rescousse. Vieillir en beauté, c'est vieillir positivement. Ne pas pleurer sur ses souvenirs d'antan. Être fier d'avoir les cheveux blancs, Car, pour être heureux, on a encore le temps. Vieillir en beauté, c'est vieillir avec amour, Savoir donner sans rien attendre en retour ; Car, où que l'on soit, à l'aube du jour, Il y a quelqu'un à qui dire bonjour. Vieillir en beauté, c'est vieillir avec espoir ; Être content de soi en se couchant le soir. Et lorsque viendra le point de non-recevoir, Se dire qu'au fond, ce n'est qu'un au revoir. | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
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| Sujet: poésies choisies pour vous Sam 19 Avr - 9:11 | |
| Petit oiseau Pour chanter le retour Du jour L'oiseau plus ne sommeille; Dès l'aurore il s'éveille Pour chanter le retour Du jour. Sa voix douce et si pure, Et l'onde qui murmure Raniment la nature. Salut ! petit oiseau, Si beau, L'écho du bois répète Ta douce chansonnette; J’aime ton chant nouveau, Si beau. Caché sous le feuillage, Par ton tendre ramage Tu ravis le bocage. Viens écouter ses chants Touchants, Ma bonne et vieille mère, Sous la feuille légère ! Il te dira des chants Touchants. Que pour toi ma tendresse Embellisse sans cesse Les jours de ta vieillesse ! Adieu ! petit oiseau, Si beau, Je viendrai dès l'aurore Pour t'écouter encore. Adieu ! petit oiseau, Si beau ! A bénir tu m'engages, Dieu qui fit le bocage, Et ton brillant ramag e Adolphe de Bouclon. * L'oiseau bleu Mon oiseau bleu a le ventre tout bleu Sa tête est d'un vert mordoré Il a une tache noire sous la gorge Ses ailes sont bleues avec des touffes de petites plumes jaune doré Au bout de la queue il y a des traces de vermillon Son dos est zébré de noir et de vert Il a le bec noir les pattes incarnat et deux petits yeux de jais. Il adore faire trempette, se nourrit de bananes et pousse Un cri qui ressemble au sifflement d'un tout petit jet de vapeur. On le nomme le septicolore. Blaise Cendrars. J'aime ces doux oiseaux J'aime ces doux oiseaux, qui promènent dans l'air Leur vie et leur amour, et plus prompts que l'éclair, Qui s'envolent ensemble ! J'aime la fleur des champs, que l'on cueille au matin, Et que le soir, au bal, on pose sur son sein Qui d'enivrement tremble ! J'aime les tourbillons des danses, des plaisirs, Les fêtes, la toilette, et les tendres désirs Qui s'éveillent dans l'âme ! J'aime l'ange gardien qui dirige mes pas, Qui me presse la main, et me donne tout bas Pour les maux un dictame ! J'aime du triste saule, au soir muet du jour, La tête chaude encor, pleine d'ombre et d'amour, Qui se penche et qui pense ! J'aime la main de Dieu, laissant sur notre cœur Tomber en souriant cette amoureuse fleur Qu'on nomme l'espérance ! J'aime le doux orchestre, en larmes, gémissant Qui verse sur mon âme un langoureux accent, Une triste harmonie ! J'aime seule écouter le langage des cieux Qui parlent à la terre, et l'emplissent de feux De soleil et de vie. J'aime aux bords de la mer, regardant le ciel bleu, Qui renferme en son sein la puissance de Dieu, M'asseoir toute pensive ! J'aime à suivre parfois en des rêves dorés Mon âme qui va perdre en des flots azurés Sa pensée inactive ! J'aime l'effort secret du cœur, qui doucement S'agite, la pensée au doux tressaillement, Que l'on sent en soi-même ! Mieux que l'arbre, l'oiseau, la fleur qui plaît aux yeux, Le saule tout en pleurs, l'espérance des Cieux... J'aime celui qui m'aime. Jules Verne. Quand nous chantons nos amours Chants d'oiseaux Quand nous chantons nos amours, Les vieux chênes sont-ils sourds Non sans doute, Mais à leurs pieds par bonheur, Dans l'ombre un beau promeneur, nous écoute ! On le devine à ses yeux, c'est un amant soucieux, las d'attendre. Charmez oiseaux son ennui, et trouvez un chant pour lui, vif et tendre ! Battez de l'aile, on entend deux soupirs à chaque instant se confondre. Voilà, voilà le fruit d'un baiser, Il va sans plus s'apaiser, vous répondre ! Victor de Laprade. Loin des oiseaux Loin des oiseaux, des troupeaux, des villageoises, Que buvais-je, à genoux dans cette bruyère Entourée de tendres bois de noisetiers, Dans un brouillard d'après-midi tiède et vert ! Que pouvais-je boire dans cette jeune Oise, Ormeaux sans voix, gazon sans fleurs, ciel couvert Boire à ces gourdes jaunes, loin de ma case Chérie? Quelque liqueur d'or qui fait suer. Je faisais une louche enseigne d'auberge. Un orage vint chasser le ciel. Au soir L'eau des bois se perdait sur les sables vierges, Le vent de Dieu jetait des glaçons aux mares ; Pleurant, je voyais de l'or et ne pus boire. Arthur Rimbaud. | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: Les Larmes ........... Sam 19 Avr - 15:53 | |
| les larmes Coulant sur ma joue une larme trace son chemin Puis deux et trois suivent le même cour de leur destin Déferlant tel un torrent ,les arrêter serait vain Et pourtant une barrière c'est imposée soudain Que se cache t'il au creux de ces larmes salées ? Pourquoi coulent t'elle c'est complétement incensé ? Seul mon coeur peu savoir ce qui s'est passé Mais fermé comme il est , il gardera son secret | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: pour vous Dim 20 Avr - 15:04 | |
| POUR FAIRE LE PORTRAIT D'UN OISEAU Peindre d'abord une cage Avec une porte ouverte Peindre ensuite Quelque chose de joli Quelque chose de simple Quelque chose de beau Quelque chose d'utile.... Pour l'oiseau Placer ensuite la toile contre un arbre Dans le jardin, Dans un bois, Dans une forêt Se cacher derrière l'arbre Sans rien dire Sans bouger... Parfois l'oiseau arrive vite Mais il peut aussi bien mettre de longues années Avant de se décider Ne pas se décourager, Attendre Attendre s'il le faut pendant des années La vitesse ou la lenteur de l'arrivée De l'oiseau n'ayant aucun rapport Avec la réussite du tableau Quand l'oiseau arrive S'il arrive Observer le plus profond silence Attendre que l'oiseau entre dans la cage Et quand il est entré dans la cage Fermer doucement la porte avec le pinceau Puis Effacer un à un tout les barreaux En ayant soin de ne toucher aucun des plumes de l'oiseau Faire ensuite le portrait de l'arbre En choisissant la plus belle de ces branches Pour l'oiseau Peindre aussi le vert feuillage et la fraicheur du vent La poussière du soleil Et le bruit des bêtes de l'herbe dans la chaleur de l'été Et puis attendre que l'oiseau se décide à chanter Si l'oiseau ne chante pas c'est mauvais signe Signe que le tableau est mauvais Mais s'il chante c'est bon signe Signe que vous pouvez signer Alors vous arrachez tout doucement Une des plumes de l'oiseau Et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau OCTOBRE Les branches s'étirant depuis l'été dernier Ont formé ça et là d'accueillantes charmilles, L'une bien à l'écart, servant de pigeonniers Au couple noir et gris et sa tendre famille. Nouvelle explosion au déclin des beaux jours, Nul ne veut à l'oubli s'abandonner encore, Un nuage opportun a garni les pourtours L'on dirait qu'à nouveau un rameau veut éclore. Le soleil est présent, toujours haut dans le ciel, Et pénètre à foison au travers de la vitre, Colore le vieux meuble, ardent, immatériel Et donne au bois bruni valeur à plus d'un titre. L'oiseau humant l'hiver bâtit pour s'abriter Un toit dans la ramure avec maintes brindilles Qu'il enlève à la haie et qu'il s'en va douilleter Des plumes de son aile et de toutes vétilles. Pourtant dans la colline et sur tout le verger, L'automne est une joie, il transforme les choses, Nous donne un ciel serein, un zéphyr plus léger, Caressant le vieux pin et les dernières roses == LA RETRAITE Se lever chaque matin à heure qui convient, Sans hâte, se reser, vaquer à sa toilette. Faire, quand il vous plait, un tour à bicyclette Ou quelques mouvements de tonique entretien. En suite aller quérir son canard quotidien Bavarder un instant avec qui l'on rencontre Ne plus interroger la pendule ou la montre Cultiver à loisir les fleurs de son jardin. Des grands compositeurs, savourez la musique, S'informer plus avant d'histoire et politique, Surveiller sa santé, contenter son esprit, Ecrire quelques vers pour le plaisir d'écrire, C'est ce qu'en peu de jours, retraité j'ai compris. Passer dire bonjour à ses anciens collègues, Visiter ces amis plus souvent qu'autrefois, Promener son épouse et même parfois Aller au cinéma, à la biblithèque. Sur un rythme plus lent, goûter sa joie de vivre. Avec philosophie, confronter ses idées. Voyager plusieurs fois avant d'être ridé. Avec des "retraités", partager "le temps libre". Ordonner ses tiroires, ranger ses étagères, Participer aussi aux tâches ménagères, Ne forcer son ardeur à faire plus qu'on peut, Regarder tout son saôul la télé, si l'on veut, Se coucher aussi tard que l'humeur le souhaite, C'est bien réalisé, je suis à la retraite!!! | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésie choisie Lun 21 Avr - 9:44 | |
| Quand nous habitions tous ensemble Sur nos collines d’autrefois, Où l’eau court, où le buisson tremble, Dans la maison qui touche aux bois, Elle avait dix ans, et moi trente ; J’étais pour elle l’univers. Oh ! comme l’herbe est odorante Sous les arbres profonds et verts ! Elle faisait mon sort prospère, Mon travail léger, mon ciel bleu. Lorsqu’elle me disait : Mon père, Tout mon cœur s’écriait : Mon Dieu ! A travers mes songes sans nombre, J’écoutais son parler joyeux, Et mon front s’éclairait dans l’ombre A la lumière de ses yeux. Elle avait l’air d’une princesse Quand je la tenais par la main ; Elle cherchait des fleurs sans cesse Et des pauvres dans le chemin. Elle donnait comme on dérobe, En se cachant aux yeux de tous. Oh ! la belle petite robe Qu’elle avait, vous rappelez-vous ? Le soir, auprès de ma bougie, Elle jasait à petit bruit, Tandis qu’à la vitre rougie Heurtaient les papillons de nuit. Les anges se miraient en elle. Que son bonjour était charmant ! Le ciel mettait dans sa prunelle Ce regard qui jamais ne ment. Oh ! je l’avais, si jeune encore, Vue apparaître en mon destin ! C’était l’enfant de mon aurore, Et mon étoile du matin ! Quand la lune claire et sereine Brillait aux cieux, dans ces beaux mois, Comme nous allions dans la plaine ! Comme nous courions dans les bois ! Puis, vers la lumière isolée Étoilant le logis obscur, Nous revenions par la vallée En tournant le coin du vieux mur ; Nous revenions, cœurs pleins de flamme, En parlant des splendeurs du ciel. Je composais cette jeune âme Comme l’abeille fait son miel. Doux ange aux candides pensées, Elle était gaie en arrivant… —- Toutes ces choses sont passées Comme l’ombre et comme le ven t | |
| | | Provence administrateur Administrateur - Fondatrice
Messages : 1583 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 83 Localisation : nyons en provence
| Sujet: poésies plus citations Mer 23 Avr - 10:00 | |
| LA LEGENDE LA FEE PRINTEMPS Il y a fort longtemps, un premier mars, un beau perce-neige, blanc et gentil, sortit de dessous la neige dans la forêt. Le vent d'hiver le vit, se mit en colère et déclencha une tempête de neige sur la fleur. Le gentil perce-neige mordu par le froid cria. La bonne fée Zina Primavara entendit la fleur sangloter et lui demanda : "Pourquoi pleure-tu ?" - "Je suis couvert de neige et meurs de froid" répondit le perce-neige. La fée Primavara ôta la neige de sur la fleur. Tandis qu'elle faisait cela elle se blessa au doigt contre un petit caillou tranchant caché à coté du perce-neige. Son sang tomba sur la racine de la fleur, la réchauffant, et le perce-neige revint à la vie. Une autre goutte de sang tomba sur les pétales qui devinrent rouges. Aussitôt un autre perce-neige, blanc, poussa à coté de lui. "C'est ainsi que les deux inséparables clochettes, la rouge et la blanche, devinrent à la fois le symbole du printemps, de l'amour et de l'espoir appelé Martisor" == LE POT DE FLEURS Le pot de fleurs Parfois un enfant trouve une petite graine Et tout d'abord, charmé de ses vives couleurs, Pour la planter il prend un pot de porcelaine Orné de dragons bleus et de bizarres fleurs. Il s'en va. La racine en couleuvres s'allonge, Sort de terre, fleurit et devient arbrisseau ; Chaque jour, plus avant, son pied chevelu plonge, Tant qu'il fasse éclater le ventre du vaisseau. L'enfant revient ; surpris, il voit la plante grasse Sur les débris du pot brandir ses verts poignards ; Il la veut arracher, mais la tige est tenace ; Il s'obstine, et ses doigts s'ensanglantent aux dards. Ainsi germa l'amour dans mon âme surprise ; Je croyais ne semer qu'une fleur de printemps : C'est un grand aloès dont la racine brise Le pot de porcelaine aux dessins éclatants. Théophile GAUTIER (1811-1872) === NOTRE AMI LE CHIEN Regardez dans ses yeux la joie, l'amour, la tendresse. Ces petit yeux là vous remercient de votre gentillesse. Il vous remercie bien. Rien quand faisant un petit câlin. IL est aimé depuis que vous l'avez adopté. Grâce a vous il a été sauvé des gens qui le maltraitaient. Il est devenu un peu coquin Mais vous aimez bien. Car c'est un copain. Depuis que c'est votre chien Votre animal de compagnie qui soit grand ou petit Il faut bien se le dire c'est pour la vie. Regarder dans leurs yeux la peur la haine la tristesse. Quand il savent qu'il n'auront plus de caresses. Ils sont malheureux car ils sont laissés Sans être regardés dans les yeux ils se sentent détestés. Depuis qu'ils sont abandonnés. A cause de vous il ne seront peut être pas sauvés. Ils restent dans un coin jusqu'au lendemain. Pour pouvoir un matin. Redevenir un copain. Pour quelqu'un qui fera du bien. === Avril pluvieux Fait mai joyeux Mai frileux : an langoureux Mai fleuri : an réjoui Mai venteux : an douteux. Plus mai est chaud Plus l'an vaut Brouillards de mai, chaleur de juin, Amènent la moisson à point. Rosée du soir et fraîcheur de mai Appellent du vin et beaucoup de foin La pluie de mai, Rend le temps gai D'avril les ondées Font les fleurs de mai Pluie de Saint Hugues à Sainte-Sophie Remplit granges et fournils Rosée de mai, Automne gai Le vigneron n'est rassuré Qu'une fois la Saint-Urbain passée Mai couvre l'herbe et juin l'arrose. Quand il pleut le jour de l'Ascension, Les cerises s'en vont en procession. Quand il pleut en mai, les vaches ont du lait == Quand vous serez bien vieille de Pierre de Ronsard Quand vous serez bien vieille, au soir à la chandelle, Assise auprès du feu, dévidant et filant, Direz chantant mes vers, en vous émerveillant : « Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle. » Lors vous n'aurez servante oyant telle nouvelle, Déjà sous le labeur à demi sommeillant, Qui au bruit de mon nom ne s'aille réveillant, Bénissant votre nom, de louange immortelle. Je serai sous la terre et, fantôme sans os, Par les ombres myrteux je prendrai mon repos ; Vous serez au foyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et votre fier dédain. Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain : Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie UN pére... Un père n’est pas celui qui donne la vie, ce serait trop facile, un père c’est celui qui donne l’amour. » de Denis Lord « Un père a deux vies : la sienne et celle de son fils. » de Jules Renard « Un enfant sans père est semblable à une maison sans toiture. » de Proverbe cambodgien « Un père vaut plus qu’une centaine de maîtres d’école. » de George Herbert | |
| | | cigale13 modérateur Modérateur
Messages : 881 Date d'inscription : 08/08/2013 Age : 72 Localisation : senas bouches du rhône
| Sujet: poemes// poesies Ven 25 Avr - 14:39 | |
| L'AMITIE L'amitié est un lien solide et fort Qui relie les cœurs de loin sans effort. Elle a de la paix les rondeurs Et de la fête les ardeurs. Elle est l'épaule solide et sereine Qui reçoit les joies et les peines. Elle est aussi l'espoir de se voir Et de se raconter dans un soir. Dans sa chaleur à tout moment On peut se reposer loin des tourments. C. Sergera Déesse du Printemps Née du limon et de la sève De la cire étrange des rêves Du rire doré de la source Et des étoiles dans leur course Gorgée sous la terre glacée Du sang des monstres fracassés Elle boit la flamme nourricière Qui hante les yeux des sorcières Les voeux sauvages la consument Elle danse à l'orée de la brume Dans ses voluptueux habits Veinés de rose et de rubis Ombres de fées sous les iris La lune imprègne les calices Où s'entrelacent les couleurs Elle tisse la fièvre des fleurs Le parfum âcre de la nuit Le chuchotement de la pluie Aimantent son âme féline Vers l'antre bleu des Mélusines... Cendrine BONHEUR AU CHOIX~~ Bonheur de laine, Qui tient au chaud Bonheur de porcelaine, Fragile et précieux Bonheur d’acier, Dur et froid Bonheur de rose, Parfumé et court Bonheur de sous-bois Odorant après la pluie Bonheur tactile, du bout des doigts Bonheur fragile, Du bout des lèvres Bonheur décoiffant du soleil, Qui réchauffe le corps Bonheur de vent, Un peu décoiffant Bonheur de tonnerre, Un peu bruyant Bonheur de l’éclair, Un peu foudroyant Bonheur de douceur, Pour le cœur Bonheur d’amour, Pour chaque jour Bonheur de soie, Doux pour les doigts. A TOI DE FAIRE TON CHOIX....... | |
| | | Romantica Membre
Messages : 5 Date d'inscription : 29/06/2014 Age : 67 Localisation : Au quai des lunes
| Sujet: Re: du sombre au virtuel Mar 1 Juil - 23:01 | |
| Oh que c,est beau, toutes ses posts remplit de trésor inestimables de tous ses auteur du passé et les mises en page et les décoration ! Ah que tu as du goût Provence !!! Bravo !!!! | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: du sombre au virtuel | |
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| | | | du sombre au virtuel | |
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